Soirée musicale : Michel Le Bris, Xavier Grall : Fils de rois, fils de rien

Soirée musicale : Sam. 4 juin à 20h30 - Théâtre Chateaubriand

31 mai 2022.

Rejoignez-nous pour une soirée de lecture musicale, en hommage à Michel Le Bris et à Xavier Grall, imaginée par Yvon Le Men.

 

« Michel Le Bris a écrit : « (…) et nos vaisseaux étaient de pierre et nous étions très bons », Xavier Grall : (…) les hommes meilleurs que leurs idées/et comme la haine est difficile ».
Ces mots, déjà, suffisent à les réunir sur scène, avec Dan Ar Braz, Titi Robin, Jérôme Crespel et moi-même qui les dirons, chanterons, guitares à la main, dans un même spectacle qui traversera leurs œuvres.

Ces mots donnent du baume au cœur en ces temps effroyables. Ces mots savent la haine et préfèrent la lumière. Ce qu’il y avait avant. Ce qu’il y aura après. Et entre les deux, le roman, le poème, le roman du poème né de la vie des fils de rois, des fils de rien.
Fils de rois, Fils de rien. Comme nous tous. »

Yvon Le Men

Samedi 4 juin à 20h30
Théâtre Chateaubriand / 12€.

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Les places seront également en vente au point billetterie pendant le festival.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Les continents sont des radeaux perdus : Tome 4, Un passeport pour la vie

Bruno Doucey - 2024

Quand Yvon Le Men parle de son enfance dans le Trégor, de son père trop tôt parti, de sa mère chevillée au réel, de la pauvreté, des galères et des guerres, la lumière dessine des rigoles sur son visage. Mon ami a alors le coeur à marée basse. Mais écoutez parler de poésie et de peinture, de Guillevic ou de Claude Vigée, de Millet, de Rembrandt ou d’Hokusai, accompagnez-le dans le récit de ses voyages, en Haïti, en Afrique ou en Chine, et vous verrez la marée battre les digues de la mélancolie. Quand la voile du poème se gonfle, Yvon n’est jamais seul à monter à bord. Il embarque les autres pour un voyage à travers mots, relie les pays et les langues, les terres et le ciel, les paysages immenses et les choses minuscules. Et s’il part, c’est pour revenir, le regard empli d’autres promesses.

« la main qui m’ouvre le chemin
dans ce pays où je me perds

m’est plus proche
que celle qui menace
dans mon pays où l’on se perd

dès que de l’autre côté de la route
qui relie nos villages
nos quartiers
dans notre ville
de notre pays

ils font de l’inconnu
un étranger. »

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Là où tu dors la nuit

Riveneuve - 2022

L’écriture du musicien-voyageur Titi Robin fait des allers-retours incessants entre l’intériorité de l’être et le monde. Elle exprime la société humaine et ses conflits, la violence des confrontations culturelles ou sociales et se mêle aux sentiments les plus enfouis. Par un effet d’écho ininterrompu et de miroir, elle rend mystérieuse et insaisissable la frontière entre ces deux pôles, cette ligne vibrante que l’auteur emprunte sans cesse sur le fil de la chair et de l’intime.

Ces textes puissants, l’auteur les récite lors de lectures musicales et certains sont repris dans l’album discographique Rebel Diwana. Au-delà des notes virtuoses, la poésie abolit les limites à la lumière des mots.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Un cri qui ne reprend jamais son souffle

La rumeur libre - 2022

Suivis de Poèmes de la main gauche.

« Raconter mon histoire, à travers deux épisodes sentimentaux. En l’occurrence, pour Poèmes de la main gauche, l’écriture s’est faite a posteriori, donc véritablement un récit d’une histoire révolue, un regard en arrière, un journal rédigé en différé. Sans doute un point de vue plus objectif que pour Un cri qui ne reprend jamais son souffle, qui lui a été écrit dans le vif du vécu. C’est assez fascinant de constater comme on veut se souvenir d’abord des belles choses et comme on aborde la réalité avec un regard incomplet. Et c’est un vrai paradoxe parce qu’en même temps, on s’emploie à mettre toute l’authenticité possible dans la forme écrite, toute l’essence brute de la vérité, mais d’une vérité choisie, malgré soi… Un cri qui ne reprend jamais son souffle relate un passage de ma vie où j’ai rencontré et aimé une femme affectée d’un syndrome bipolaire. La réalité des ces jours était construite comme des montagnes russes, avec des envolées hors gravité et des plongeons vers l’abîme, des heures de pur bonheur et d’autres où la vie se faisait violente. Une évocation partisane de la réalité. »

extrait de Un cri qui ne reprend jamais son souffle,
conversation (finale) avec Thierry Renard.