Sam. 14h, Vauban 1 / Dim. 18h, Vauban 5

Journée mondiale des océans

4 juin 2019.
 

La journée mondiale des océans lancée par l’Unesco, le samedi 8 juin, aura cette année pour thème « océan propre » – pour rappeler que les océans jouent un rôle primordial dans notre subsistance. Rendez-vous avec la Fondation Tara Océan qui par ses missions scientifiques étudie l’impact de l’homme sur les océans. Sa goélette sera à quai dès le 5 juin pour rencontrer les lycéens et collégiens des journées scolaires et jusqu’au 8 juin (visites 10h30-12h et 14h-17h30, inscription sur notre site).

Pour en parler : le film Tara, l’odyssée du corail de Pierre de Parscau, qui raconte une expédition dans l’Océan Pacifique pour percer le mystère du corail, cet animal mystérieux dont la vie n’a jamais été autant menacée. Suivi d’une rencontre intitulée « Océans, quel avenir ? » avec Érik Orsenna qui a depuis longtemps trempé son porte-plume dans l’eau salée. Isabelle Autissier, présidente pour la France du WWF Nature, et Jacques Gamblin qui a, comme beaucoup d’artistes, pris part au projet à bord de Tara. Et les membres de l’équipe : Martin Hertau, capitaine de la goélette, Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS, directeur scientifique de la Mission microplastiques 2019 et Chris Bowler, chef de l’équipe Génomique des Plantes et Algues à l’Institut de Biologie de l’École normale supérieure, coordinateur scientifique de l’expédition Tara Océan. Sam. 14h, Vauban 1

Et une autre projection : Tara, l’archipel des rois de Pierre de Parscau. Plongez dans une aventure scientifique au coeur de la biodiversité unique de l’archipel de Wallis et Futuna. Dim. 18h, Vauban 5

 

DERNIER OUVRAGE

 
Beaux livres

Il était une fois la Terre - La petite histoire et les mystères de notre planète

Gallimard - 2023

En 50 chapitres courts, Pierrick Graviou et Erik Orsenna offrent au lecteur une histoire de la Terre, de ses roches, de ses premiers occupants, de leur évolution, et enfin de l’humanité. « Il était une fois la Terre, bien avant la Terre… Car pour bien comprendre l’extraordinaire histoire de notre planète, il faut remonter aux origines de l’Univers, à la source de la matière.
Cette matière qui constitue notre sous-sol, l’eau, l’air, les plantes, les animaux, mais également le papier de ce livre, ses deux auteurs, ses lectrices et ses lecteurs. Il était une fois…
Voici donc une belle histoire, la mère de toutes les histoires. Attachez vos ceintures ! Le voyage que nous vous proposons va vous conduire loin, très loin, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, de l’infiniment vieux à l’infiniment jeune… »


 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Le naufrage de Venise

Stock - 2022

Venise la belle, Venise la superlative, ses accumulations de palais, de places, de canaux, d’églises et de raffinements divers, n’a pas résisté. Une vague, une seule, gigantesque et mortifère, a suffi à l’engloutir tout entière et à réduire sa magnificence à néant. Le système MOSE (Moïse), savante et impérieuse combinaison de soixante-dix-huit écluses installées à grands frais et supposées – comme le prophète – apprivoiser les eaux capricieuses de la lagune, a bel et bien failli. La ville est détruite, les victimes innombrables. Noyée la Sérénissime ! Submergée la Cité des masques !
Avant ce cataclysme tant redouté, la famille Malegatti se déchire depuis longtemps face à la menace. Guido, le père, entrepreneur sorti du rang et conseiller aux affaires économiques de la ville, ne jure que par le tourisme de masse et le MOSE tutélaire. Maria Alba, son épouse, descendante des Dandolo de Cantello, a contre elle, comme la Venise qu’elle vénère, de se satisfaire de ses habitudes de belle endormie. Léa, leur fille, a 17 ans seulement mais des dispositions de boutefeu et des inclinaisons de Lolita pas forcément innocentes mais résolument militantes.

Au gré d’un roman haletant, Isabelle Autissier a choisi ces trois guides si particuliers pour rapporter les charmes et les outrances d’une Babel en sursis. Et fait siennes leurs convictions et leurs contradictions pour anticiper un désastre environnemental on ne peut plus réaliste. Conteuse hors pair doublée d’une conscience écologique éclairée, l’ex-navigatrice conduit cette fable à sa guise jusqu’à la transformer en un cauchemar entêtant.


 

DERNIER OUVRAGE

 
Théâtre

Je parle à un homme qui ne tient pas en place

- 2018

Correspondance avec avec le navigateur Thomas Coville

Que dire à un homme en mer qui se bat contre les dépressions, les anticyclones et les secondes ? Que dire chaque jour à un homme qui fait de cette victoire un enjeu vital ? Que dire en silence, en absence ? Quelle place prendre sur ce bateau ? Que dire de soi, que dire de lui, que lui dire à lui ? Que se dit-on à soi en disant à l’autre ? Répondra-t-il ?

« On ne peut pas raconter un voyage. C’est une autre solitude, celle de ne pouvoir raconter. »

Un homme à terre écrit à un homme en mer. Sur son trimaran de trente mètres, Thomas Coville tente de battre le record du tour du monde à la voile en solitaire. Jacques Gamblin tente de trouver les mots qui soutiennent et encouragent. C’est la rencontre de deux hommes. Des hommes de doute, de passion, de quête et de conquête qui ont en commun l’amour de la mer, l’humour comme élégance et l’audace comme raison de vivre.