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Écrivain, journaliste, avocat, politicien et grande figure de la francophonie dont il porte l’étendard, Alexandre Najjar est considéré comme l’un des meilleurs écrivains franchophone de sa génération. Il assume ses métiers et cumule ses tâches avec brio, toujours dans l’idée de promouvoir la culture de son pays, le Liban.
Né à Beyrouth en 1967, il entreprend des études de droit à la Sorbonne et Paris II, il entame par la suite une carrière d’avocat à la Cour, spécialisé en droit bancaire et financier, d’ailleurs il publie deux ouvrages spécialisé dans l’administration de la Société Anonyme libanaise. Il s’implique en même temps dans la politique de son pays en cumulant plusieurs poste dont celui de conseiller du ministre libanais de la culture en 1999, ou encore responsable des affaires francophone auprès de la ville et du barreau à Beyrouth de 1996 à 1999.
Passionné par la littérature, et lui même écrivain il crée le prix Phénix de littérature en 2006. Il participe en tant que membres de jurys littéraire dans plusieurs évènements au Liban. Curieux et hyper actif, il a aussi été chroniqueur pour des magazines tels que, Femme Magazine, Public et Le Monde Proche-Orient. Il occupe pendant un certain temps le poste de responsable de L’Orient littéraire, supplément littéraire de L’Orient-Le jour en 2006.
En tant qu’écrivain, il touche à tout, des romans historiques (Les Exilés du Caucase, 1995) en passant par des biographies (Khalil Gibran, 2002 ; Saint Jean-Baptiste, 2005), aux récits (L’École de la guerre). Ses œuvres sont traduites dans une dizaine de langues. Il publie en 2005 une histoire de Beyrouth sur un siècle, entre fiction et réalité dans Le Roman de Beyrouth.
Lorsqu’Alexandre Najjar propose de consacrer un dictionnaire amoureux au pays de cèdre, le projet est tout de suite accepté car, qui d’autre que ce grand travailleur, cet être impliqué dans la valorisation et la promotion de son pays aurait pu écrire Le dictionnaire amoureux du Liban ? Sa polyvalence le place en première position pour parler de ce Liban qui soulève en lui et comme en chaque Libanais autant de tendresse que d’agacement.
Ce dictionnaire, monument quasi exhaustif, rend justice à un petit pays, immense par son rayonnement. Alexandre Najjar veut conserver et préserver de l’oubli ce monde partagé entre l’uniformisation et le repli identitaire.
Lien
Le site officiel d’Alexandre Najjar
Bibliographie
Roman :
- L’école de la guerre (La Table Ronde, 2006 ; Balland, 1999)
- Le Roman de Beyrouth (Plon, 2005)
- Lady Virus (Balland, 2002)
- Athina (Grasset, 2000)
- L’astronome (Grasset, 1997)
- Les exilés du Caucase (Grasset, 1995)
Poèmes :
- Un goût d’éternité (Dergham, 2011)
- Hors du temps (Dergham, 2012)
- Khiam (éditions An-Nahar, 2000)
- À quoi rêvent les statues ? (éditions Anthologie, 1989)
Récits :
- La honte du survivant (éditions Naaman, 1989)
- Comme un aigle en dérive (Publisud, 1993)
- Le silence du ténor (Plon, 2006)
- Les anges de Millesgården ( Galliard, 2013)
Essai :
- Le dictionnaire amoureux du Liban (Pion, 2015)
- La Passion de lire (Dar An-Nahar, 2005)
- Pérennité de la littérature libanaise d’expression française (éditions Anthologie, 1993)
Théâtre :
- Le crapaud (FMA, 2001)
Biographie :
- Le procureur de l’Empire : Ernest Pinard, 1822-1909 (Belfond, 2006)
- Saint Jean-Baptiste (Pygmalion, 2005)
- Khalil Gibran (Pygmalion / Gérard Watelet, 2002)
- De Gaulle et le Liban, tome II (Terre du Liban, 2004)
- Le Mousquetaire (Balland, 2004)
- De Gaulle et le Liban, Vers l’Orient compliqué 1929-1931 (Terre du Liban, 2002)
- Le procureur de l’Empire (Balland 2001)