SPORT AU GRAND THÉÂTRE DU MONDE

8 mai 2015.

L’espace romanesque par excellence. Une fantastique métaphore
du monde. Un théâtre où s’affrontent les passions
humaines, la liberté et le Destin. Unité de temps, de lieu,
chœur ponctuant la pièce : nous sommes dans l’espace de la
tragédie antique – les « dieux » grecs ne sont jamais que les
noms donnés aux passions humaines…

 

DIMANCHE APRÈS-MIDI DÈS 14H,
GRANDE PASSERELLE 1

L’espace romanesque par excellence. Une fantastique métaphore
du monde. Un théâtre où s’affrontent les passions
humaines, la liberté et le Destin. Unité de temps, de lieu,
chœur ponctuant la pièce : nous sommes dans l’espace de la
tragédie antique – les « dieux » grecs ne sont jamais que les
noms donnés aux passions humaines…

Équipe féminine de basket

À 14h, en avant-première,
un extrait du film de Rachid Bouchareb Champions de
France
, hommage aux champions d’hier et aux diversités de
la France d’aujourd’hui, suivi d’une rencontre « Sport, miroir
du monde » avec Pascal Blanchard, Pierre-Louis Basse,
Benoît Heimermann, Marc Cheb Sun, John King
.
Puis, à 15h45, un film tout simplement formidable : Le mensonge
d’Armstrong
d’Alex Gibney. Rien à voir avec un simple
reportage : une oeuvre, réellement, sur le mensonge et la quête
de la puissance. L’ascension et la chute de Lance Armstrong
comme vous ne l’avez jamais vue. Et un film si dérangeant
qu’aucune chaîne de TV française n’a osé le programmer.

Le mensonge d’Armstrong

À 18h, une rencontre « Besoin de héros » avec Philippe Bordas,
Cécile Coulon, Pierre-Louis Basse, Benoît Heimermann
.
Des super-héros aux dieux du stade, jamais le besoin
de héros n’a été si vif, semble-t-il – en un temps où le fond de
l’air intellectuel serait pourtant à leur dénonciation. Besoin de
héros : besoin de fictions, besoin d’imaginaire ?

 

DERNIER OUVRAGE

 
Témoignage

Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Seuil - 2024

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, de grandes plumes de la littérature française chaussent les crampons pour raconter leurs souvenirs sportifs. De Pierre Assouline à Maylis de Kerangal, de Jean-Paul Dubois à Maria Larrea, JO ou les souvenirs d’enfance sous l’égide de Pérec.

LE LIVRE
À la manière de Georges Perec, les vingt-huit auteurs réunis dans ce collectif sportif pourraient débuter ainsi chacun de leurs textes : « Je me souviens du visage d’Hassiba Boulmerka lors de sa victoire à Barcelone en 1992 ; je me souviens de la reine du bronze Merlene Ottey, et comment parfois les vaincus sont victorieux ; je me souviens des reportages d’Antoine Blondin pendant les Jeux Olympiques ; je me souviens de l’exploit d’Alain Mimoun ; je me souviens de Christine Caron dit Kiki Caron, l’icône des bassins aux Jeux de Tokyo en 1964 ; je me souviens de Guy Drut et des haies enjambées ; je me souviens de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire entre lévitation et vitesse ; je me souviens de la naissance au monde du géant Mohamed Ali et sa médaille d’or à Rome en 1960 ; je me souviens des Jeux de 1996 d’Atlanta, dans la ville de Coca-Cola ; je me souviens de la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; je me souviens du drame de Munich ; je me souviens de la note 10 de Nadia Comaneci ; je me souviens de Hans-Gunnar Liljenwall, le pentathlonien tricheur ; je me souviens de Michael Jordan et la Dream Team de Basket-ball de 1992 ; je me souviens de Mark Spitz et de la nage papillon ; je me souviens, je me souviens, ou le sport refuge des souvenirs d’enfance... »

L’AUTEUR
Un ouvrage coordonné par Benoît Heimermann (auteur et ancien grand reporter à l’Équipe) avec Kaouther Adimi, Nathacha Appanah, Pierre Assouline, Évelyne Bloch-Dano, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Philippe Claudel, Bernard Comment, Philippe Delerm, François-Henri Désérable, Pierre Ducrozet, Jean-Paul Dubois, Éric Fottorino, Paul Fournel, Thierry Frémaux, Tristan Garcia, Jérôme Garçin, Jean Hatzfeld, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Luc Lang, Marria Larrea, Lisette Lombé, François-Guillaume Lorrain, Blandine
Rinkel, Colombe Schneck, Larry Tremblay.


 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Noir Volcan

Le Castor Astral - 2020

En 2018 s’est produit un phénomène que personne n’avait vu venir et qui restera dans l’histoire de la poésie française : un recueil a rencontré à la fois un succès critique et public. Cécile Coulon avait alors 27 ans, elle était connue comme romancière depuis déjà plusieurs années, et son premier recueil, Les Ronces, suscita un intérêt et un engouement dépassant de loin le cercle « habituel » des lecteurs de poésie.

