Sam. 16h45, Grande Passerelle (Médiathèque)
Les temps forts de la Grande Passerelle
24 mai 2019.
Écrits de nature
Rencontre avec Stéphane Durand et Thomas Vinau à 10h30.
Les mots sont nos demeures, les mots sont des migrants
Les débats sur la langue suscitent immédiatement des réactions passionnées, preuve que s’y joue quelque chose d’essentiel. Les mots, oui, sont nos demeures. Mais ils nous jouent aussi des tours, ignorent les frontières, les passeports, les permis de séjour, nouent des liaisons inattendues, enfantent des mots nouveaux, et rien, semble-t-il, ne parvient à les assigner à demeure. Libres, donc, insolents : vivants. Avec Dany Laferrière et Erik Orsenna, tous deux membres de l’Académie française, et Alain Borer, défenseur inlassable de la langue française (De quel amour blessée, Gallimard).
14h00
Pourquoi écrire des nouvelles ?
Rencontre à 15h15 avec Christiane Vadnais, Marie Charvet, Patrice Franceschi.
Remise du concours de nouvelles 2019
« PRENDRE SON ÉLAN » AVEC VALÉRIE ZENATTI
« Je ne sais pas s’il existe de bons conseils pour écrire, comme j’ignore s’il existe de bons conseils pour vivre, je crois profondément que chacun doit chercher et trouver sa voie (et sa voix). Mais je peux dire que l’élan me semble être quelque chose de très important, pour vivre comme pour écrire. Prendre son élan, c’est un moment où l’on rassemble ses forces, on retient son souffle et déjà dans cet instant quelque chose du futur est contenu, et il ne demande qu’à se déployer. Je dis souvent que si j’écris aussi pour les enfants et les adolescents, c’est parce que c’est un âge où l’on prend son élan, chargé de doutes et de rêves, de craintes et d’espoirs. L’élan, c’est un moment d’audace, d’imagination, d’inconscience. C’est ce qui doit permettre au corps de courir, à des phrases de s’épanouir. C’est un moment où l’on doit se faire confiance, et oser se surprendre. Si vous êtes les premiers à être surpris par ce que vous aurez écrit, le pari de l’écriture sera gagné ».
Valérie Zenatti, Marraine du Concours de nouvelles
Pour cette 30e édition du Festival, le concours a une nouvelle fois su mobiliser les jeunes écrivains. Organisé pour les jeunes de 11 à 18 ans, ce concours d’ampleur nationale a éveillé l’intérêt de près de 6 000 plumes et près de 3 000 nouvelles nous sont ainsi parvenues. 60 sont primées au niveau académique et douze ont été retenues pour la finale nationale. Ces dernières seront publiées dans un recueil, édité et diffusé en septembre 2019 grâce au soutien de la MGEN. Les trois lauréates nationales, Lola Lassablière-Alkil, Anna Marcellin et Coline Journet seront conviées à Saint-Malo avec leur famille pour découvrir leur classement et partager un moment d’échange autour de leur nouvelle avec des membres du jury national.
Remise du prix à 16h
Le pouvoir du livre, culture et développement
Comment le livre peut être un facteur de développement en Afrique ? Avec Erik Orsenna, Sansy Kaba Diakité fondateur des « 72 heures du livre de Conakry », les autrices Ananda Devi (Prix des 5 Continents, Prix RFO, Prix Louis Guilloux, Prix du rayonnement de la langue et de la littérature française, Prix Ouest France…) et Isabelle Da Piedade, Paul de Sinety délégué général à la langue française et aux langues de France du Ministère de la culture et Remy Rioux, directeur général de l’AFD.
