Nouvelles voix

24 février 2012.
 

Nouvelles Voix
Avec Mackenzy Orcel, Courtechève-Lavoie Aupont, Inema Jeudi, Marc-Endy Simon et Henry Kenol
Animé par Roody Edmé

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Une boîte de nuit à Calcutta

Robert Laffont - 2019

Après la parution de son premier livre, Les Immortelles, Makenzy Orcel confirme ici la magie d’une écriture violente et généreuse. Nicolas Idier, au rythme de ses écrits et de ses nombreux voyages, poursuit sa quête d’une autre vision de la littérature. La rencontre de ces deux auteurs reconnus bien au-delà des limites hexagonales témoigne d’une sagesse nouvelle, où la beauté et l’amour triomphent du doute et de la peur.
Makenzy Orcel et Nicolas Idier se sont rencontrés à Pékin en 2012, revus à Paris et, après plusieurs années, se retrouvent à Calcutta. Ils ont mille choses à se raconter : l’amour de leurs mères, la naissance de leurs enfants, leurs projets d’écriture, la révolte contre toutes les injustices, les grandes amitiés qui leur donnent le courage d’écrire. L’un vit entre Port-au-Prince et Paris, l’autre entre Pékin et Delhi, mais ce soir-là, ils sont assis au comptoir d’une boîte de nuit. La musique est si forte qu’elle emporte leurs paroles. C’est alors que l’un se penche vers l’autre et lui propose l’idée d’écrire un livre à deux. Voilà comment est né ce livre qui réunit deux voix de la littérature française et haïtienne. La sincérité absolue et incarnée de leur dialogue est une preuve de confiance et de fraternité comme on en trouve peu dans la littérature contemporaine.
Oscillant entre le roman, la poésie, l’essai, la confidence, sans aucun respect des catégories, Une boîte de nuit à Calcutta traverse toutes les frontières pour atteindre à l’universel.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Make pa

(Editions Ruptures, 2016) - 2016

« Make pa » est un recueil de poèmes en créole de 138 pages de Coutechève Lavoie Aupont. Il est publié aux Éditions Ruptures cette année dans la collection l’Enraciné. Ce recueil comme première parution du poète dans la langue de Frankétienne est préfacé par l’écrivain Jean Emmanuel Jacquet et est composé de trois poèmes-fleuves, « Nan depale », « San blese » et « Pwomès ».

Dans le premier poème, Coutechève Lavoie Aupont semble converser avec une femme. Ce qui fait dire qu’il s’agit ici d’un dialogue. Mais paradoxalement, il est à la fois locuteur et interlocuteur, c’est-à-dire que c’est surtout un monologue. Un monologue-dialogue ou l’inverse. Il raconte à cette femme les lieux symboliques de Port-au-Prince dans leur éclat, mais surtout dans leur cruauté. Leurs contes à eux et également ce dont on ignore : Ri Lantèman, Granri, Pòtay Lawogan, Madan kolo, Channmas, Katedral et Pòtay Sen Jozèf, sont de ces lieux qui hantent l’imaginaire du poète errant et baladeur. Coutechève Lavoie Aupont retrace la carte de la ville, non pas avec des instruments géométriques, mais avec des mots. Combien parmi eux savent que les mots servent parfois à tracer de lignes de vie ! Coutechève Lavoie Aupont est un poète maudit, puisqu’il insulte Dieu dans sa bonté et son infinitude.


Revue de presse :