GARDE François

7 avril 2018.

Ancien énarque en poste aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), puis en Nouvelle Calédonie, il signe un premier roman, Ce qu’il advint du sauvage blanc : dépeignant l’aventure d’un Français transformé au contact des aborigènes, il déploit une riche réflexion sur l’altérité. Il signe cette année le récit d’une traversée à pied de la Grand-île déserte, froide, rocheuse et humide de l’archipel des Kerguelen, possession française au sud de l’océan indien, pendant vingt-cinq jours sur 200 kilomètres.

 

François Garde est juge administratif, ancien conseiller de cabinets ministériels, administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), de 2000 à 2005 ; ancien secrétaire général du gouvernement de la Nouvelle Calédonie ; de 2008 à 2009, directeur de la station de Val d’Isère ; de août 2009 à août 2010, Secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie.Dans Ce qu’il advint du sauvage blanc, il dépeint l’aventure d’un Français, devenu autre au contact d’hommes et de femmes différents de lui. Cet homme, c’est Narcisse Pelletier, qui, abandonné par son navire sur une côte australienne, vit chez les aborigènes le désapprentissage de la civilisation occidentale pour acquérir une nouvelle culture, une nouvelle langue, un nouveau nom, mais qui sera reconduit en France au terme de 17 ans de vie sauvage, et confié à un savant chargé de le ramener à civilisation. "Marcher à Kerguelen", (Gallimard, 2018) est le récit d’une traversée à pied de la Grand-île déserte, froide, rocheuse et humide de l’archipel des Kerguelen, possession française au sud de l’océan indien, pendant vingt-cinq jours sur 200 kilomètres.


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Marcher à Kerguelen

Gallimard - 2018

Pendant vingt-cinq jours, dans la pluie, le vent et le froid, en l’absence de tout sentier, François Garde et ses compagnons ont réalisé la traversée intégrale de Kerguelen à pied en autonomie totale. Une aventure unique, tant sont rares les expéditions menées sur cette île déserte du sud de l’océan Indien aux confins des Quarantièmes rugissants, une des plus inaccessibles du globe. Cette marche au milieu de paysages sublimes et inviolés, à laquelle l’auteur avait longtemps rêvé, l’a confronté quotidiennement à ses propres limites. Mais le poids du sac, les difficultés du terrain et du climat, les contraintes de l’itinérance, l’impossibilité de faire demi-tour, n’empêchent pas l’esprit de vagabonder. Au fil des étapes, dans les traversées de rivière, au long des plages de sable noir, lors des bivouacs ou au passage des cols, le pas du marcheur entre en résonnance avec le silence et le mystère de cette île et interroge le sens même de cette aventure.