16h45
Ma vie en morceaux de Dominique A
Auteur, compositeur et interprète, figure phare de la scène musicale française, l’artiste se révèle poète en parolier de ses chansons servies par une voix douce et vibrante. Après un roman autobiographique, Regarder l’Océan (2015), il revient sur 26 de ses chansons, autant de fragments de vie, qui nous embarquent dans les coulisses de sa vie d’artiste. Parfois amusantes, souvent poignantes, ces histoires de genèse confirment la conviction de l’auteur : « L’écriture nous devance, elle en sait souvent plus que nous. »
18h15
DERNIER OUVRAGE
Beaux livres
Il était une fois la Terre - La petite histoire et les mystères de notre planète
Gallimard - 2023
En 50 chapitres courts, Pierrick Graviou et Erik Orsenna offrent au lecteur une histoire de la Terre, de ses roches, de ses premiers occupants, de leur évolution, et enfin de l’humanité. « Il était une fois la Terre, bien avant la Terre… Car pour bien comprendre l’extraordinaire histoire de notre planète, il faut remonter aux origines de l’Univers, à la source de la matière.
Cette matière qui constitue notre sous-sol, l’eau, l’air, les plantes, les animaux, mais également le papier de ce livre, ses deux auteurs, ses lectrices et ses lecteurs. Il était une fois…
Voici donc une belle histoire, la mère de toutes les histoires. Attachez vos ceintures ! Le voyage que nous vous proposons va vous conduire loin, très loin, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, de l’infiniment vieux à l’infiniment jeune… »
- « C’est un livre inattendu qui raconte la naissance de la Terre et qui réunit un géologue et un académicien. Cet homme, membre de l’Académie française, c’est le grand Erik Orsenna qui publie « Il était une fois la Terre » avec Pierrick Graviou, aux Editions Gallimard. Une terre qui a vécu de nombreux désastre climatique dans son Histoire avec la disparition de toutes les espèces vivantes par période. Sommes-nous les prochains dinosaures ? » France Inter
- « II a fallu près de cinq ans de travail pour y arriver. En 51 chapitres de deux à trois pages, c’est une aventure que l’on suit et pour laquelle on se passionne. Le scientifique a tout de même glissé quelques graphiques et schémas à la fin. Mais l’ouvrage s’adresse à tous les publics. » Le Trégor
- « Serge Bloch apporte sa sensibilité poétique à cette épopée comptable en milliards d’années. Des formes, des couleurs,des collages pour la raconter dans ce difficile équilibre de la liberté et de la rigueur. » DNA
- « Ce livre surprenant et ambitieux, qui raconte toute l’histoire de notre planète, du Big Bang, il y a 13,8 milliards d’années, à aujourd’hui, en un langage clair et sans fioritures, a son charme. Un tel récit pourrait se prêter à des envolées lyriques, mais les auteurs ont choisi de rester factuels, se permettant seulement une touche d’humour à l’occasion – et on ne peut que leur être reconnaissant pour ce choix ! » Espèces
DERNIER OUVRAGE
Romans
Le jour des caméléons
Grasset - 2023
Une île : Maurice, la narratrice du roman. Quatre personnages : un oncle las de la vie, sa nièce, unique lumière pour lui, une femme qui vient de quitter son mari, un chef de bande assoiffé de vengeance.
Une journée où tout va exploser : la cité, les haines, peut-être l’île. Enfin, d’étranges animaux qui attendent patiemment que les humains finissent de détruire ce qui leur reste – leur humanité, leur foyer – pour vivre seuls, en paix : les caméléons. Unité de lieu, de temps, d’action. Le compte à rebours est lancé, le drame peut commencer.
Mais reprenons. Le roman s’ouvre, la ville est à feu et à sang. Zigzig, le caïd meneur, tient dans ses bras une fillette ensanglantée. Les plus pauvres viennent de s’attaquer aux plus riches dans le centre névralgique de l’île : le shopping center, désormais en ruines. Au loin, un volcan gronde. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelques heures plus tôt, Zigzig partait avec les siens attaquer ses rivaux tandis que Sara regardait danser une femme libérée sur une plage abandonnée. L’île rembobine et nous raconte. On suivra tour à tour chacun des personnages jusqu’à ce que leur destin se mêle. On remontera aussi le cours de l’Histoire pour comprendre comment les peuples, les servitudes et les logiques du monde moderne ont saccagé cette terre de merveilles et divisé ses habitants.
