La caravane Etonnants Voyageurs

20 novembre 2010.
 

Du 22 au 24 novembre

Depuis ses débuts, le festival Etonnants Voyageurs à Bamako s’est attaché à promouvoir la lecture à travers tout le Mali par l’organisation de rencontres, essentielles à nos yeux, dans les villes des régions.
Du 22 au 24 novembre 2010, une vingtaine d’auteurs et invités, étrangers et maliens, se rendront à Kayes, Kita, Koulikoro, Mopti, Ségou et Sikasso, pour un programme de rencontres et d’animations, de découvertes et de spectacles, dans les écoles, les centres culturels et les bibliothèques.

Cette année, le slam est du voyage, avec les jeunes poètes de l’association malienne Aslama qui avaient participé à l’atelier animé par Rouda lors du festival Etonnants Voyageurs en 2005 et qui organisent à leur tour des ateliers en direction des jeunes.

Le programme des manifestations dans ces villes est établi à partir des propositions des comités d’organisation installés dans les villes en question, sous la direction des DRJSAC.

Les auteurs en décentralisation

 

DERNIER OUVRAGE

 
Autres

L’atelier Slam. Écrire et dire des mots qui claquent

Éditions First - 2023

Slamer, c’est mettre sa parole à nu, scander son texte, le partager.
Tu as toujours eu envie de tester l’écriture poétique et les scènes oratoires, mais tu n’as jamais osé te lancer ? Ce cahier est fait pour toi !

Initie-toi au slam avec des conseils pratiques et des exercices guidés :
Jeux d’écriture pour trouver l’inspiration
Jeux de mise en forme pour exercer ta plume
Jeux d’oralité pour t’entraîner à slamer
Pratique seul.e ou à plusieurs, inscris-toi à une scène slam et deviens un slameur ou une slameuse d’exception !

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Rouge Impératrice

Grasset - 2019

Le lieu : Katiopa, un continent africain prospère et autarcique, presque entièrement unifié, comme de futurs Etats-Unis d’Afrique, où les Sinistrés de la vieille Europe sont venus trouver refuge.
L’époque : un peu plus d’un siècle après le nôtre.
Tout commence par une histoire d’amour entre Boya, qui enseigne à l’université, et Illunga, le chef de l’Etat.
Une histoire interdite, contre-nature, et qui menace de devenir une affaire d’Etat.
Car Boya s’est rapprochée, par ses recherches, des Fulasi, descendants d’immigrés français qui avaient quitté leur pays au cours du XXIème siècle, s’estimant envahis par les migrants. Afin de préserver leur identité européenne, certains s’étaient dirigés vers le pré carré subsaharien où l’on parlait leur langue, où ils étaient encore révérés et où ils pouvaient vivre entre eux. Mais leur descendance ne jouit plus de son pouvoir d’antan : appauvrie et dépassée, elle s’est repliée sur son identité.
Le chef de l’Etat, comme son Ministre de l’intérieur et de la défense, sont partisans d’expulser ces populations inassimilables, auxquelles Boya préconise de tendre la main.
La rouge impératrice, ayant ravi le cœur de celui qui fut un des acteurs les plus éminents de la libération, va-t-elle en plus désarmer sa main ?
Pour les « durs » du régime, il faut à tout prix séparer ce couple…


Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

La toison d’or de la liberté

Présence africaine - 2018

Le temps qui vient fera de l’Afrique un protagoniste de premier rang par son poids démographique, ses richesses naturelles, ses espaces sociaux et culturels, et l’on peine aujourd’hui à saisir cette présence africaine dans le monde, brouillée par les guerres, les génocides, les flux migratoires, les conflits politiques. Nous avons cependant une grande histoire commune : la colonisation et la mutation qui a conduit à la libération des peuples en quête de démocratie et de développement. Il est plus que jamais nécessaire d’entendre la parole des acteurs témoins de cette longue et fascinante histoire qui habite notre présent et interpelle notre futur.
Roland Colin est l’un de ces témoins qui, à travers le récit d’un parcours d’exception, nous convie au partage d ‘expériences qui touchent au plus vif nos problèmes du présent. Sensible dès sa jeunesse bretonne à la rencontre des cultures, il s’engage dans la découverte des humanités africaines à l’écoute de son maître Léopold Senghor et s’implique dans la grande aventure de la décolonisation, cette conquête de la liberté, précieuse « Toison d’or » qui doit affronter vents et marées. Il nous montre à quel point la grande transformation africaine, où tout est à imaginer, à construire, à défendre, s’apparente en profondeur à la mutation à l’œuvre dans les peuples de la vielle Europe en quête de nouvelles gouvernances, de nouvelles démocraties. La participation, le métissage des cultures, la greffe entre le monde des racines et l’effervescence des développements créatifs, sont au cœur de ces étapes que l’auteur nous rapporte dans le langage littéraire d’un conteur soucieux de coller au réel. Et l’on voit se dresser ainsi la stature de quelques-uns de ces « passeurs de frontières », à travers des épreuves, des drames, et aussi d’éclatantes démonstrations d’humanité, dans ces terres à la fois proches et lointaines qui se nomment Algérie, Sénégal, Mali, Niger, Madagascar, Rwanda, Tchad, Guinée-Bissau et quelques autres, à l’épreuve des libertés nouvelles. Le maître-mot est alors l’éducation inscrite au cœur de la vie, ce que les conquérants modernes de la « Toison d’or » de la liberté nomment « l’Animation ».
Souleymane Bachir Diagne, le grand philosophe sénégalais, professeur à l’Université Columbia, dans une préface sensible, campe l’auteur comme un « traducteur » entre langues, cultures, sociétés : une fonction répondant à l’exigence des temps présents.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Album jeunesse

À Paris sur un cheval gris

Oskar Éditions - 2019

La ville de Paris, source inépuisable d’inspiration, est mise à l’honneur dans cet ouvrage. Sur le mode de la comptine, cet album nous propose une traversée de la capitale, dans le Paris d’antan et dans le Paris d’aujourd’hui avec ses monuments, ses figures et son histoire.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Chérir Port-au-Prince

Philippe Rey - 2016

« J’étais imbibée de littérature haïtienne quand je suis arrivée sur l’île la première fois. À Port-au-Prince, j’ai comme tout re-connu. Au gré des séjours, entre 2007 et 2014, j’ai observé, appris, senti, vécu. J’écris ici en passeuse impliquée pour ceux qui n’imaginent pas les richesses de cette ville, et peut-être aussi pour ce que nous (Occidentaux, pour résumer) avons oublié en termes d’humanité. »
Ce livre foisonnant et passionnant associe des scènes données, des rencontres, des parcours de créateurs. La quête de repères dans une ville meurtrie par le séisme ; un passage saisissant au « Club des Jeunes du monde » via Gary Victor ; l’atelier d’écriture de Lyonel Trouillot ; un échange sur la condition homosexuelle dans la capitale avec le vidéaste Maksaens Denis ; un portrait de la grande dame de la danse haïtienne, Viviane Gauthier, 97 ans ; une visite chez l’homme-cri, Frankétienne ; des conversations avec les sculpteurs de la Grand-Rue ; la poésie chantée, de Georges Castera à James Noël, par Wooly Saint Louis Jean ; le théâtre courant les rues ; la vie du livre avec Emmelie Prophète ; les tables où l’on refait le monde, un œil sur les cafés-bordels où tant d’écrivains ont trouvé leurs muses…
Dans Chérir Port-au-Prince, Valérie Marin La Meslée partage la vision d’un monde où la beauté a, comme partout, droit de cité, salue le courage, la dignité des Haïtiens, et leur art de s’élever au-dessus du bourbier quotidien par la création.