Le naufrage de Santiago

19 juin 2014.
 

Avec : Michel Chandeigne, Karel Prokop

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire

Les énigmes du trésor Corse

Constance Films/Arte/2014/52’ - 2014

L’histoire de ce trésor est digne d’un véritable thriller ! Un des plus importants trésors monétaires jamais trouvés au monde, plusieurs centaines de pièces d’or rarissimes, datées du III.ème siècle après J.C., dont certaines valent jusqu’à 400 000 €, découvert par quatre pêcheurs d’oursin corses il y a une vingtaine d’années. Après une première enquête judiciaire bâclée, l’enquête est enfin réouverte suite à des rumeurs faisant état de l’existence d’une autre partie du trésor : un plat en or unique au monde ! S’en suivront des mois de filatures et d’écoutes mobilisant plusieurs l’Office de Protection de Biens Culturels du SRPJ, Douanes, Gendarmerie, qui finiront par mettre la main sur le plat lors d’une opération digne d’un film policier. Michel L’Hour, le patron de l’archéologie sous-marine en France, après avoir récupéré le plat, se mêt à courir après une autre chimère : une statue en or massif de 32 kg, qui, elle aussi, devait faire partie du trésor Corse. Lors d’une opération secrète sur le lieu des premières découvertes, il n’a pas hésité à jouer du marteau-piqueur… avant de dégager le site… à la dynamite, sans rien trouver. Depuis, un mystérieux témoin a rapporté que les découvreurs de la statue se l’étaient partagée en la découpant en cinq morceaux. L’homme s’était vu attribuer la tête et pour en tirer un bénéfice, l’avait fondue pour vendre de l’or antique au poids... aux dentistes d’Ajaccio.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Prisonniers des glaces. Les expéditions de Willem Barentsz et la découverte du Spitzberg

Chandeigne - 2018

Willem Barentsz est le navigateur hollandais le plus célèbre en son pays, mais sa figure reste peu connue en France. Pourtant, il fut l’un des premiers à tenter le passage du nord-est vers la Chine lors de trois voyages mémorables de 1594 à 1596. Lors du troisième, il redécouvrit l’archipel du Spitzberg, le Svalbard des Vikings, dont la connaissance s’était depuis perdue. Poursuivant plus à l’est, son navire fut pris par les glaces au nord de la Nouvelle-Zemble.

Les dix-sept marins, ignorant tout de la réalité de la nuit polaire, durent hiverner de longs mois dans une cabane qu’ils bâtirent, se nourrissant de renards et luttant chaque jour contre les ours affamés, le scorbut et le froid extrême. L’été venant, constatant que leur vaisseau était à jamais perdu, les hommes se résignèrent à regagner en chaloupe la Norvège. Lors de ce voyage de 2800 km sur une mer partiellement gelée, Barentsz trouva la mort, mais douze survivants revinrent à Amsterdam où le récit de leurs exploits fut imprimé et connut un immense succès en Europe avant de retomber dans l’oubli, jusqu’à ce qu’un navire retrouve la « cabane de survie » en 1871 et rapporte des centaines d’objets quotidiens, parfois très émouvants, que les hommes avaient laissés sur place.

Traduit par Xavier de Castro (pseudonyme de Michel Chandeigne)