Le chant des baleines

Avec Fred Buyle, Yves Paccalet, Nicolas Cavaillès, Paul Watson. Rencontre animée par Géraldine Delauney

8 juin 2015.
 

Avec Fred Buyle, Yves Paccalet, Nicolas Cavaillès, Paul Watson. Rencontre animée par Géraldine Delauney

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Eloge des mangeurs d’hommes

Arthaud - 2014

Un essai pour la réhabilitation des animaux soi-disant mangeurs d’hommes et la préservation des mythes et légendes qui leur sont associés. L’auteur considère que l’espèce humaine se sent ridiculement menacée, alors que, par exemple, il subsiste moins de 3.000 tigres et à peine plus de requins blancs, et cite les vrais chiffres d’attaques d’animaux sauvages.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Album jeunesse

Moi Paul Watson pirate des océans

P’tit Glénat - 2016

Qu’est-ce qu’un métier-passion ? À quel moment et comment attrape-t-on le virus ? D’où vient cette motivation sans bornes ?

À mi-chemin entre le récit d’aventure, la biographie et le documentaire, cette collection inédite innove avec un genre nouveau : des livres-témoignages vibrants écrits à la 1ère personne par les plus grands passionnés !

Le 1er à ouvrir la marche est le capitaine Paul Watson, qui a su dès l’âge de 11 ans qu’il consacrerait toute sa vie à la préservation des milieux naturels et à la défense acharnée des espèces menacées. Il nous livre ainsi le récit sans concession de ses premiers pas en tant que militant et pirate des océans, décrivant pour nous les coulisses de ses expéditions les plus périlleuses : la colère, la révolte, les dangers et les doutes… tout ce qui constitue son quotidien de passionné convaincu nous est ici dévoilé. L’occasion de découvrir comment vivent les castors, l’envergure des chasses à la baleine ou aux bébés phoques et de multiples informations sur l’environnement et la protection des animaux…

Un livre-témoignage superbement illustré par Graphik H à partir des archives personnelles de Paul Watson et de son ONG Sea Shepherd. Une lecture indispensable pour tous les jeunes passionnés de nature et ceux qui, depuis tout-petits, répètent à l’envi « moi… quand je serais grand, je serais… » !

 

DERNIER OUVRAGE

 
Beaux livres

Rencontres sous-marines

Glénat - 2014

Une formidable plongée en texte et en images dans le monde sous-marin…
Depuis trente ans, Fred Buyle plonge en apnée dans toutes les mers du globe. Après dix années de compétition au plus haut niveau, il s’est détourné de la chasse aux records pour se consacrer à la photographie. Accompagné de son appareil photo, Fred Buyle côtoie au quotidien la faune sous-marine, avec une prédilection pour les requins. Seul photographe professionnel au monde à travailler exclusivement en apnée, il peut ainsi interagir avec les animaux en les dérangeant le moins possible. Les images qui en résultent sont exceptionnelles.
Ce livre est d’abord l’occasion d’une rencontre avec un passionné du monde sous-marin, dont on découvre le cheminement dans une première partie présentée sous la forme d’un entretien.
C’est aussi et surtout un très beau livre dans lequel Fred Buyle expose ses plus belles rencontres sous-marines au travers de superbes photos, en grande partie inédites.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Pourquoi le saut des baleines

Editions du Sonneur - 2015


Ce court ouvrage, qui tient autant de l’essai cétologique que de la fantaisie littéraire, s’attaque à l’un des mystères les plus coriaces et les plus fascinants du règne animal : les bonds prodigieux qu’effectuent parfois les grands cétacés hors de l’eau. Beaucoup d’hypothèses ont été formulées à ce sujet par les biologistes du comportement, aucune n’a convaincu. L’auteur explore une piste personnelle et théorise sur ce que les baleines se tordant au-dessus de l’océan doivent à l’ennui et à l’absurde ; il invite à considé­rer leur saut comme une victoire sur l’insupportable et comme une manifestation exemplaire de la plus haute des libertés.
« Nous ignorons pourquoi les baleines et autres cétacés effectuent parfois ces sauts stupéfiants au-dessus des mers et des océans, mais les hypothèses ne manquent pas, elles se renforcent même du seul fait que la question n’a pas été tranchée. On dit qu’elles bondissent dans les airs pour déglutir, se débarrasser de leurs parasites, communiquer, séduire en vue d’un accouplement, pécher en gobant, chasser en catapultant, fuir des prédateurs sous-marins comme l’espadon ou le requin, s’étirer, s’amuser, en imposer, ou encore ponctuer un message, une attitude. Aucune de ces explications ne convainc : fâcheusement partielles ou intolérablement saugrenues, toutes ont été contestées. Comme c’est le cas face aux grandes interrogations métaphysiques, elles semblent toutes buter contre l’étroitesse du cerveau et de l’imagination qui les échafaudent. La question serait-elle insoluble ? […] Ivresse, libération, secousse non moins absurdes, en dernier lieu, futiles, qui n’apaisent qu’un moment, qu’il faut toujours recommencer, et dont la baleine doit savoir en son for intérieur, dans ce magma d’instincts, de mémoire et d’analyse, la grande vanité. Mais en un monde qui n’est que poussière d’étoile remuée dans un trou noir, la créature, même bardée de ses instincts, gènes et neurones, même flattée par l’héritage multi-millénaire de la sélection naturelle, peut goûter un acte aussi gratuit que la totalité dans laquelle elle baigne. Ainsi la baleine sauterait-elle quia absurdum, parce que c’est absurde ? »