Avec sa langue tour à tour tendre et ironique, tranchante et poétique, Ananda Devi nous emporte dans un roman impossible à lâcher pour nous plonger dans le chaos des hommes. Le destin est en marche. Mais dans cette histoire-là, ceux qu’on croit les plus féroces seront peut-être les seuls héros.
- « Toutes les pistes qu’elle creuse depuis quarante-cinq ans y convergent : la vision d’une île Maurice aux antipodes des clichés vendus aux touristes (Pagli, Gallimard, 2001) ; les existences marginales (La Vie de Joséphin le fou , Gallimard, 2003) ; les violences faites aux femmes (Eve de ses décombres et Le Sari vert , Gallimard 2006 et 2009) ; un art poétique et narratif, enfin, où la vérité se fait crue, le verbe incandescent – citons Danser sur tes braises (Bruno Doucey, 2020). Chez Devi, le lyrisme rend l’urgence prégnante – celle de voir, de dire, de se révolter. Et d’écrire, par cette poésie de la catastrophe, ce roman de feu et de cendres pour l’île « au corps saccagé », à « la beauté crépusculaire ». » Le Monde
- « Ananda Devi retourne sa prose comme une pelle. À chaque chapitre, elle épouse le point de vue de ses créatures, y compris celui du caméléon aux pattes atrophiées, pas moins répugnant que les milliardaires qui plongent leurs mains dans les caisses publiques, « l’esprit verrouillé », « le coeur vérolé », « l’argent chevillé au corps ». Ne changent-ils pas de couleur, eux aussi, au gré de leur voracité de prédateurs sans miséricorde ? » L’Humanité
- « L’autrice mauricienne de renom Ananda Devi raconte la réalité du colonialisme et de la violence sexiste dans son nouveau roman Le Jour des Caméléons à travers la narration de sa terre natale. » marie claire
DERNIER OUVRAGE
Témoignage
Conakry cité du livre
L’Harmattan - 2019
La capitale de la Guinée s’impose aujourd’hui comme un pôle de culture et de littérature La célébration du livre, des auteurs et de l’ensemble de la filière livre s’enracine toujours un peu plus pour devenir une véritable tradition entretenue par les 72 heures du livre ; cette animation initiée par l’équipe de l’Harmattan Guinée a soufflé sa dixième bougie en 2018 avec la clôture de l’événement culturel planétaire "Conakry capitale mondiale du livre 2017" voulu par l’Unesco. Ce double événement a été l’occasion de consigner émotions, impressions, ressentis ainsi que suggestions quant à l’avenir du livre et de la culture pour l’épanouissement des populations de Conakry, de la Guinée et du continent africain tout entier. C’est un défi immense mais accompagné par un enthousiasme porté par une énergie inépuisable pour que le rêve "Conakry cité du livre "devienne une réalité.
DERNIER OUVRAGE
Dans le faisceau des vivants
L’Olivier, 2019 - 2019
Le 4 janvier 2018, la mort d’Aharon Appelfeld plonge sa traductrice, Valérie Zenatti, dans un véritable état de choc.
Car leur relation n’était pas seulement celle d’un écrivain et de sa traductrice. C’était aussi celle d’un vieil homme et d’une jeune femme, de deux amis qui se parlaient sans cesse ; De quoi parlaient-ils ? D’écriture, de langues, d’amour, d’animalité, d’enfance. De la terreur d’être traqué. Ils partageaient aussi quelques silences.
Ne pouvant se résoudre à perdre cette voix dont l’écho résonne en elle, Valérie Zenatti cherche à la saisir par tous les moyens, suivant une trajectoire qui la conduira jusqu’en Ukraine, à Czernowitz, la ville natale d’Aharon.
Dans le faisceau des vivants révèle, à travers le récit d’une complicité rare, un portrait intime du plus grand écrivain qu’il fut. Aharon Appelfeld était l’une des voix les plus importantes de la littérature israélienne. Des jours d’une stupéfiante clarté, paru en janvier 2018, est son dernier roman paru en France. Valérie Zenatti est sa traductrice depuis Histoire d’une vie (prix Médicis étrager 2004).
