Lun. 15h15, Salle Sainte-Anne

Les Épiphaniques

5 juin 2022.
 

D’un pont, d’un foyer, de la rue, d’une caravane, du froid, du bruit, Anne Laure, Asma, Cathy, Emmanuelle, Jérôme connaissent ce que nous évitons de voir. Ils se nomment aussi Luna, Marc, Mickaël, Myriam, Thomas, Tiago et ont des choses à nous dire. Sur eux, autant que sur nous. Nous dire qu’ils ne sont pas que des cicatrices.
Avec Bruno Doucey, Massimo Dean, Yvon Le Men et l’équipage des Épiphaniques.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Indomptables

Emmanuelle Collas - 2024

« La défaite n’est pas une option. »

Un boxeur, champion du monde poids lourds, né dans les immensités de l’ex URSS, se bat pour son pays, l’Ukraine. Une petite Népalaise des contreforts de l’Himalaya, devenue enfant soldat, accède au sommet des courses d’endurance et remporte le Marathon du Mont-Blanc. Une femme se terre, comme tant d’autres habitants, dans un abri antiaérien aux abords de Marioupol, pour échapper aux frappes russes...

Trois personnages en quête de liberté, trois indomptables dont les chemins se croisent, inéluctablement, dans une furieuse envie de vivre.

Comment échapper à la vie que les autres, l’Histoire, les guerres ou l’idéologie, ont tracé pour nous ? Sous la plume de Bruno Doucey, romancier, poète et éditeur de poètes, l’esprit de résistance ne cède pas un pouce de terrain à la raison du plus fort. Avec Indomptables, l’écrivain nous offre un sublime roman sur l’effort, le dépassement de soi et la puissance de nos imaginaires.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Les continents sont des radeaux perdus : Tome 4, Un passeport pour la vie

Bruno Doucey - 2024

Quand Yvon Le Men parle de son enfance dans le Trégor, de son père trop tôt parti, de sa mère chevillée au réel, de la pauvreté, des galères et des guerres, la lumière dessine des rigoles sur son visage. Mon ami a alors le coeur à marée basse. Mais écoutez parler de poésie et de peinture, de Guillevic ou de Claude Vigée, de Millet, de Rembrandt ou d’Hokusai, accompagnez-le dans le récit de ses voyages, en Haïti, en Afrique ou en Chine, et vous verrez la marée battre les digues de la mélancolie. Quand la voile du poème se gonfle, Yvon n’est jamais seul à monter à bord. Il embarque les autres pour un voyage à travers mots, relie les pays et les langues, les terres et le ciel, les paysages immenses et les choses minuscules. Et s’il part, c’est pour revenir, le regard empli d’autres promesses.

« la main qui m’ouvre le chemin
dans ce pays où je me perds

m’est plus proche
que celle qui menace
dans mon pays où l’on se perd

dès que de l’autre côté de la route
qui relie nos villages
nos quartiers
dans notre ville
de notre pays

ils font de l’inconnu
un étranger. »