Bibliographie
- Mon nom dans le noir (Albin Michel, 2024)
Mon nom dans le noir (Albin Michel, 2024)
Professeure d’art et écrivaine afro-américaine, Jocelyn Nicole Johnson vit à Charlottesville en Virginie. Ses textes sont publiés dans de nombreux magazines, revues littéraires et anthologies, dont Best American Short Stories. S’inspirant des émeutes des suprémacistes blancs qui ont secoué sa ville en 2017 et de l’assaut du Capitole de 2021, elle porte dans son premier roman un regard lucide sur une époque marquée par le racisme, les violences sociales et les tensions politiques. Dystopie raciale, fiction historique, prophétie politique, et, aussi, récit de résistance, Mon nom dans le noir (Albin Michel, 2024) plonge dans le passé esclavagiste des États-Unis pour mieux penser l’avenir.
Bibliographie
Dans un futur proche et dystopique, alors que l’Amérique est en proie au chaos, aux catastrophes climatiques et à des pannes massives, le quartier de First Street, à Charlottesville (Virginie), est attaqué par des suprémacistes blancs. Un petit groupe hétéroclite composé de familles, de voisins et d’amis parvient à fuir à bord d’un bus abandonné.
A leur tête, Da’Naïsha Hemings Love, a l’idée de trouver refuge à Monticello, la plantation historique de Thomas Jefferson, dont elle est une descendante. Elle qui porte aussi le nom de son aïeule, Sally Hemings, une jeune esclave noire dont Jefferson a fait sa maîtresse. Et c’est sur cette terre désertée de tous, sauf de ses fantômes, que la vie s’organise pour cette petite communauté, malgré la violence alentour.
Mais après dix-neuf jours d’une paix fragile, la terreur se rapproche. Da’Naïsha glisse alors le récit de leurs journées de lutte entre les pages d’un livre de la bibliothèque...
S’inspirant des émeutes de Charlottesville et de l’assaut du Capitole, Jocelyn Nicole Johnson porte un regard lucide sur notre époque troublée. La fulgurance de sa narration donne à ce livre la puissance d’une prophétie politique.
Traduit de l’anglais par Sika Fakambi