Son second recueil, Noir volcan, est tout aussi éruptif, celui d’une poésie affranchie, libératrice, terrienne. Il fait partie d’un étonnant renouveau de la poésie constaté par les libraires dont Alexandre Bord : « Des poétesses comme Cécile Coulon et Rupi Kaur, dont les textes ont pu être lus au préalable sur les réseaux sociaux, attirent en librairie des lecteurs qui n’avaient jamais acheté un recueil de poésie. » Il est évident à la lire, que Cécile Coulon ne peut vivre sans poésie.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Chant furieux

Gallimard - 2014

Photographe, Mémos est contacté par un éditeur pour suivre Zinedine Zidane jour et nuit, pendant trois mois, afin de réaliser un livre sur le champion en pleine gloire. Une connivence immédiate s’établit entre les deux hommes. Issus des quartiers difficiles, ils parlent la même langue. Par-delà le tourbillon de la vie de Zidane, prince des stades et idole médiatique, le roman raconte surtout la quête de Mémos, venu du parler rudimentaire et rageur des cités, parti à la conquête de la haute langue de Chrétien de Troyes, Rabelais, Saint-Simon et Céline.
Tissé à l’intention d’un ami aveugle admirateur de Zinedine, qui n’a jamais vu son visage ni ses dribbles virtuoses, le récit de Mémos prend une dimension épique et flamboyante, pour devenir une chanson de geste moderne. Faisant revivre la bande de gamins dépenaillés débarquant jadis à la gare du Nord comme des barbares, il ne se contente pas de rendre hommage à ces êtres que personne ne défend, il leur offre une existence de pleine lumière et invente pour eux un français riche et vivant, réconciliant la langue d’en bas et celle d’en haut, autour de la figure mythologique et solaire de Zinedine Zidane. Philippe Bordas signe ici une œuvre littéraire d’une puissance exceptionnelle.

Revue de presse

« Philippe Bordas porte la langue écrite à un degré extrême. Chant furieux est un roman et un manifeste qui dit son amour d’une langue incandescente. »
Norbert Czarny, La Quinzaine Littéraire

 

DERNIER OUVRAGE

 

La Fabuleuse Histoire des France Bresil

Solar - 2015

Pour les amateurs de football, France-Brésil revêt un parfum particulier. Cette affiche de rêve évoque tour à tour 1958, la naissance du Roi-Pelé face aux Bleus de Kopa, Piantoni et Fontaine, mais également Guadalajara 1986, l’une des plus belles rencontres de l’histoire de la Coupe du monde, un sommet du jeu animé aussi bien par Careca, Zico et Socrates que par Platini, Tigana et Fernandez. France-Brésil, c’est évidemment le triomphe du 12 juillet 1998 et l’inoubliable victoire des hommes d’Aimé Jacquet en finale du mondial sur le Brésil de Ronaldo. France-Brésil, c’est aussi le récital unique délivré par Zinedine Zidane le 1er juillet 2006 en quart de finale de Coupe du monde. France-Brésil ou la magie du football... Il se passe toujours quelque chose d’extraordinaire dans ces rencontres, où respect, technique et créativité se répondent. La fabuleuse histoire des France-Brésil retrace tous les plus grands moments de ces rencontres éblouissantes. Pour raconter les grandes comme les petites histoires de ce " classico " du football international, Pierre Louis Basse (écrivain), Vincent Duluc (L’Équipe), Nathalie Iannetta (Canal+), Chérif Ghemmour (So Foot) et Jérôme Latta (Cahiers du football) ont uni leur talent et leur sensibilité. Le tout est magnifiquement illustré par l’artiste Zoran Lucic.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Et je veux le monde

JC Lattès - 2020

Samba veut le monde, et rien d’autre. Il a bientôt 18 ans et passe ses journées à rêver et à déambuler dans la ville avec son pote Éros. Un jour, la mairie leur propose un stage. Pour Samba, autiste léger, c’est l’occasion de se confronter au monde du travail.
Mais les jeunes sont sceptiques, le nouveau maire est un populiste, tendance droite dure. Louis Walter ambitionne de faire de l’arrondissement son bastion politique. Il vise l’Élysée. Face à lui, Jacques Lascrime et Sandrine Rigal, figures de la gauche culturelle, organisent la résistance. Jusqu’ici tout va bien, mais dans ce quartier où des commerces branchés côtoient une grande pauvreté, les ego et les rêves s’affrontent, chacun veut gagner le monde à sa manière, quel qu’en soit le prix.

Et je veux le monde est un opéra urbain, un roman porté par des personnages inoubliables et une tension implacable.


Revue de presse