TREMBLAY Larry

Québec

L’orangeraie (Alto, 2013)

© Bernard Préfontaine

ANNULE MALHEUREUSEMENT SA VENUE.

Metteur en scène, comédien et écrivain, Larry Tremblay occupe une place importante dans la dramaturgie québécoise. Après une maîtrise en théâtre à l’Université de Québéc à Montréal, il part dans le sud de l’Inde où il étudie de très près le kathakali, art qui combine théâtre et danse. Une mise en scène que l’on retrouve dans son écriture très rythmée, riche en dialogues et en rebondissements.
Dans son dernier roman, L’orangeraie, l’auteur se joue d’une situation sans cesse renversée et nous conte le destin de deux jumeaux, que personne ne saurait différencier, mais dont l’un doit être sacrifié pour la guerre. Un drame humain qui, au nom de la haine, ne laisse que des morts et des ruines derrière elle, et dont les enfants sont aussi les victimes.

L’écriture de Larry Tremblay nous transporte dans des univers aux multiples significations. Son œuvre se distingue par la diversité des genres qu’il exploite. Salué unanimement par la critique, son premier roman, Le mangeur de bicyclette, publié chez Leméac en 2002, a été finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada l’année suivante.
En 2003, la production montréalaise de la pièce Le ventriloque, dans une mise en scène de Claude Poissant, récolte six nominations à la Soirée des Masques, dont celle du texte original, et remporte le Masque de la production Montréal. Depuis, Le ventriloque a été traduit en huit langues et a été produit à Paris, Bruxelles, Turin, Toronto, Mexico, Ottawa, Bucarest et Londres.
En 2006 seulement, Larry Tremblay voit quatre de ses pièces présentées sur les scènes montréalaises dont La hache qu’il met en scène au Théâtre de Quat’Sous et qui récolte trois nominations au Gala des Masques 2006.

En 2012, il publie Le Christ obèse, véritable thriller psychologique, huis clos d’une densité rare et à l’écriture nerveuse, séléctionné pour le Prix des Libraires du Québec. Un prix que Larry Tremblay remporte en 2014 pour son dernier roman L’Orangeraie, court récit bouleversant qui - tout en sobriété - dénonce l’absurdité de la guerre.


Romans

  • L’orangeraie (Alto, 2013) - Prix des Libraires du Québec
  • Le Christ obèse (Alto, 2012)
  • Le mangeur de bicyclette (Leméac, 2002)

Théâtre

  • L’Enfant matière (Lansman, 2012)
  • Cantate de guerre (Lansman, 2011)
  • Le problème avec moi (Lansman,2007)
  • L’histoire d’un cœur (Lansman, 2006)
  • Abraham Lincoln va au théâtre (Lansman, 2005)
  • Panda Panda (Lansman, 2004)
  • Le Ventriloque (Lansman, 2001)
  • Trois secondes où la Seine n’a pas coulé (2001)
  • Roller (Lansman, 2001)
  • Téléroman (Lansman, 1999)
  • Éloge de la paresse, dans Les Huit péchés capitaux (éloges) (coll.) (Dramarturges Éditeurs, 1997)
  • Les Mains bleues (Lansman, 1997)
  • Tibullus ou Trois fois le prix d’un coq (1997)
  • Ogre, suivi de Cornemuse (Lansman, 1997)
  • The Dragonfly of Chicoutimi (Les herbes rouges, 1993)
  • Leçon d’anatomie (Lanterna Magica, 1992)
  • Le Déclic du destin (Léméac, 1988)
L'orangeraie

L’orangeraie

Alto - 2013

Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi. Quand Aziz rit, Amed rit aussi.
 
Ces frères jumeaux auraient pu vivre paisiblement à l’ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s’empare de leur enfance et sépare leurs destins. Des hommes viennent réclamer vengeance pour le sang versé. 
 
Amed, à moins que ce ne soit Aziz, devra consentir au plus grand des sacrifices. Et tous payeront le tribut des martyrs, les morts comme ceux qui restent.
 
Larry Tremblay frappe encore un grand coup, mais vise cette fois le cœur, laissant au lecteur le soin de départager les âmes pures des fourbes, les fanatiques des héros. Un texte à la fois actuel et hors du temps qui possède la force brute des grandes tragédies et le lyrisme des légendes du désert.