Avec Eirikur Örn Norddahl, Martin Caparros, Luis Sepulveda
Animé par Kerenn Elkaim
Avec Eirikur Örn Norddahl, Martin Caparros, Luis Sepulveda
Avec Eirikur Örn Norddahl, Martin Caparros, Luis Sepulveda
Animé par Kerenn Elkaim
Les 63 pièces d’or de la collection du Croissant de Lune Errant ont été volées par les nazis. Après quarante ans de sommeil, à la chute du mur de Berlin, elles réapparaissent en Patagonie et la course-poursuite commence entre la Lloyd Hanséatique et les anciens agents de la Stasi.
La Lloyd a un atout majeur : Juan Belmonte. Il porte un nom de torero et un lourd passé de guérillero de toutes les révolutions perdues de l’Amérique latine. La Lloyd ne lui a pas laissé le choix : partir à la recherche des pièces d’or ou perdre Véronica, son unique raison de vivre, brisée par la torture.
Dans cette course au trésor vers la Patagonie, Belmonte retrouve un Chili où le poids du silence n’a pas enterré la profonde humanité des habitants du bout du monde. Luis Sepûlveda montre une fois encore qu’il est un extraordinaire raconteur d’histoires.
Traduit de l’espagnol (Chili) par François Maspero
Revue de presse :
Futur proche, bienvenue dans la surVeillance : les caméras sont partout, impossible de se déconnecter. Au royaume de la transparence, tout ce qui est caché est suspect.
Áki et Lenita viennent de se séparer et se vengent par personnes interposées en se livrant à toutes sortes d’expériences sexuelles sous l’œil attentif des webcams. Tous deux écrivains, ils achèvent chacun leur roman. Un roman unique. Qui fera date.
À Isafjördur, le soleil de minuit commence à pâlir et les mystérieuses coupures d’électricité se multiplient, privant les habitants des joies du voyeurisme ; un groupe d’étudiants en arts squatte une ancienne usine de crevettes en cultivant des projets louches ; les autorités sévissent, pas toujours raisonnable"
Dystopie contemporaine, Heimska est une satire vibrante de notre addiction à la vie des autres, de notre obsession de la transparence, de notre vanité sans bornes. Norðdahl passe le monde à la moulinette : l’art, l’amour et la politique sont autant d’illusions narcissiques qu’il convient de déboulonner avec une joie féroce.
Traduit de l’islandais par Éric Boury
Revue de presse
Ce roman noir mené de main de maître par l’excellent Martín Caparrós se lit comme le récit d’une quête, celle de Carlos, ex-militant de l’extrême gauche argentine que la dictature a broyé, lui dérobant à la fois ses croyances politiques et la femme qu’il aimait, Estela, qui a rejoint la légion des tristement célèbres desaparecidos. Dans un subtil va-et-vient entre l’évocation de l’Argentine des années 70 et le présent, l’auteur tisse le récit d’une obsession tout en livrant une radiographie terrible d’un pays qui n’a toujours pas réglé ses comptes avec ce lourd passé : les chapitres alternent la chronique d’un petit village argentin, traumatisé par le meurtre sauvage de son curé, et la lente mais certaine dérive de Carlos, que la soif de vengeance mènera au pire. Un texte essentiel sur la conscience politique et la mémoire, porté par une intrigue haletante et qui mêle avec brio les genres.
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Alexandra Carrasco.