Lundi à partir de 10h, Vauban 5
Algérie, une histoire en partage : Une matinée avec Karim Sayad
21 mai 2018.
Embrassant l’histoire des deux rives de la Méditerranée et s’emparant des non-dits de leur descendance, les Français Alice Zeniter, Jean-Marie Blas de Roblès, Jacques Ferrandez ou l’Algérien Yahia Belaskri font revivre de leur plume, sans tabou, cette histoire partagée. Et font bouger les lignes, comblent bien des blancs.
Des films : Karim Sayad nous présente ses deux films. Des moutons et des hommes, un portrait touchant d’une population divisée où il suit deux Algériens survivant tant bien que mal au sein d’une société de contrastes et de contradictions. Et Babor Casanova, à la suite d’Adlan et Terroriste qui naviguent dans leur quartier et rêvent au bateau qui leur permettra de fuir.
SANS OUBLIER : Dans les remous de vies bousculées, passé et présent se télescopent pour raconter l’Algérie contemporaine : Les bienheureux de Sofia Djama et En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui.
DERNIER OUVRAGE
Bande Dessinée
Suites algériennes (1962-2019) (Tome 2)
Casterman - 2023
Avec la montée du Front Islamique du Salut (FIS) durant les années 90, l’Algérie bascule dans la guerre civile et devient un terrain dangereux, surtout pour un journaliste français. Paul-Yanis va toutefois tenter le diable afin de sortir du placard où sa rédaction l’a enfermé, se refaire une réputation professionnelle... et retrouver Nour, la jeune femme rencontrée lors des manifs étudiantes de 1988 et dont il est sans nouvelle... Fin de partie forcément tragique pour le cycle que Ferrandez consacre à l’Algérie des 30 dernières années.
DERNIER OUVRAGE
Revue
Apulée 8 - Les Grandes Espérances
Zulma - 2023
Avec Les Grandes Espérances – titre provocateur en ces temps de guerres, d’attentisme climatique, d’ultralibéralisme et de colonialisme numérique –, Apulée #8 ouvre portes et fenêtres aux souffles de toutes les résistances, aux voix toujours renouvelées de la révolte, venues d’Iran, d’Ukraine, du Maghreb, ..., où des femmes et des hommes avides de justice et de liberté luttent au péril de leur vie contre les pires archaïsmes. C’est dans l’adversité redoutable que les mots d’espérance et de liberté s’incarnent au plus vif : quiconque s’oppose sans faillir, dans les manifestations, les prisons, les camps, au-devant des pires oppressions, peut en témoigner.
Existe-t-il une « fonction utopique » qui se situerait à l’avant de la conscience et des savoirs, quelque part dans l’inaccompli du désir et du rêve – le fameux Principe Espérance (Ernst Bloch) –, ou plus précisément un devenir en acte, porté par l’imaginaire des individus et des peuples en butte aux détresses de l’Histoire ? La poésie, l’art et les débats de ce nouvel opus d’Apulée configurent une insurrection à feu couvert afin que l’espérance garde plus que jamais l’âpre saveur de la vie.
DERNIER OUVRAGE
Revue
Apulée 8 - Les Grandes Espérances
Zulma - 2023
Avec Les Grandes Espérances – titre provocateur en ces temps de guerres, d’attentisme climatique, d’ultralibéralisme et de colonialisme numérique –, Apulée #8 ouvre portes et fenêtres aux souffles de toutes les résistances, aux voix toujours renouvelées de la révolte, venues d’Iran, d’Ukraine, du Maghreb, ..., où des femmes et des hommes avides de justice et de liberté luttent au péril de leur vie contre les pires archaïsmes. C’est dans l’adversité redoutable que les mots d’espérance et de liberté s’incarnent au plus vif : quiconque s’oppose sans faillir, dans les manifestations, les prisons, les camps, au-devant des pires oppressions, peut en témoigner.
Existe-t-il une « fonction utopique » qui se situerait à l’avant de la conscience et des savoirs, quelque part dans l’inaccompli du désir et du rêve – le fameux Principe Espérance (Ernst Bloch) –, ou plus précisément un devenir en acte, porté par l’imaginaire des individus et des peuples en butte aux détresses de l’Histoire ? La poésie, l’art et les débats de ce nouvel opus d’Apulée configurent une insurrection à feu couvert afin que l’espérance garde plus que jamais l’âpre saveur de la vie.
DERNIER OUVRAGE
Romans
L’Art de perdre
Flammarion - 2017
L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.
Revue de presse
- “C’est l’œuvre d’une romancière qui a déjà montré la puissance de son imagination […] L’Art de perdre change encore de dimension. A trop le résumer, on le réduit aux péripéties de l’histoire et de la politique. Mais il est très riche, les personnages pensent, aiment, souffrent : beaucoup de chair, beaucoup de vie.” (Claire Devarrieux, Libération)
- "Alice Zeniter déploie son récit avec une maîtrise narrative incontestable, transformant l’Histoire – de la conquête de l’Algérie à nos jours – en saga familiale efficace." (Elisabeth Philippe, Bibliobs)
- “Dans ce livre qui a le souffle d’une saga, Alice Zeniter réussit à dire toute la complexité avec laquelle la vie des individus se trame dans l’histoire, et, ce faisant, elle installe avec une force tranquille les harkis dans l’histoire littéraire.” (Raphaëlle Leyris, Le Monde)
DERNIER OUVRAGE
Des moutons et des hommes
Alger, 2016. Habib, 16 ans, rêve de devenir vétérinaire. Mais alors qu’il a arrêté l’école, il décide d’entraîner un bélier nommé El Bouq espérant en faire un champion de combats de moutons. Samir, 42 ans, n’a plus d’autres rêves que de survivre aux difficultés de son quotidien en vendant des moutons pour gagner un peu d’argent.