Avec : DE SOUZA Carl, FAJARDO José Manuel, LANG Luc, TROUILLOT Lyonel
À l’Arc-en-ciel, un cabaret parisien, toutes les nationalités sont au menu. Immigré espagnol, marin retraité et rêveur chevronné, Omar y est cuisinier. Le temps d’une nuit pas comme les autres, il remonte le fil de sa vie à partir des repas qui l’ont marqué : les huîtres à la sortie de prison de son père, le poulet à la bière de la mort de sa mère, la préparation du guacamole de la séduction à Guadalajara…
Traduit de l’espagnol par Claude Bleton.
Revue de presse
« Plus qu’un simple roman, c’est à un voyage gastronomique, culturel et politique que nous convie José Manuel Fajardo. » Le Monde
Retrouvez l’interview de José Manuel Fajardo par Olivier Barrot en cliquant ici.
Prenant élan sur un poème écrit à vingt ans et lu par Hervé Denis le 1er août 1980 dans un spectacle par la suite interdit par la dictature de Jean-Claude Duvalier, Malséance oppose la violence verbale à la violence de l’histoire et du réel : pauvreté, racisme, héritages coloniaux, migration forcée, postures, impostures... mille formes de domination et de travestissements dans ce que le poète René Philoctète appelait « le procès des hommes contre l’homme ».
Complicité, évidente ou discrète avec de nombreux poètes dans la fonte d’un je/nous : voix singulière et sujet collectif, la poésie devant être faite par tous. Passé, présent, colère, révolte, adhésion et rejet, voyages et transbordements, repères et pertes de repères, implacablement hostile à l’ordre, aux ordres, critique de la permanence et des actualités des malheurs du monde, Malséance est un soupçon de ce que la poésie ou peut-être l’intention poétique se doit d’être envers tous les pouvoirs : l’abolition des frontières et la plus résolue des impolitesses.
Couverture provisoire
« C’est donc ça la réalité, cet instant où je dois faire face, affronter l’autre sans pouvoir différer ? Maintenant ? Oui, déjà ! ».
Avec Le Récit du combat, Luc Lang offre pour la première fois un récit initiatique, contant sa traversée d’un demi-siècle, de l’Europe à l’Asie en passant par l’Afrique.
Fils d’une mère louve capable d’imposer son désir à l’ordre du monde, d’un père pionnier du judo japonais en France.
Disciple errant en quête du maître rêvé, puis se révélant à ses côtés.
Père enfin, obsédé par la transmission, l’auteur, indissociablement romancier et karatéka, parcourt les différents âges de son existence, se souvenant de toutes ses chutes et comment l’on y survit.
Certaines furent tragiques, le jetant à terre, d’autres lui offrirent la chance de combattre, toutes ont forgé une vie d’adulte encore debout.
Parce que vivre est périlleux, vivre est un combat. Un combat dont on découvre ici la grammaire, l’éthique, les vertus, la discipline, l’art en somme.
Cette année-là, la maison des Rozell a partiellement résisté au passage dévastateur des cyclones, mais ses occupants ne s’en sont pas remis. Kathleen a quitté le domaine du Piton, abandonné son mari Hans à sa vie solitaire, et emmené leur fille Noémie loin de ce lieu maudit. Hans, Noémie, Kathleen, chacun à leur manière, reviennent sur l’histoire familiale. La maison coloniale au milieu des champs de cannes, un cadet rêveur, une fille au caractère trempé, un aîné brillant, un piano dans le salon, une exploitation sucrière promise à une belle prospérité avec l’arrivée de William Wright, un ingénieur à l’esprit original et séduisant… Jusqu’au jour où William Wright est découvert à demi-mort dans son pavillon. Au cœur de ce roman, trois générations de Rozell se trouvent emportées par le souffle de l’Histoire, les passions et les sacrifices.
L’Année des cyclones : une grande saga familiale à l’île Maurice au siècle dernier.