DULUC Vincent

France

6 avril 2018.

Vincent Duluc est un journaliste sportif français né le 6 septembre 1962. Il est spécialisé dans le football.Il est le leader de la rubrique foot au journal L’Équipe et intervient par ailleurs régulièrement dans des émissions de débats sur le football. Il a également écrit des ouvrages sur ce sport, comme La grande histoire de l’OL, sorti en novembre 2007. Vincent Duluc est l’auteur chez Stock de deux récits très remarqués et salués par la presse (George Best, le cinquième Beatles et Un printemps 76). Avec Vincent Duluc, le sport n’a plus rien de futile : c’est de la société et de l’histoire dont il parle. Il consacre cette année un livre à la nageuse est-allemande Kornelia Ender, devenue une des figures de la Guerre Froide.

 

Vincent Duluc est un journaliste sportif français né le 6 septembre 1962. Il est spécialisé dans le football. Il est le leader de la rubrique foot au journal L’Équipe et intervient par ailleurs régulièrement dans des émissions de débats sur le football. Il a également écrit des ouvrages sur ce sport, comme La grande histoire de l’OL, sorti en novembre 2007. Vincent Duluc est l’auteur chez Stock de deux récits très remarqués et salués par la presse (George Best, le cinquième Beatles et Un printemps 76). Un printemps 76, qui traite notamment de l’épopée de l’AS Saint-Étienne en coupe d’Europe en 1976, là aussi mise en perspective avec son histoire personnelle de jeune amateur de football. Avec Vincent Duluc, le sport n’a plus rien de futile : c’est de la société et de l’histoire dont il parle. Il consacre cette année un livre à la nageuse est-allemande Kornelia Ender, « une femme oubliée, issue d’un monde perdu », devenue une des figures de la Guerre Froide.


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 

Kornelia

Stock - 2018

« Kornelia Ender est une femme oubliée, issue d’un monde perdu. Elle était une figure de la Guerre froide, l’époque les disait diplomates en maillot de bain, elle occupait le sommet des podiums où elle portait le message de la victoire du socialisme et de la RDA. Elle était l’autre moitié d’un couple mythique du sport des années 1970 : l’Amérique avait eu Joe Di Maggio et Marilyn, l’Allemagne de l’Est aurait Roland Matthes et Kornelia, le nageur et la nageuse, l’imagerie du bonheur au-delà du mur, un appartement tout neuf, une Trabant sans attendre, des amours publiques dans un pays au secret.

J’ai retrouvé une photo de Kornelia au fond d’un carton de souvenirs dans le grenier de mes parents. Sur une des fiches cartonnées des héros olympiques, elle sortait de l’eau, ses cheveux blonds plaqués en arrière, parce que les sirènes ne reviennent pas à la condition terrestre avec une frange qui leur tombe sur les yeux. Elle avait dix-sept ans et à cet âge tout battait la chamade, son cœur d’artichaut et ses ailes musculeuses qui rythmaient le papillon.

Alors je l’ai cherchée comme on part sur les traces d’un amour de jeunesse. Je l’ai guettée dans mes souvenirs, dans les vestiges d’un pays disparu, dans l’empreinte d’une époque qui avait sacré sa jeunesse et une blondeur blanchie par le chlore, dans les archives d’un régime qui avait tout consigné, même ce qu’elle avait oublié. J’ai fini par approcher du village où elle a choisi de s’arrêter pour regarder le temps qui passe, plus de quarante ans après l’été qui avait fixé sa gloire à jamais. J’espère que je l’ai trouvée. »