SILBERSTEIN Jil

Suisse

19 mars 2019.

Lauréat du prix Schiller, Jil Silberstein se fixe en Suisse après bien des voyages. Né à Paris en 1948, il travaille dans l’édition et dirige la revue d’anthropologie Présences. Lors d’un séjour en Amérique du Nord, ce voyageur rencontre les Indiens du Québec-Labrador dont il partagera la vie plus d’un an. Ainsi s’amorce une série de grands textes, entre voyage et anthropologie. Cette année, avec L’Île où les hommes implorent, il s’interroge, le temps de quatre saisons, sur la rapide dégradation des conditions de vie sur la planète Terre.

 

Jil Silberstein est né à Paris en 1948. Après bien des voyages, il se fixe en Suisse, travaille dans l’édition, dirige la revue d’anthropologie Présences. Lors d’un séjour en Amérique du Nord, il rencontre les Indiens du Québec-Labrador, dont il partagera la vie plus d’un an. Ainsi est amorcée une série de grands textes, entre voyage et anthropologie : Innu, Kali’na et Dans la taïga céleste, publiés par Albin Michel. Poète, auteur de non-fiction, lauréat du prix Schiller, il est également traducteur de Czeslaw Milosz, Georg Trakl ou encore T. E. Lawrence.

Après l’écriture d’un premier volet sur une lente remontée vers l’origine en 2012, La Terre est l’oreille de l’ours véritable célébration du Vivant, pavée d’une mosaïque de lectures brassant sciences naturelles, éthologie, environnement, poésie, spiritualité et anthropologie, l’auteur réitère cette année avec L’Île où les hommes implorent : Chronique d’un désastre amorcé. Avec ce nouvel récit, l’auteur va questionner, le temps de quatre saisons, les éléments constitutifs d’une rapide dégradation des conditions de vie sur la planète Terre.

Mû par une inquiétude basée sur des faits irrécusables, l’auteur n’en ressent que plus fort l’urgence d’explorer un monde bientôt voué à sa fin, au travers des quatres territoires : celui des Innus du Québec-Labrador, l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, l’île cycladique de Sifnos et la campagne vaudoise, où l’ancien Parisien a choisi de s’établir.

Avec sensibilité et clairvoyance, il nous conte tour à tour la splendeur d’un rituel particulier sur l’île de Vancouver, les prouesses d’un Pholque phalangide, l’exploration du Pacifique. Par ce fabuleux ouvrage, il nous initie également à la dérive des continents, sonde les motifs d’un marbre antique du sanctuaire de Delphes, plonge au cœur de la fôret subarctique afin de constater les dégâts infligés par le colonialisme, célèbre l’écrivain américain Annie Dillard, le Tao te king et son cher Joachim Du Bellay.


Bibliographie sélective

Essais

Poésie

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

L’île où les hommes implorent

Noir sur Blanc - 2019

En 2012, La Terre est l’oreille de l’ours s’offrait comme une célébration du Vivant où notations en forêt, spéculations et remémorations se conjuguaient avec une mosaïque de lectures brassant sciences naturelles, environnement, éthologie, psychologie, poésie, spiritualité et anthropologie. Cinq ans plus tard, L’île où les hommes implorent s’attache, le temps de quatre saisons, à inventorier les éléments constitutifs d’une rapide dégradation des conditions de vie sur la planète Terre. D’où son sous-titre : « Chronique d’un désastre amorcé ».
 
Mû par une inquiétude que chaque mois s’emploie à confirmer, l’auteur n’en ressent que plus fort l’urgence d’explorer la palette des prodiges recelés par le monde qui s’étiole – ce à travers quatre entités géographiques : le territoire traditionnel des Innus du Québec-Labrador, l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, l’île cycladique de Sifnos et la campagne vaudoise où l’ancien Parisien a choisi de s’établir.
 
De lieux en peuples aimés, Jil Silberstein dit la splendeur d’un rituel particulier aux Nuu-chah-nulth de l’île de Vancouver, les prouesses d’une araignée (le Pholque phalangide), les enjeux du Pléistocène, l’exploration du Pacifique. Il s’initie à la dérive des continents. Sonde les motifs d’un marbre antique du sanctuaire de Delphes. Retrouve au cœur de la forêt subarctique le peuple innu dépossédé par le colonialisme. Célèbre l’écrivaine américaine Annie Dillard, le Tao te king et son cher Joachim Du Bellay.
 
D’une telle démarche « tous azimuts » résulte l’irrésistible goût d’observer à son tour. Et de chérir ce qui peut l’être encore.