Vendredi 7 juin : en avant pour les lycéens et apprentis bretons
6 juin 2019.
Le 7 juin ce sont les lycéens et les apprentis venus de toute la Bretagne qui ont découvert en avant-première le festival. Au programme : découverte des activités de la goélette Tara, rencontres, projection et visite du Salon du livre.
Après plusieurs mois de travail sur les œuvres d’André Bucher (La Vallée Seule, Le mot et le reste), Catherine Poulain (Le Grand Marin, Éditions de l’Olivier), Olivier Truc (Le Dernier Lapon, Métailié) et Thomas Vinau (Le Camp des autres, Alma), sur le thème "L’animal, la nature et nous", les lycéens les ont enfin rencontrés et découvrir les meilleurs travaux présentés. Le cahier des charges était celui-ci : nous proposer un carnet de bord, véritable travail d’analyse et d’appropriation des romans mais aussi travail collectif et créatif autour d’un univers.
Les élèves ont fait preuve d’une grande inventivité et nous ont proposé des travaux d’une belle variété ! Nous leur avons préparé une petite surprise... Pour les meilleurs carnets de bords, la récompense n’est autre qu’une visite de la goëlette Tara, à quai durant la journée.
Chaque classe passera un moment privilégié d’échange avec l’auteur sur lequel elle a travaillé et découvrira le Salon du Livre. Ensuite selon leur planning les élèves pourront visionner le documentaire Tara, l’odyssée du corail suivi d’un échange avec Xavier Bougeard, responsable des actions éducatives pour Tara Expéditions ou encore rencontrer Stéphane Durand, explorateur et scientifique, collaborateur sur des documentaires bien connus du grand public (Océans, Le peuple migrateur ... ). Certaines classes découvriront l’exposition J.-C. Denis, La couleur des antipodes à la Grande Passerelle et admireront les superbes originaux du bédéiste plusieurs fois primé à Angoulême.
Riche en émotions, cette journée autour du thème "L’animal, la nature et nous" ne manquera pas d’éveiller les consciences et permettra aux lycéens et apprentis bretons une belle découverte du festival, en avant-première !
DERNIER OUVRAGE
Romans
Un Court instant de grâce
Le Mot et le reste, 2018 - 2018
Avec la complicité des saisons et des éléments qui ne comptent pas se plier aux règles que les hommes croient leur imposer, Émilie s’occupe tant bien que mal d’une terre qui se mérite, dernière gardienne des lieux depuis la mort de son mari et le départ de son fils. Ce quotidien solitaire bascule avec le retour providentiel de son amour d’enfance, Victor, et l’arrivée d’entrepreneurs bien décidés à décimer la forêt environnante pour nourrir un gargantuesque projet de centrale à biomasse ironiquement loué comme écologique. S’ensuivra une lutte, un réveil de la vallée et de ses protagonistes qui se pensaient endormis, entre intérêts politiques, prises de conscience, paresse intellectuelle et résistances acharnées. Chacune et chacun jouera son rôle et donnera au récit sa force, à l’image de l’indomptable montagne de Palle qui domine les lieux et tire sa beauté de ses contrastes.
- « André Bucher dit l’éveil et la fierté à défendre sa terre, dans un récit somptueux de maîtrise et de poésie… C’est beau… Intensément beau ! » Mathieu Lartaud, Decitre Grenoble
- « Porté par une grâce tellurique et poétique, Un court instant de grâce fait souffler un vent de révolte, balayant les contre-sens environnementaux, appelant à l’éveil d’une conscience plus écologique et citoyenne. » Marie Laure Soetaert, Le Suricate (6 janvier 2019)
DERNIER OUVRAGE
Romans
Le Cœur blanc
L’Olivier, 2018 - 2018
Pour Rosalinde, c’est l’été de tous les dangers. Dans ce village où l’a menée son errance, quelque part en Provence, elle est une saisonnière parmi d’autres. Travailler dans les champs jusqu’à l’épuisement ; résister au désir des hommes, et parfois y céder ; répondre à leur violence ; s’abrutir d’alcool ; tout cela n’est rien à côté de ce qui l’attend. L’amitié – l’amour ? – d’une autre femme lui donne un moment le sentiment qu’un apaisement est possible. Mais ce n’est qu’une illusion.
- « Les mots sont d’une rare beauté, prose rugueuse, frontale, charnelle, traversée d’éclairs et d’images à la force poétique éblouissante. Le roman trouve in fine sa dimension tragique, le souffle qui le porte depuis les premières lignes s’amplifie, âpre et puissant. Catherine Poulain signe une nouvelle fois un très grand livre, formidablement vivant. » Télérama
- « Entre fièvre et fatigue, ce roman aux accents de vérité est viscéralement féministe. » Le Monde
- « l’attrait de ce livre est dans ses dialogues essoufflés, privés de ponctuation, dans cette écriture au corps-à-corps, qui dénude les âmes de façon abrupte. » La Vie
DERNIER OUVRAGE
Romans
Les chiens de Pasvik
Anne-Marie Métailié - 2021
Ruoššabáhkat, « chaleur russe », c’est comme ça qu’on appelait ce vent-là. Ruoššabáhkat, c’est un peu l’histoire de la vie de Piera, éleveur de rennes sami dans la vallée de Pasvik, sur les rives de l’océan Arctique. Mystérieuse langue de terre qui s’écoule le long de la rivière frontière, entre Norvège et Russie. Deux mondes s’y sont affrontés dans la guerre, maintenant ils s’observent, s’épient.
La frontière ? Une invention d’humains.
Des rennes norvégiens passent côté russe. C’est l’incident diplomatique. Police des rennes, gardes-frontières du FSB, le grand jeu. Qui dérape. Alors surgissent les chiens de Pasvik.
Mafieux russes, petits trafiquants, douaniers suspects, éleveurs sami nostalgiques, politiciens sans scrupules, adolescentes insupportables et chiens perdus se croisent dans cette quatrième enquête de la police des rennes.
Elle marque les retrouvailles – mouvementées – de Klemet et Nina aux confins de la Laponie, là où l’odeur des pâturages perdus donne le vertige.
Olivier Truc nous raconte le pays sami avec un talent irrésistible. Il sait nous séduire avec ses personnages complexes et sympathiques. Et, comme dans Le Dernier Lapon et La Montagne rouge, il nous emmène à travers des paysages somptueusement glacés.
DERNIER OUVRAGE
Récit
Le récit des gouffres
Le Castor Astral - 2022
« Nous sommes là nous aussi, au fond du trou,
au fond de la nuit, au fond des gouffres
pour abreuver de nos larmes les fourmis. »
Thomas Vinau explore ici les abîmes de l’enfance et de la solitude.
Dans ce récit hanté par les fantômes et les ombres mystérieuses, l’imagination et la littérature sont les seules échappatoires.
L’enfant grandit dans l’ombre de son père, le gouffre devient alors un refuge à la fois effrayant et rassurant. Il s’évade dans son jardin secret où la nature reprend ses droits. Il navigue à travers les contes et la poésie d’Emily Dickinson.
Cependant, l’enfant va devoir abandonner l’ombre d’Emily et laisser derrière lui ce monde imaginaire qu’il a construit depuis l’enfance pour accomplir une quête initiatique.
Thomas Vinau signe une ode à la nature lumineuse et intime ! Un hommage à l’oeuvre d’Emily Dickinson et aux contes traditionnels.