Plongée sous-marine

18 avril 2007.
 

Février 1714 : le Saint Jean-Baptiste, en tentant d’échapper aux navires anglais, disparaît corps et biens aux abords de Saint-Malo. En 1995, deux plongeurs amateurs tombent nez à nez avec quelques canons gisants à dix mètres de profondeur. Début d’une grande aventure.

© Osada Frédéric / Gamma

À 14h00, Un corsaire sous la mer (52’, 2002) de Jérôme Julienne (Coproduction Gédéon Programmes, Arte, France5, CNRS Images) retrace l’histoire des fouilles. Projection suivie d’une rencontre avec le producteur, Stéphane Millière et des membres de l’équipe de fouille. Parmi les 200 marins et scientifiques de l’expédition Lapérouse perdue corps et biens dans un naufrage, y a-t-il eu des survivants et où ont-ils trouvé abri ?

L’île de Vanikoro
© Gilles Mermet

Deuxième aventure, tout aussi extraordinaire : Le mystère de Vanikoro (66’, 2001) par Yves Bourgeois, coproduction France 3 Thalassa et l’Agence ATOM, à 16h00, sera suivi par une rencontre avec l’amiral Bellec et le réalisateur. De nouvelles révélations, en prime ?
Épaves et trésors engloutis ne cessent de nous fasciner. Cuba, l’île aux trésors engloutis de Marie-Monique Robin et Angel Alderete (Co-production Thalassa-Point du Jour, Thalassa) avait enthousiasmé le public, lors de sa diffusion en 2004 pour notre édition « Caraïbes ». C’est bien volontiers que nous le rediffusons à 18h30 !

 

DERNIER OUVRAGE

 
Beaux livres

Histoire universelle de la navigation : Tome 2, Des étoiles aux astres nouveaux

Jean-Pierre de Monza - 2017

Prenant le relais des conquérants portugais, les nations du nord de l’Europe s’engouffrèrent à leur tour sur la route des Indes pour y bâtir, grâce à leurs puissantes compagnies, les bases du capitalisme moderne. D’autres arpenteurs sillonnaient des océans de plus en plus lointains et gagnaient parfois la gloire en laissant leur nom à une terre, un détroit, une péninsule. Dans leur sillage se profilaient déjà les navigateurs scientifiques du XVIIIe siècle. Certains, comme Bougainville, crurent trouver à l’autre bout du monde le paradis sur Terre. Cook, Lapérouse et tant d’autres y connurent leur enfer, entrant à jamais dans les encyclopédies au siècle même qui les inventa. La plupart contribuèrent avec modestie à l’inventaire des peuples, des sciences naturelles et de la géographie. Dans les ateliers des villes européennes, stimulés par le Longitude Act de 1714, des chasseurs de prime tentaient de vaincre l’insupportable problème de la longitude. Hommage aux calculs des savants et astronomes, aux savoir-faire des mécaniciens et instrumentistes, aux horlogers, enfin, qui, tentant de domestiquer le temps, inventèrent le chronomètre... et la longitude fut ! Anglais et Français, si souvent ennemis sur les mers, s’associèrent dans ces nouvelles sciences. Les navigateurs peaufinèrent l’image du monde avec la complicité des hydrographes et des cartographes, puis des météorologistes et des océanographes. Les découvertes majeures du XIXe siècle - électricité, radiotélégraphie - amenèrent des inventions qui rendirent chaque jour plus sûr le métier de marin jusqu’à l’avènement de l’informatique et des satellites. Ce second tome de l’Histoire universelle de la navigation clôt deux millénaires de courage, d’utopie, d’obstination et d’intelligence. C’est à la fois le souffle d’une épopée humaine et la rigueur d’une aventure scientifique qui sont ici contés avec brio et portés par une remarquable iconographie, déjà garants du succès du premier tome de cette somme magistrale. Le parcours de François Bellec est atypique. Contre-amiral, il est aussi Peintre officiel de la Marine, sociétaire et président d’honneur de la Société nationale des beaux-arts. Il a dirigé le Musée national de la Marine de 1980 à 1997. Il est membre et ancien président de l’Académie de marine, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, de l’Académie de marine portugaise, et vice-président de la Société de géographie. Consultant pour l’histoire et expert de la Commission nationale des monuments historiques pour le patrimoine maritime, il a reçu en 2013 le grand prix des Sciences de la mer Albert 1er de Monaco, et l’année dernière la médaille navale Vasco de Gama pour services rendus à l’histoire navale du Portugal. Il a collaboré à une trentaine d’ouvrages et d’encyclopédies, et il a publié une vingtaine de livres sur l’histoire des hommes et de la mer, dont trois romans. II appartient au groupe des Ecrivains de Marine fondé par Jean-François Deniau.