Dire le monde, en capter la parole vive, saisir le
nouveau à l’instant de son apparition, témoigner,
en tous lieux, faire entendre la voix des sans
voix, proposer dans le chaos du quotidien des
lignes de force, contribuer à mieux lire le monde :
n’est-ce pas l’ambition première du journalisme ?
D’où vient alors cette crise de la presse, en un
moment, où précisément, un monde s’efface et
où un autre naît, où le nouveau partout foisonne,
et où l’on pourrait s’attendre à ce que la demande
de mieux le découvrir dans sa diversité soit la
plus vive ? Seulement une question de médias ?
Nouveau monde, nouvelles écritures, presse en crise
Nouveau monde, nouvelles écritures, presse en crise
Nouveau monde, nouvelles écritures, presse en crise