DE BAECQUE Antoine

France

16 avril 2014.

Historien, critique et fondateur de Vertigo, revue de réflexion sur le cinéma fondée en 1987, il est avant tout un grand passionné du 7ème art, auquel il dédie de nombreux ouvrages. Cette année, il revient avec Fou de marche ? et Ma transhumance, nouveaux récits d’un voyage dans les Alpes du Sud.

 

Historien, critique et fondateur de Vertigo, revue de réflexion sur le cinéma fondée en 1987 dans le sillage d’une première revue, Avancées Cinématographiques, créée à l’École Normale Supérieure, Antoine de Baecque est un spécialiste du 7e art auquel il a consacré de nombreux ouvrages. Pourtant, c’est sa traversée des Alpes sur le mythique GR5 (650km du lac Léman à la Méditerranée) qu’il nous raconte dans son dernier livre, un essai à la fois théorique et pratique sur la marche. L’écrivain mêle ainsi son expérience de promeneur solitaire à une analyse historique riche, alors que les récits de marcheurs deviennent de plus en plus courants.

"Comme un balancement cohérent entre l’intime et le global, son récit se lit ainsi autant comme un livre d’aventure à la Stevenson traversant les Cévennes qu’une réflexion savante sur l’histoire de la marche et du corps marcheur." Les Inrocks


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 

Fou de marche ?

Arthaud - 2019

En partenariat avec France Culture, la première histoire de la marche, par un auteur – historien et journaliste – dont la surface médiatique n’est plus à prouver.

Des pèlerinages aux randonnées, des drailles transhumantes aux manifestations politiques, il n’y aura guère eu d’interruption dans la pratique de la marche. La circulation pédestre fait l’homme. Elle est une activité constitutive de l’être humain.

Pour en faire l’histoire, Antoine de Baecque part à la rencontre de toutes les formes de marches, et des hommes qui les pratiquent : les peuples et les métiers dont l’identité même semble nomade et pédestre, des Lapons aux Sioux, des colporteurs aux bergers ; les pèlerins, selon toutes les traditions, ceux qui remontent aux sources du Gange ou empruntent le Tôkaidô, comme les marcheurs de Compostelle et de La Mecque. Et si la marche a quasiment perdu ses professionnels, elle a inventé ses praticiens du week-end, ses usagers du temps libre, les randonneurs. Mais l’on chemine aussi en ville, depuis l’apparition des promenades urbaines du XVIIe jusqu’aux " manifs " les plus récentes.

Qu’elle permette de mieux vivre, de survivre ou qu’elle soit le support incarné de revendications, la marche a une histoire. Antoine de Baecque, nourri aux sources les plus diverses, déploie ses talents d’historien et de conteur pour offrir un livre profondément original et vivant.