Océans, quel avenir ?

Avec Isabelle AUTISSIER, Jacques GAMBLIN, Erik ORSENNA, Jean-François GHIGLIONE, Chris BOWLER, Martin HERTAU

19 juin 2019.
 

Avec Isabelle AUTISSIER, Jacques GAMBLIN, Erik ORSENNA, Jean-François GHIGLIONE, Chris BOWLER, Martin HERTAU
Animé par Jean-Antoine LOISEAU

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Le naufrage de Venise

Stock - 2022

Venise la belle, Venise la superlative, ses accumulations de palais, de places, de canaux, d’églises et de raffinements divers, n’a pas résisté. Une vague, une seule, gigantesque et mortifère, a suffi à l’engloutir tout entière et à réduire sa magnificence à néant. Le système MOSE (Moïse), savante et impérieuse combinaison de soixante-dix-huit écluses installées à grands frais et supposées – comme le prophète – apprivoiser les eaux capricieuses de la lagune, a bel et bien failli. La ville est détruite, les victimes innombrables. Noyée la Sérénissime ! Submergée la Cité des masques !
Avant ce cataclysme tant redouté, la famille Malegatti se déchire depuis longtemps face à la menace. Guido, le père, entrepreneur sorti du rang et conseiller aux affaires économiques de la ville, ne jure que par le tourisme de masse et le MOSE tutélaire. Maria Alba, son épouse, descendante des Dandolo de Cantello, a contre elle, comme la Venise qu’elle vénère, de se satisfaire de ses habitudes de belle endormie. Léa, leur fille, a 17 ans seulement mais des dispositions de boutefeu et des inclinaisons de Lolita pas forcément innocentes mais résolument militantes.

Au gré d’un roman haletant, Isabelle Autissier a choisi ces trois guides si particuliers pour rapporter les charmes et les outrances d’une Babel en sursis. Et fait siennes leurs convictions et leurs contradictions pour anticiper un désastre environnemental on ne peut plus réaliste. Conteuse hors pair doublée d’une conscience écologique éclairée, l’ex-navigatrice conduit cette fable à sa guise jusqu’à la transformer en un cauchemar entêtant.


 

DERNIER OUVRAGE

 
Théâtre

Je parle à un homme qui ne tient pas en place

- 2018

Correspondance avec avec le navigateur Thomas Coville

Que dire à un homme en mer qui se bat contre les dépressions, les anticyclones et les secondes ? Que dire chaque jour à un homme qui fait de cette victoire un enjeu vital ? Que dire en silence, en absence ? Quelle place prendre sur ce bateau ? Que dire de soi, que dire de lui, que lui dire à lui ? Que se dit-on à soi en disant à l’autre ? Répondra-t-il ?

« On ne peut pas raconter un voyage. C’est une autre solitude, celle de ne pouvoir raconter. »

Un homme à terre écrit à un homme en mer. Sur son trimaran de trente mètres, Thomas Coville tente de battre le record du tour du monde à la voile en solitaire. Jacques Gamblin tente de trouver les mots qui soutiennent et encouragent. C’est la rencontre de deux hommes. Des hommes de doute, de passion, de quête et de conquête qui ont en commun l’amour de la mer, l’humour comme élégance et l’audace comme raison de vivre.