Désireux de comprendre, d’informer et de faire évoluer le cours des événements en Afrique, Jean-Célestin Edjangue analyse dans ses écrits des phénomènes sociaux importants.
En 2010, il publie deux essais sur les soubresauts qui agitent l’espace africain au cours de 2008 : Les colères de la faim... Pourquoi l’Afrique s’est embrasée en 2008 livre une réflexion profonde sur les raisons politiques, économiques et sociales des émeutes de la faim sur l’ensemble du continent ; dans Cameroun. Un volcan en sommeil, il appréhende la contestation puissante de milliers de Camerounais suite à un projet de révision constitutionnelle en février 2008.
En 2013, il publie Afrique que fais-tu de ta jeunesse ? Les paradoxes d’un enjeu moteur du développement, essai qui permet de soulever l’omniprésence d’une incohérence dommageable pour l’Afrique. Cette dernière jouit en effet d’un dynamisme démographique unique, et la jeunesse africaine pourrait devenir un véritable moteur sur tous les plans. Or, celle-ci est pratiquement exclus de tous les centres décisionnels. Ainsi, Jean-Célestin Edjangue alerte sur le gâchis d’une jeunesse invisible et livrée à elle-même. Dans Éducation à l’environnement en Afrique. Le rôle des médias, il rappelle également l’importance de mettre en place une véritable éducation à l’environnement à destination des jeunes.
Après La République des Sans-Souci, roman dans lequel la jeunesse décide d’en finir avec un régime qui appauvrit le peuple tout en se remplissant les poches, Jean-Célestin Edjangue se consacre à Conakry, nouvel éden africain de la littérature.
Suite à l’ouvrage collectif Conakry. Terre africaine du livre consacré à l’année mondiale du livre dans la capitale de la Guinée, il signe cette année Conakry. Cité du livre. Revenant sur les diverses manifestations littéraires qui ont fait battre le cœur de la ville, Jean-Célestin Edjangue et Isabelle Da Piedade s’interrogent sur l’avenir du livre et de la culture en ce lieu. Le rayonnement littéraire de Conakry a beaucoup à jouer dans l’épanouissement des populations locales, et la Guinée semble s’être lancée à corps perdu dans le défi, immense et enthousiaste, de faire de Conakry une magnifique cité du livre.