« Collection Un siècle d’écrivain »

Joseph Conrad (1857-1924), l’écrivain de sa vie

(Karel Prokop, Constance Films / France 3, 1997, 47’)

1er mai 2007.
 

Présentation du film par Karel Prokop

Comme le suggère le sous-titre de ce portrait, Karel Prokop a joué le jeu de la "pseudo autobiographie". Sur un montage de photographies, manuscrits et images d’archives animés par quelques effets vidéos, le commentaire revient, pour l’essentiel, à Conrad lui-même, en puisant dans sa correspondance et ses écrits - en particulier "Jeunesse" (1898), "Le Miroir de la mer" (1906) et "Souvenirs personnels" (1912).

"Je suis un gentilhomme polonais enduit du goudron britannique (...). Et après tout, si c’est ma destinée..." Paradoxal destin, en effet, que celui de ce rejeton d’une aristocratie polonaise "mieux pourvue d’esprit que de richesse", qui, n’ayant (et pour cause) jamais vu la mer, se projette dès l’enfance en marin découvreur et aventurier. Et qui, devenu capitaine au long cours de la marine marchande britannique, abandonne la carrière maritime après vingt ans de service, pour se vouer à la littérature en langue anglaise. A 10 ans, Conrad rêvait d’explorer "le plus vide des espaces vides de la surface figurée de la terre", la région des chutes Stanley sur le fleuve Congo. Ce rêve, réalisé vingt-deux ans plus tard, lui fournira la matière de l’un de ses plus célèbres romans, "Au coeur des ténèbres" (1899).


Projection précédée et suivie par 2 débats
14h30 : Conrad et la mer (avec Jacques Darras)
16h30 : Conrad et moi

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire

Les énigmes du trésor Corse

Constance Films/Arte/2014/52’ - 2014

L’histoire de ce trésor est digne d’un véritable thriller ! Un des plus importants trésors monétaires jamais trouvés au monde, plusieurs centaines de pièces d’or rarissimes, datées du III.ème siècle après J.C., dont certaines valent jusqu’à 400 000 €, découvert par quatre pêcheurs d’oursin corses il y a une vingtaine d’années. Après une première enquête judiciaire bâclée, l’enquête est enfin réouverte suite à des rumeurs faisant état de l’existence d’une autre partie du trésor : un plat en or unique au monde ! S’en suivront des mois de filatures et d’écoutes mobilisant plusieurs l’Office de Protection de Biens Culturels du SRPJ, Douanes, Gendarmerie, qui finiront par mettre la main sur le plat lors d’une opération digne d’un film policier. Michel L’Hour, le patron de l’archéologie sous-marine en France, après avoir récupéré le plat, se mêt à courir après une autre chimère : une statue en or massif de 32 kg, qui, elle aussi, devait faire partie du trésor Corse. Lors d’une opération secrète sur le lieu des premières découvertes, il n’a pas hésité à jouer du marteau-piqueur… avant de dégager le site… à la dynamite, sans rien trouver. Depuis, un mystérieux témoin a rapporté que les découvreurs de la statue se l’étaient partagée en la découpant en cinq morceaux. L’homme s’était vu attribuer la tête et pour en tirer un bénéfice, l’avait fondue pour vendre de l’or antique au poids... aux dentistes d’Ajaccio.