SALVATORI-SINZ Axel

France

13 mai 2015.
 

En 2006, Axel Salvadori-Sinz achevait ses études d’anthropologie. Son mémoire devait porter sur ce camp de Yarmouk où il rencontra alors une bande de copains, trois garçons et deux filles, comme lui passionnés de cinéma, de photo et de théâtre.

Sa vie en fut changée. Il reviendra à huit reprises, entre 2009 et 2011, pour y tourner clandestinement un documentaire dont ses amis sont les héros.

Les Chebabs de Yarmouk sorti en salles le 18 mars, retrace la survie d’un monde aujourd’hui disparu.

Bombardé à plusieurs reprises, affamé, privé d’eau, soumis aux arrestations et à la terreur des services syriens, le camp palestinien est désormais quasi vidé de ses occupants. Les Chebabs se sont dispersés, exilés une fois de plus. Mais leur voix nous touche au cœur.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire

Les Chebabs de Yarmouk

- 2014

C’est entre 1955 et 1957, sept ans après la création de l’état d’Israêl et l’exode forcé des Palestiniens, qu’un des plus grands camps de réfugiés s’est monté à la périphérie de Damas.

Au fil du temps, les familles se sont regroupées, agrandies, installées, ajoutant des étages bricolés aux baraques provisoires.

A la veille de la guerre civile syrienne en 2011, le camp de Yarmouk comptait un demi million d’habitants, la troisième génération de ces Palestiniens de Syrie ayant atteint l’âge de 20 ans, celui de faire son service militaire dans leur « armée nationale » encadrée par les troupes d’Assad.

Pour ces jeunes gens, qui n’ont jamais mis un pied dans la patrie où leurs grands parents ont tout laissé, l’espoir d’un retour est ténu.

Alors ils rêvent surtout de pouvoir choisir leur vie, d’échapper à cet enfermement sans fin.


Résumé

Les Chebabs sont un petit groupe de garçons et de filles qui se connaissent depuis l’adolescence. Aujourd’hui, au seuil de l’âge adulte, ils ont une véritable soif de vivre et d’absolu, mais sont confrontés à des réalités complexes.
Entre le besoin de liberté et l’appartenance au groupe, le désir de révolte et la perspective d’une vie bien rangée, les choix sont difficiles ; mais tout l’est plus encore quand on est réfugié palestinien dans le camp de Yarmouk, en Syrie.