Il était une fois...

Georges-Olivier CHATEAUREYNAUD, Hubert HADDAD, Bernard QUIRINY, Raimundo CARRERO

30 juin 2014.
 

Avec Georges-Olivier CHATEAUREYNAUD, Hubert HADDAD, Bernard QUIRINY, Raimundo CARRERO.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

À cause de l’éternité

Grasset - 2021

A cause de l’éternité constitue le seconde volet de L’Autre rive, qui remporta en 2007 le Grand Prix de l’Imaginaire. L’action se déroule de nos jours au château d’Eparvay, dans l’arrière-pays d’Ecorcheville, ville bâtie au bord du Styx. Cette région présente nombre de particularités. L’esclavage n’y a jamais été aboli. La proximité relative des Enfers, par-delà l’infranchissable fleuve des morts, entraîne des précipitations insolites (pluies d’animaux et d’insectes divers) ainsi que l’échouage occasionnel de créatures venues de l’autre rive (centaure, sirène, satyre, minotaure...). Un Musée de Tératologie les rassemble ; les étudie et les expose. Enfin, l’économie comme la politique locales sont sous le contrôle de trois grandes familles, les Propinquor, les Esteral et les Bussettin, qui se disputent et se partagent de longue date le pouvoir.

Dans ce nouvel opus, Alphan Bogue, jeune diplômé du Courtauld Institute de Londres, docteur PhD en histoire de l’Art, rentre à Ecorcheville pour s’y marier. Sa fiancée, Delia Spencer-Churchill, doit le rejoindre pour la cérémonie. Le père d’Alphan, brocanteur à la retraite, pensionnaire de l’EHPAD d’Ecorcheville, le presse de dérober pour lui un autoportrait supposé de Rembrandt adolescent, inconnu de tous, qui se trouve au château d’Eparvay. Spécialiste de la peinture baroque et de Rembrandt, Alphan se laisse convaincre de s’introduire dans le château pour examiner le tableautin et se faire une idée de son authenticité. Quand il franchit une porte basse
donnant sur les soubassements de l’énorme édifice métamorphique, l’aventure commence...

L’imaginaire qui se déploie dans ce roman-monde n’a pas d’équivalent dans la littérature française contemporaine.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Revue

Apulée 8 - Les Grandes Espérances

Zulma - 2023

Avec Les Grandes Espérances – titre provocateur en ces temps de guerres, d’attentisme climatique, d’ultralibéralisme et de colonialisme numérique –, Apulée #8 ouvre portes et fenêtres aux souffles de toutes les résistances, aux voix toujours renouvelées de la révolte, venues d’Iran, d’Ukraine, du Maghreb, ..., où des femmes et des hommes avides de justice et de liberté luttent au péril de leur vie contre les pires archaïsmes. C’est dans l’adversité redoutable que les mots d’espérance et de liberté s’incarnent au plus vif : quiconque s’oppose sans faillir, dans les manifestations, les prisons, les camps, au-devant des pires oppressions, peut en témoigner.

Existe-t-il une « fonction utopique » qui se situerait à l’avant de la conscience et des savoirs, quelque part dans l’inaccompli du désir et du rêve – le fameux Principe Espérance (Ernst Bloch) –, ou plus précisément un devenir en acte, porté par l’imaginaire des individus et des peuples en butte aux détresses de l’Histoire ? La poésie, l’art et les débats de ce nouvel opus d’Apulée configurent une insurrection à feu couvert afin que l’espérance garde plus que jamais l’âpre saveur de la vie.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Portrait du baron d’Handrax

Rivages - 2022

L’histoire rocambolesque, racontée d’une plume de maître, d’un personnage fort excentrique.
Installé en famille dans son manoir de l’Allier, le baron d’Handrax (1946-2016), hobereau excentrique aux allures de géant barbu, est rempli d’idées folles, qui font de lui le plus attachant des compagnons. Collectionneur de maisons en ruines, organisateur de dîners de sosies, spécialiste des langues inconnues, inventeur autodidacte, amateur de cimetières et de trains électriques, le baron d’Handrax ne fait rien comme tout le monde.
Bernard Quiriny ne pouvait faire moins, pour rendre hommage à ce précieux ami trop tôt disparu, que d’écrire son portrait.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Bernada Soledade, Tigresse du Sertão

Anacaona - 2014

Ce roman situé dans le sertão du Nordeste du Brésil, se déroule sur une seule nuit de tempête, avec des flash-backs relatant les événements des années antérieures. La fazenda Puchinãnã, spécialisée dans le dressage de chevaux sauvages, est en pleine déconfiture. La maison de maître est envahie de plantes rampantes et tout le personnel a fichu le camp, ne laissant sur place que trois femmes. Mais quelles femmes !
Un roman épique, avec vengeances, embuscades, batailles de bandes rivales armées jusqu’aux dents, luttes pour le pouvoir et le contrôle des territoires. Un western brésilien, avec une touche de réalisme magique…
Les obsessions de Raimundo Carrero – désir, remords, trahison, vengeance, mort et religion – sont bien présentes dans ce premier roman. On ressent dans cette œuvre matricielle, écrite en cinq jours, l’influence faulknérienne et le poids des traditions régionalistes du Nordeste brésilien.

Traduit du portugais (Brésil) par Hubert Tezenas