- « Car Dans le faisceau des vivants est peut-être avant tout, outre son immense générosité, un livre sur cette faille imperceptible que d’autres – ici, Appelfeld – nous révèlent, et par laquelle nous les laissons nous pénétrer, nous irriguer, afin non pas d’être à jamais guéri de cette blessure, mais pour mieux en apprécier les palpitements. » Le Monde
- « Valérie Zenatti marche d’un endroit à l’autre, chemine à l’intérieur d’elle-même comme à la surface du globe, jusqu’à se lancer dans une folle expédition à Czernowitz, ville natale de son maître, où elle bute sur l’impossibilité de faire ressurgir un monde englouti, en dehors de l’écriture. C’est toute la splendeur de son entreprise littéraire personnelle. » Télérama
- « Son titre, rappel d’une prière juive, Et que son âme soit tissée dans le faisceau des vivants, est son art poétique : tisser ses propres mots à ceux d’Appelfeld, le célébrer, non sous la forme d’un hommage compassé et vain mais dans la vibration, « le faisceau » de souvenirs à jamais présents, de phrases qui demeureront des phares. Jamais Aharon l’homme et ami, jamais Appelfeld, l’écrivain, ne disparaîtront, ils sont dans le présent absolu des livres et des vivants. » Diacritik
DERNIER OUVRAGE
Romans
L’âme du violon
Grasset - 2019
Un vieux luthier Italien au XVIIème siècle, un tsigane orphelin qui vit de sa musique sur les chemins de la France des années 30, une jeune femme bohème qui rêve de voir un jour ses toiles exposées dans le Paris contemporain et un PDG infatigable dont le cœur n’est touché que par les airs classiques qui résonnent dans son bureau new-yorkais : si différents soient-ils, ces quatre personnages ont en commun, un objet, le violon.
Giuseppe lui a consacré sa vie, penché sur son établi jour après jour pour le compte d’un célèbre atelier italien ; un drame va le pousser à sortir de sa solitude et à transmettre son art à un jeune apprenti pour tenter de réaliser l’instrument parfait. Lazlo joue sans cesse de celui qu’il a reçu en seul héritage ; son incroyable talent lui permet d’en vivre et d’espérer un jour gagner cette Amérique dont on lui parle tant, et vers laquelle on le suivra.
Lucie se voit obligée de reprendre sa vie en main pour vendre l’instrument que sa grand-mère musicienne lui a confié afin de lui permettre d’acheter le matériel nécessaire à la préparation de sa première exposition. Un projet qui la mènera de Londres à Vichy, mais surtout loin de ses peurs. Et Charles se met à enquêter sur les traces de violons mystérieusement signés pour conquérir une musicienne qui a su, par son art, ré-enchanter son existence jusqu’ici réduite à des chiffres et des contrats. Il redécouvrira dans cette aventure les plaisirs simples de joies qui ne s’achètent pas.
De 1630 à nos jours en passant par l’entre-deux guerres, de la Lombardie aux gratte-ciels de New-York en passant par Paris et la Camargue, Marie Charvet lie ces quatre destins pour révéler l’âme d’un violon unique qui changera à jamais la destinée de nos quatre personnages.
En lutherie, l’ « âme du violon » désigne l’ultime pièce que dépose l’artisan au cœur de l’instrument et qui détermine sa sonorité et sa vibration. Dans ce roman choral, musical et léger, conçu comme une fugue à quatre voix et dont les chapitres déroulent en alternance les vies de chaque personnage, elle permet à l’auteur de faire résonner ensemble trois époques, plusieurs cultures et d’accorder ces destins bouleversés par un même instrument.
DERNIER OUVRAGE
Romans
Faunes
Alto - 2018
À une époque où la nature a été entièrement cataloguée, colonisée ou assujettie, on peut encore découvrir quelques espaces insoupçonnés à la lisière de la civilisation : des chemins effacés par la neige, des villages mauvais. Il faut rester à l’affût pour les débusquer.
