CHACOUR Éric

Québec

Ce que je sais de toi (Philippe Rey, 2023)

© Justine Latour

Adolescent, Éric Chacour se rêvait parolier. Né à Montréal de parents égyptiens, il partage aujourd’hui sa vie entre la France et le Québec et travaille dans le secteur financier. Son envoûtant premier roman Ce que je sais de toi (Philippe Rey, 2023) enchevêtre histoire d’amour impossible et Égypte bientôt anachronique sur une BO d’Oum Kalthoum et de Dalida.


Bibliographie

  • Ce que je sais de toi (Philippe Rey, 2023)
Ce que je sais de toi

Ce que je sais de toi

2023

Le Caire, années 1980. La vie bien rangée de Tarek est devenue un carcan. Jeune médecin ayant repris le cabinet médical de son père, il partage son existence entre un métier prenant et le quotidien familial où se côtoient une discrète femme aimante, une matriarche autoritaire follement éprise de la France, une sœur confidente et la domestique, gardienne des secrets familiaux. L’ouverture par Tarek d’un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam est une bouffée d’oxygène, une reconnexion nécessaire au sens de son travail. Jusqu’au jour où une surprenante amitié naît entre lui et un habitant du lieu, Ali, qu’il va prendre sous son aile. Comment celui qui n’a rien peut-il apporter autant à celui qui semble déjà tout avoir ? Un vent de liberté ne tarde pas à ébranler les certitudes de Tarek et bouleverse sa vie.

Premier roman servi par une écriture ciselée, empreint d’humour, de sensualité et de délicatesse, Ce que je sais de toi entraîne le lecteur dans la communauté levantine d’un Caire bouillonnant, depuis le règne de Nasser jusqu’aux années 2000. Au fil de dévoilements successifs distillés avec brio par une audacieuse narration, il décrit un clan déchiré, une société en pleine transformation, et le destin émouvant d’un homme en quête de sa vérité.


  • « Né à Montréal de parents égyptiens, Éric Chacour enchevêtre l’histoire d’un amour qui ne peut exister et celle d’un monde sur le point de finir, l’Egypte multiculturelle etcosmopo- lite. Un premier romand’une douceurmélan- colique, comme la version queer d’une mélopée d’Oum Kalthoum. » L’Obs