Bibliographie
- Le Pays du passé (Gallimard, 2021)
- Tous nos corps (Intervalles, 2020)
- Un roman naturel (Intervalles, 2017)
- L’Alphabet des femmes (Arléa, 2014)
- Physique de la mélancolie (Intervalles, 2015)
Le pays du passé (Gallimard, 2021)
Poète, novelliste et romancier, Guéorgui Gospodínov est l’écrivain bulgare le plus traduit au monde ; son Roman naturel (Phébus, 2002) est paru dans quarante langues. Considéré comme une des plus grandes plumes de la littérature contemporaine européenne, il est notamment qualifié par la presse italienne de « Proust venant de l’Est ». En 2023, G. Gospodínov est lauréat de l’International Booker Prize pour Le pays du passé (Gallimard, 2021), roman éclatant d’inventivité où chacun est invité à plonger dans l’époque favorite de sa vie.
Bibliographie
Années 1990. Le narrateur, un écrivain bulgare, se lie d’amitié lors d’un colloque littéraire avec un homme nommé Gaoustine. Étrange et chaleureux, ce dernier lui écrit des lettres datées des années 1930, avant de disparaître. Le narrateur se met alors à sa recherche et va découvrir une surprenante clinique à Vienne, qui propose à ses patients de les replonger dans l’époque de leur vie qu’ils ont préférée.
Dans son nouveau roman, Gueorgui Gospodinov – certainement le plus grand romancier bulgare contemporain – imagine comment on pourrait littéralement échapper à son époque. La tentation est grande en effet de vivre dans le passé : par nostalgie d’un amour perdu ou d’une période faste désormais révolue. L’expérimentation de Gaoustine, doppelgänger du narrateur, peut fasciner tout autant qu’effrayer : que se passerait-il si les États européens étaient également désireux de revenir en arrière ?Interrogeant notre rapport au temps d’un point de vue individuel autant que collectif, Le pays du passé invite à un audacieux voyage entre passé et futur et permet d’imaginer les conséquences politiques d’une nostalgie poussée à l’extrême.
Traduit du bulgare par Marie Vrinat