Sinon il suffit de suivre Laura sur les routes menant à la brumeuse cité de Shivering Heights ou vers le hameau flottant au milieu d’un lac infesté de dangers sous-marins. Dans ces lieux fuyants, là où les histoires se tissent comme des constellations, cette biologiste embrasse la fulgurance de la nature comme les secrets de la science avec la force d’une conquérante et l’innocence d’une volontaire promise au sacrifice. Scientifique têtue, amoureuse inquiète, Laura mène un combat pour la survivance sans se douter que le brouillard estompe les frontières entre les humains et les monstres, que l’eau charrie des menaces qui enflent avec la pluie.
Il n’y aura pas de vivant sans dévoration.
Première œuvre fiévreuse, séduisante et imprévisible, Faunes dresse un inventaire fascinant de spécimens humains ballottés au gré d’instincts premiers.
- « Mais, au contraire des paysages souvent dévastés de la science-fiction, ce que propose ici Christiane Vadnais est une vision, en forme d’hommage aux rêves primitifs, celle de la vie qui s’adapte férocement, coûte que coûte, que ça nous plaise ou non. […] Voilà ici une fin du monde dynamique, qui rappelle qu’un nouveau en naîtra, aussi sauvage et vivant que l’ancien à ses débuts. […] Une nouvelle romancière qu’il faudra suivre. » La Presse
- « Faunes évoque tour à tour Ovide, Kafka et Wells, tandis qu’entrent en scène de fabuleuses créatures qui provoquent l’effroi lorsqu’elles émergent du dense brouillard ambiant. » Le Devoir
- « D’une beauté puissante, le premier ouvrage de Christiane Vadnais réussit à être à la fois un objet littéraire unique et une expression vibrante de son époque, une voix qui porte déjà loin. » La Recrue
DERNIER OUVRAGE
Essais
20 000 ans ou la grande histoire de la nature
Actes Sud, 2018 - 2018
Un voyage dans le temps et la nature !
Des armées de saumons à Strasbourg, des bancs de marsouins et d’esturgeons à Paris, des phoques par centaines sur les plages de Deauville et de Saint-Tropez, des troupeaux de baleines à Arcachon, des hardes d’aurochs à Clermont-Ferrand, des chamois et des bouquetins aux portes de Marseille, des récifs de posidonies et des ripisylves aux allures tropicales… La France nous accorde depuis 20 000 ans des spectacles naturels prodigieux que l’on a malheureusement détruits puis oubliés. C’est le syndrome de l’amnésie écologique : on n’imagine pas que la France fut d’une incroyable richesse naturelle et que cette surabondance fut longtemps la norme. Au contraire, c’est la rareté actuelle qui est exceptionnelle… Cet ouvrage invite les lecteurs à une étonnante plongée dans le temps à la découverte d’une nature nattendue. Écrit dans une langue alerte et légère, le livre fourmille d’anecdotes étonnantes sur la biologie et l’écologie de ces espèces ainsi que sur les hommes qui en ont été les témoins. De l’âge de glace à nos jours, ce grand voyage à travers le pays témoigne du potentiel de la France sauvage.
DERNIER OUVRAGE
Récit
Le récit des gouffres
Le Castor Astral - 2022
« Nous sommes là nous aussi, au fond du trou,
au fond de la nuit, au fond des gouffres
pour abreuver de nos larmes les fourmis. »
Thomas Vinau explore ici les abîmes de l’enfance et de la solitude.
Dans ce récit hanté par les fantômes et les ombres mystérieuses, l’imagination et la littérature sont les seules échappatoires.
L’enfant grandit dans l’ombre de son père, le gouffre devient alors un refuge à la fois effrayant et rassurant. Il s’évade dans son jardin secret où la nature reprend ses droits. Il navigue à travers les contes et la poésie d’Emily Dickinson.
Cependant, l’enfant va devoir abandonner l’ombre d’Emily et laisser derrière lui ce monde imaginaire qu’il a construit depuis l’enfance pour accomplir une quête initiatique.
Thomas Vinau signe une ode à la nature lumineuse et intime ! Un hommage à l’oeuvre d’Emily Dickinson et aux contes traditionnels.