Mer : Trois jours de rencontres passionnantes

12 mai 2010.

Trois jours de mer, à Saint-Malo ! La mer au travail, la mer personnage de roman, et puis surtout cette année la mer espace de notre avenir, avec en point d’orgue un après-midi magique, le dimanche à l’Auditorium. Le Palais du Grand Large n’aura jamais mieux mérité son nom que ce jour-là !

 
Océans, de Jacques Perrin

La mer, espace de notre avenir

(à l’Ecole de Marine Marchande)

• Demain mangeurs d’algues ? (samedi 22 mai, 16h30)

• Le littoral menacé (dimanche 23 mai, 10h30)

• Surpêche, pollution, espèces menacées : l’océan en danger ? (lundi 24 mai, 11h30)

L’imaginaire de la mer

(à l’Ecole de Marine Marchande)

• Les enfants de Jules Verne (lundi 24 mai, 15h)

• Aussi loin que le vent les portera... (lundi 24 mai, 15h45)

• Par delà les mers et les océans (samedi 22 mai, 17h)

Histoires d’hommes

(à l’Ecole de Marine Marchande)

• La solidarité en mer (samedi 22 mai, 14h)

• La vie à bord (lundi 24 mai, 10h)

• Mathurin Méheut et la biodiversité (dimanche 23 mai, 15h45, salle 2)

• Les compagnons du Pourquoi Pas ? (dimanche 23 mai, 10h15)

• L’épopée de la Jeanne d’Arc… (dimanche 23 mai, 12h15)


Des auteurs que la mer à inspiré...

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Les compagnons français de Magellan

Chandeigne - 2022

En 1519, cinq nefs espagnoles commandées par le Portugais Magellan appareillaient du port de Séville. À bord de cette flotte à la destination lointaine mais confidentielle se serraient deux cent trente-sept membres d’équipage. Parmi eux, dix-neuf étaient originaires du territoire français actuel. Ces hommes venaient de Bretagne, de Normandie, de Gascogne et du Béarn, du Languedoc, d’Aunis, d’Anjou et de Touraine, de Champagne et de Picardie, de Lorraine. Ils ne savaient pas encore qu’ils embarquaient pour le plus extraordinaire voyage maritime jamais tenté, où ils eurent à partager le destin singulier des cinq navires : naufragé, déserteur, incendié, appréhendé, premier circumnavigateur.

Quand, en 1522, la nef Victoria parvint enfin à accomplir le premier tour du monde de l’Histoire, il ne restait alors à son bord que trente-deux Européens, parmi lesquels un Normand et un Breton Comment se nommaient ces dix-neuf Français, dans quels lieux ont-ils vu le jour puis grandi ? Dans quelle mesure peuvent-ils être considérés comme français, dans un royaume encore en pleine phase d’unification ? Pourquoi, comment et dans quel contexte historique se sont-ils retrouvés à Séville ? Comment s’est déroulé leur périple, lesquels y ont survécu ?

Nous allons tenter de répondre à ces questions, en nous appuyant sur toutes les sources directes ou indirectes disponibles, documents d’archive, relations et chroniques d’acteurs ou témoins, travaux d’historiens. Nous pouvons déjà reconnaître à ces compagnons de Magellan du courage et un certain esprit d’aventure, pour s’être ainsi embarqués dans cette entreprise hors norme pour laquelle on prévoyait deux ans de vivres, un avitaillement inédit pour une flotte espagnole.