lundi 15:00-16:00

Un poème est passé #2

Avec : Terez BARDAINE, Eric SARNER, Thierry RENARD, Alexis GLOAGUEN

20 mai 2021.
 

Une anthologie née d’une situation exceptionnelle – que nous souhaiterions garder en mémoire comme quelque chose d’exceptionnel, dans le sens d’absence de répétition. De cette situation est né un besoin de rester en contact. Quelque chose en nous voulait continuer à faire société. Sans rencontre possible, il nous fallait garder ce qui donne à penser, à imaginer, inventer, créer. Cet ouvrage est né d’une impérieuse nécessité. Des sources de l’amitié, tout d’abord. D’une certaine idée de la générosité, ensuite. Une anthologie unique, réunissant des textes arrivés d’un peu partout et contribuant à améliorer notre trop humaine condition. La poésie est partout présente ici, dans chaque phrase, dans chacun des vers proposés.
La poésie est, dorénavant, pour nous comme pour l’ensemble des auteurs rassemblés dans ce livre, l’un des plus fréquents et, cependant, des plus inhabituels surnoms de la vie. Deux rencontres autour de l’anthologie « Un poème est passé » établie par Yvon Le Men et Thierry Renard.
Avec Fabienne Swiatly, Jérôme Crespel, Katerina Aposto- lopoulou et Thierry Renard (le samedi.), Terez Bardaine, Éric Sarner et Yvon Le Men (le lundi.)

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Le désir : Aux couleurs du poème

Bruno Doucey - 2021

« A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles… » Pour le 23e Printemps des Poètes, les Éditions Bruno Doucey ont suivi la voie ouverte par Rimbaud parce que le désir donne des couleurs à la vie. Dans cette anthologie qui rassemble des poètes français et étrangers, contemporains pour la plupart : un désir blanc de silence, d’absence et d’éternité ; un désir jaune de fraîcheur, d’éveil et de rayonnement ; le rouge désir des lèvres qui s’unissent et du sang qui pulse en nos veines ; un désir bleu de voyage, d’espace et de mer… Sans omettre ces orangers qui font aimer la pulpe de la vie, ou le désir obscur, né des profondeurs de la nuit, que tant d’êtres ont approché dans une brûlure. 88 poètes, dont la moitié sont des femmes… Et la main verte de Thierry Renard et Bruno Doucey lorsqu’il s’agit de satisfaire notre désir de poèmes.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Coeur de cobalt - Écrire sur l’art

Diabase - 2024

Les rencontres avec des artistes vivants et leurs univers m’apportèrent beaucoup. Elles me sortirent de la solitude de l’écrivain, d’un monde entièrement construit et truellé en intérieur de coquille, autant que des tentations de l’égo. Je pus écouter les points de vue d’autres créateurs.

Écrire sur l’art, c’est […] avancer du regard dans un espace : s’y reconnaître et l’habiter. Comme sur un sol, on peut s’arrêter dans un tableau ou accélérer, modifier l’angle de vue et la mesure, sélectionner ce qui nous touche, dans une démarche affective et sans chercher à être complet. L’œuvre fût-elle abstraite, cela ne change rien.

C’est faire le pari que, par un pouvoir évocateur, les mots restituent la vision. Il faut aussi que, ainsi que les œuvres elles-mêmes, ils évoquent plus que la peinture : l’amour, la mort, les échéances de la vie.

Alexis Gloaguen

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Déchiffrée par les lettres

La rumeur libre - 2021

Dans cette collection, les recueils ont la particularité d’être tous suivis d’un entretien en fin d’ouvrage entre l’auteur(e) et Thierry Renard, directeur de collections

Dans Déchiffrée par les lettres, Terez Bardaine aborde tous les sujets propres à la nature humaine. Elle se tient debout sur le fil de langue, funambule-poète, pour revendiquer ses appartenances, pour affirmer ses convictions et pour avouer ses passions.

Comme il est indiqué dans sa courte notice biographique, Terez Bardaine est née et a grandi près de Fougères en Bretagne. Et elle vit aujourd’hui à Morlaix, dans le Finistère. Elle s’est tournée, au mitan de sa vie professionnelle, vers le métier d’écoutant-biographe et vers l’écriture littéraire. On peut donc affirmer sans tricherie que Terez Bardaine est une auteure à part entière. Déchiffrée par les lettres est cependant son premier recueil de poèmes.

Dans l’entretien qu’elle donne en fin de volume à Thierry Renard, Terez Bardaine se confie : « J’ai le sentiment d’être arrivée au maintenant ou jamais où le dernier pas à faire pour que le poème s’inscrive sur la page est d’une facilité déconcertante, à l’opposé de ma prose qui est un véritable champ de bataille. » En effet, ses poèmes sont écrits dans une langue simple, directe, car il s’agit à chaque fois de faire mouche, avec les mots les plus justes, en utilisant un langage ordinaire, fluide et familier.

Dans Déchiffrée par les lettres, Terez Bardaine aborde tous les sujets propres à la nature humaine. Elle se tient debout sur le fil de langue, funambule-poète, pour revendiquer ses appartenances, pour affirmer ses convictions et pour avouer ses passions.

Depuis quelques années, elle passe par la scène pour la mise en voix et en musique de ses textes. Elle anime également des ateliers en lien avec ses différentes expériences d’écriture. Ses poèmes semblent avoir tous été écrits à voix haute.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

99 codas : (sans récits)

La rumeur libre - 2023

La coda (en italien la queue) définit en musique une période musicale, vive et brillante, qui termine un morceau, en chorégraphie elle désigne la Troisième et dernière partie d’un pas de deux et par analogie, la coda désigne la partie terminale d’un écrit.


Les 99 codas d’Eric Sarner sont donc 99 parties terminales de 99 textes qui restent à écrire, ou alors les 99 variantes terminales d’une même histoire ?

En haut des marches
Elle entrouvrit la porte du grenier
Du plafond
Pendait un mannequin en bois articulé
Retenu par un câble d’acier