Nous

Alice DIOP (Athénaïse/2020/115’)

11 mai 2022.
 

Au lendemain de la manifestation du 11 janvier 2015 en réaction aux attentats, Alice Diop se questionne sur cette foule majoritairement blanche alors que Libération titre en une « Nous sommes un peuple ». Elle part alors à la rencontre de tous ces « autres » qui ne sont pas sur la photo, en suivant la ligne B du RER. Ce périple met en lumière un territoire contrasté et esquisse un portrait choral de Franciliens saisis dans leur quotidien. Devant la caméra défilent visages et paysages de banlieue, pavillons avec jardins et grands ensembles, composant envers et malgré tout une vacillante mémoire collective.


La bande-annonce

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire

Vers la tendresse

Les films du Worso - 2016

Ce film est une exploration intime du territoire masculin d’une cité de banlieue. En suivant l’errance d’une bande de jeunes hommes, nous arpentons un univers où les corps féminins ne sont plus que des silhouettes fantomatiques et virtuelles. Les déambulations des personnages nous mènent à l’intérieur de lieux quotidiens (salle de sport, hall d’immeuble, parking d’un centre commercial, appartement squatté) où nous traquerons la mise en scène de leur virilité ; tandis qu’en off des récits intimes dévoilent sans fard la part insoupçonnée de leurs histoires et de leurs personnalités.


Revue de presse :

« De la violence misogyne à la possibilité d’aimer : tel est le mouvement ascendant de Vers la tendresse, film d’une grande beauté et porteur d’espoir. »
François Ekchajzer, Télérama

« La jeune cinéaste Alice Diop aime poser son regard sur les zones en lisière. Son court métrage "Vers la tendresse", (…) explore l’intimité amoureuse de quatre jeunes hommes de la banlieue parisienne. Une réussite cinématographique. »
Sylvie Braibant, TV5 Monde