RASPAIL Jean

France

28 février 2008.
 
Jean RASPAIL
©Photo Ludovic Carême

Né en 1925 dans l’Indre et Loire, voyageur passionné, journaliste, romancier, Jean Raspail, a été récompensé par de nombreux prix littéraires (Grand prix du roman de l’Académie française pour Moi, Antoine de Tournens, roi de Patagonie, ou le prix du Livre-Inter pour Qui se souvient des hommes...).

À vingt-trois ans, il part donc sur les grands lacs américains, et comme il n’est jamais trop tard, il publie en 2005 le récit de ce voyage.
Il entreprend ensuite un long voyage de la Terre de Feu en Alaska avec Philippe Andrieux, qui donnera Terre de feu-Alaska.
Au cours des multiples voyages qui ponctueront dès lors son existence, il rapportera à chaque fois un livre ou deux... ou trois ! Au Japon, d’abord, en 1957-58 ; au Liban, en Jordanie et en Israël, en 1959 ; en Afrique ensuite ; puis aux Antilles, à Hong-Kong ; aux États-Unis, une nouvelle fois, pour y retrouver les Indiens... Et puis, naturellement, en France, du Nord au Sud, d’Est en Ouest.

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Liens :

Site consacré à Jean Raspail


Bibliographie :


Présentation de Septentrion

Maintenant, ils roulent vers le nord. Ils ont quitté la Ville juste à temps, avant que l’invasion sournoise venue du sud, et dont ils ont été les seuls à percevoir la nature, ne recouvre la cité de son uniformité implacable. Trente-cinq compagnons de hasard qu’un même instinct de liberté a réunis dans cet antique train jaune et or, relique d’une époque glorieuse de l’histoire du Septentrion. Autour de Kandall, de Clara de Hutte et du narrateur Jean Rudeau, il y a des femmes, des enfants, cinq dragons, quatre hussards, deux mécaniciens, un vieux montreur de marionnettes, un prêtre, quelques autres encore. Trente-cinq : les hommes du refus. Ils roulent vers le nord, à travers forêts et steppes. À travers l’espace et le temps qui s’étirent. Un jour, ils comprennent qu’ils sont poursuivis. Qui les poursuit ? Et pourquoi ? Jusqu’à quand brillera au-dessus d’eux l’étoile qui semble les protéger ? Echappe-t-on aux masses humaines, aux milliers de milliers, à la multitude anonyme ?