Invités depuis 1990

LEROUX Catherine

Québec

L’avenir (L’Asphalte, 2022)

© Audrey Wilhelmy

Originaire du Québec, Catherine Leroux a exercé de nombreux métiers - vendeuse de chocolat, bergère, enseignante, bibliothécaire… - avant de se lancer dans le journalisme, puis dans l’écriture de romans, la traduction littéraire et plus récemment l’édition. Adepte des romans choraux et fresques familiales, elle bâtit dans ses romans des univers vastes et complexes, à la fois réalistes et fantastiques, où s’entremêlent des destins individuels. Son premier roman paru en 2011, La marche en forêt, arrive en finale du Prix des libraires du Québec. Elle remporte deux ans plus tard le prix France-Québec avec Le mur mitoyen. Cette année, elle présente L’Avenir, son deuxième roman paru en France. Ce récit uchronique, dans lequel une mère doit compter sur ses étranges voisins pour retrouver ses deux filles disparues, nous plonge dans un Détroit alternatif, désolé, où la nature aurait repris ses droits et le français serait encore parlé. Une œuvre lumineuse qui, face à l’anxiété que représente le dérèglement climatique, se refuse au pessimisme et prône l’entraide et l’effort collectif.


Bibliographie

  • L’Avenir (Alto, 2020 ; Asphalte, 2022)
  • Madame Victoria (Alto, 2015)
  • Le Guide des âmes perdues (Denoël, 2015)
  • Le Mur mitoyen (Alto, 2013)
  • La Marche en forêt (Alto, 2011)
L'Avenir

L’Avenir

L’Asphalte - 2022

Nous sommes à Fort Détroit, ancienne ville industrielle à présent en faillite. Installée dans la maison à demi abandonnée de sa fille, Gloria cherche à découvrir la vérité à propos du drame qui s’est abattu sur sa famille. Et à retrouver ses deux petites-filles, Cassandra et Mathilda.
Petit à petit, Gloria prend la mesure de la désolation qui l’entoure et de la beauté d’une nature qui reprend ses droits. Elle rencontre les derniers habitants du quartier, regroupés en une communauté généreuse et soudée, qui lui indiquent que des « enfants sauvages » ont monté un campement dans la forêt voisine…

Catherine Leroux façonne dans L’Avenir un double fictionnel de Détroit, où aurait cours un « français d’Amérique » aux sonorités à la fois familières et décalées. Cette langue poétique donne chair à des personnages lumineux, émouvants.