Le vieil homme et le désert, portrait de Théodore Monod

Karel Prokop (Ina, 1988, 58’)

18 mai 2009.
 
Théodore Monod
© Daniel Mordzinski

Théodore Monod, Ella Maillart, Anita Conti : ils ont illuminé les premières années du festival, d’une vivacité, d’une drôlerie, d’une jeunesse d’esprit étonnantes.
Théodore Monod rencontre le désert au cours d’une mission scientifique effectuée en Mauritanie entre décembre 1922 et novembre 1923. Ce jeune licencié en sciences naturelles tombe immédiatement amoureux des immensités de dunes et de caillasses, tout au mieux parcourues par des vents brûlants et quelques nomades. Théodore Monod retournera sans cesse dans le désert, « ce filtre, ce révélateur », au fil de multiples expéditions placées sous le signe de l’étude géologique. Il effectuera son dernier voyage à l’âge de 94 ans…
Le réalisateur Karel Prokop a eu la chance d’accompagner Théodore Monod au cours de ses deux derniers voyages pédestres dans le cœur du désert saharien. L’objectif du scientifique âgé de plus de 80 ans était de découvrir une météorite mystérieuse. En compagnie de quelques Touaregs et de leurs chameaux, Karel Prokop a partagé les réflexions de Théodore Monod sur la vie, la nature, la foi… autant de sujets fondamentaux, sublimés par la majesté du désert.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire

Les énigmes du trésor Corse

Constance Films/Arte/2014/52’ - 2014

L’histoire de ce trésor est digne d’un véritable thriller ! Un des plus importants trésors monétaires jamais trouvés au monde, plusieurs centaines de pièces d’or rarissimes, datées du III.ème siècle après J.C., dont certaines valent jusqu’à 400 000 €, découvert par quatre pêcheurs d’oursin corses il y a une vingtaine d’années. Après une première enquête judiciaire bâclée, l’enquête est enfin réouverte suite à des rumeurs faisant état de l’existence d’une autre partie du trésor : un plat en or unique au monde ! S’en suivront des mois de filatures et d’écoutes mobilisant plusieurs l’Office de Protection de Biens Culturels du SRPJ, Douanes, Gendarmerie, qui finiront par mettre la main sur le plat lors d’une opération digne d’un film policier. Michel L’Hour, le patron de l’archéologie sous-marine en France, après avoir récupéré le plat, se mêt à courir après une autre chimère : une statue en or massif de 32 kg, qui, elle aussi, devait faire partie du trésor Corse. Lors d’une opération secrète sur le lieu des premières découvertes, il n’a pas hésité à jouer du marteau-piqueur… avant de dégager le site… à la dynamite, sans rien trouver. Depuis, un mystérieux témoin a rapporté que les découvreurs de la statue se l’étaient partagée en la découpant en cinq morceaux. L’homme s’était vu attribuer la tête et pour en tirer un bénéfice, l’avait fondue pour vendre de l’or antique au poids... aux dentistes d’Ajaccio.