L’appel pour la paix, et ensuite ?

Avec Boualem SANSAL, Yahia BELASKRI, Azouz BEGAG, Valérie ZENATTI

6 juin 2013.
 

Participants : Boualem SANSAL, Yahia BELASKRI, Azouz BEGAG, Valérie ZENATTI

 

DERNIER OUVRAGE

 

Dans le faisceau des vivants

L’Olivier, 2019 - 2019

Le 4 janvier 2018, la mort d’Aharon Appelfeld plonge sa traductrice, Valérie Zenatti, dans un véritable état de choc.
Car leur relation n’était pas seulement celle d’un écrivain et de sa traductrice. C’était aussi celle d’un vieil homme et d’une jeune femme, de deux amis qui se parlaient sans cesse ; De quoi parlaient-ils ? D’écriture, de langues, d’amour, d’animalité, d’enfance. De la terreur d’être traqué. Ils partageaient aussi quelques silences.
Ne pouvant se résoudre à perdre cette voix dont l’écho résonne en elle, Valérie Zenatti cherche à la saisir par tous les moyens, suivant une trajectoire qui la conduira jusqu’en Ukraine, à Czernowitz, la ville natale d’Aharon.
Dans le faisceau des vivants révèle, à travers le récit d’une complicité rare, un portrait intime du plus grand écrivain qu’il fut. Aharon Appelfeld était l’une des voix les plus importantes de la littérature israélienne. Des jours d’une stupéfiante clarté, paru en janvier 2018, est son dernier roman paru en France. Valérie Zenatti est sa traductrice depuis Histoire d’une vie (prix Médicis étrager 2004).


 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Lettre d’amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre

Gallimard - 2021

« Pourquoi les humains sont-ils si bêtes ? Pourquoi se laissent-ils traîner par le bout du nez ? Les ânes ont de longues oreilles ridicules par lesquelles ils se font bêtement attraper, mais quand ils ne veulent pas avancer, rien ne peut les forcer à obéir. » Boualem Sansal adresse aux peuples et aux nations de la terre un manifeste athée, plein d’un humour féroce et rageur, pour les appeler à sortir de l’âge des dieux et à entrer dans celui des hommes. L’humanité doit trouver le moyen de résister aux forces qui la détruisent:les religions et leurs sempiternelles pénitences, l’argent tout-puissant, les passions guerrières, ou encore la malbouffe omniprésente sur la planète, symptômes indubitables d’un effondrement des civilisations.Après un rappel des errements et des crimes du passé, le grand écrivain algérien propose une « Constitution universelle » censée servir de base à la République mondiale qu’il appelle de ses voeux, qui fédérerait les peuples et les nations enfin libres.
Il est temps, nous dit-il, de choisir la vie.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Revue

Apulée n° 9 - Art et politique

Zulma - 2024

L’art n’a-t-il pas toujours été politique en soi, qu’il l’affiche ou s’en défende ? Telle est la ligne de front d’Apulée #9, qui s’engage depuis le premier numéro dans les brèches et par-delà toutes les frontières de ce début de XXIe siècle.

De l’architecture comme métaphore du pouvoir à la reconnaissance poli- tique des peuples sans État via leur culture et patrimoine artistiques (les Inuit, les Tsiganes, les Berbères et autres nomades du sens), du pillage ou de la destruction en temps de guerre et de colonisation (de l’Acropole d’Athènes à Palmyre, en passant par l’Afrique) à l’universalisme de l’altérité, ce nouvel opus d’Apulée assume toutes les fulgurations et parie sur la voix et les gestes éminemment engagés d’artistes, écrivains, poètes et intellectuels qui portent, encore et toujours, l’idée de liberté, par-delà les identités fracassées sous les chocs de l’Histoire…

Chaudron des allégories et des résistances, critique inventive des mœurs, lien social, pratiques et voix émancipatrices et subversives, utopie en actes : ce nouvel opus s’attache cette fois encore à l’Humain – sans œuvres ni parole confisquées, à l’opposé de la « société du spectacle » – contre la pulsion de mort commune à toutes les politiques du pire. Et comme Apulée l’a toujours défendu !