La vie, l’amour et la mort

Avec : CANTY Kevin, FREGNI René, LE MEN Yvon, POLARD Maurice

9 juillet 2013.
 
 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

De l’autre côté des montagnes

Albin Michel - 2018

Idaho, début des années 1970. À Silverton, petite bourgade paisible où vit une communauté soudée, la majeure partie des emplois provient de la mine de charbon. La vie y suit son cours, jusqu’au jour où un terrible incendie se déclare dans la mine et fait de nombreuses victimes. Tous les habitants ou presque perdent un être cher dans cette tragédie ; une onde de choc et de chagrin saisit toutes les familles.
À la manière de Russel Banks dans De beaux lendemains, Kevin Canty, en décrivant le destin de plusieurs personnages - dont Jordan, une jeune veuve mère de jumeaux, et David, un étudiant qui cherche à repartir de zéro en s’installant dans une autre ville - ; parvient à saisir la force intérieure des hommes et des femmes quand il s’agit de faire face au drame et à l’inacceptable.
Inspiré de faits réels, De l’autre côté des montagnes nous entraîne dans le passé de ces petites ville où les habitants n’ont comme seule échappatoire à la dureté de leur existence que les soirées à boire entre copains. Mais à travers le parcours et le chagrin des personnages qui peuplent cette histoire, celle-ci acquiert une véritable dimension universelle.

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne Damour.


Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Les continents sont des radeaux perdus : Tome 4, Un passeport pour la vie

Bruno Doucey - 2024

Quand Yvon Le Men parle de son enfance dans le Trégor, de son père trop tôt parti, de sa mère chevillée au réel, de la pauvreté, des galères et des guerres, la lumière dessine des rigoles sur son visage. Mon ami a alors le coeur à marée basse. Mais écoutez parler de poésie et de peinture, de Guillevic ou de Claude Vigée, de Millet, de Rembrandt ou d’Hokusai, accompagnez-le dans le récit de ses voyages, en Haïti, en Afrique ou en Chine, et vous verrez la marée battre les digues de la mélancolie. Quand la voile du poème se gonfle, Yvon n’est jamais seul à monter à bord. Il embarque les autres pour un voyage à travers mots, relie les pays et les langues, les terres et le ciel, les paysages immenses et les choses minuscules. Et s’il part, c’est pour revenir, le regard empli d’autres promesses.

« la main qui m’ouvre le chemin
dans ce pays où je me perds

m’est plus proche
que celle qui menace
dans mon pays où l’on se perd

dès que de l’autre côté de la route
qui relie nos villages
nos quartiers
dans notre ville
de notre pays

ils font de l’inconnu
un étranger. »