LE GALL Marie

La peine du Menuisier (Editions Phébus, Paris, 2009)

Biographie

© Gaëlle Glin

La Peine du menuisier est le premier roman de Marie Le Gall, brestoise de naissance et aujourd’hui professeur de Lettres à Fontainebleau. Si le roman puise ses racines dans sa propre vie, c’est au service d’un œuvre littéraire d’une grande beauté "au carrefour de l’ethnographie, de la psychanalyse et du romanesque", signe Jean-Claude Lebrun dans L’Humanité. Avec pour cadre la côte rude et ventée du Finistère nord, ce roman "familial" se centre sur les rapport père-fille, les non-dits, le poids de l’histoire, et les errances de l’enfance qui se cherche. Mais l’histoire personnelle est aussi l’occasion de dresser un portrait d’une Bretagne aujourd’hui disparue, celle des années soixante où le rapport à la terre, les souvenirs de guerre, les traditions familiales et la vie quotidienne avaient encore le goût des temps anciens, une époque révolue racontée avec justesse sur un ton toujours sobre et précis. Un livre qui fît grand bruit à la rentrée littéraire de septembre 2009.


Bibliographie :

  • La peine du Menuisier (Editions Phébus, Paris, 2009)

Présentation de La peine du Menuisier

« Il y a toujours quelque chose d’absent qui me tourmente. » Placés en exergue, ces mots de Camille Claudel donnent à la fois le thème et le ton de ce roman d’une immense sensibilité, servi par une plume originale, vibrante et pudique. L’extrême pointe de la Bretagne, le Finistère, lui sert d’écrin. Là, les vents balayent la lande et la mer se déchaîne, mais au coeur des froides maisons de pierre, c’est la retenue qui domine. Le père de Marie, ouvrier à l’arsenal de Brest et menuisier à ses heures perdues, est muré dans un silence insondable. Sa mère, Louise, et sa grand-mère, la douce Mélie, semblent éternellement en deuil. Sa soeur aînée, Jeanne, est une « innocente » sujette à des accès de rage. Marie, née au milieu des années cinquante, grandit dans cette atmosphère étrange, et tente de se construire au milieu des non-dits et des portraits des absents. Privée d’explication, elle écoute les murmures, rassemble les bribes, subodore, imagine. Des années d’enquête patiente lui seront nécessaires pour percer le secret de son ascendance, mesurer l’invisible fardeau dont elle a hérité...

Revue de presse :

  • "On se situe ici au carrefour de l’ethnographie, de la psychanalyse et du romanesque. La puissance d’évocation s’y combine à une infinie subtilité dans l’intelligence des êtres… L’écriture donne ces vies à voir, pour les hausser au-dessus d’elles-mêmes, dans ce qui s’affirme comme une œuvre littéraire de grande beauté." L’humanité

La Peine du Menuisier

Phébus - 2010

Son père est une ombre solitaire. sa maison bruisse de silences et les murs de pierre suintent le mystère... La narratrice grandit clans une atmosphère lourde de non-dits. Pourquoi celui qu’elle appelle le Menuisier est-il si lointain ? Pourquoi sa famille semble-t-elle perpétuellement en deuil ? Elle aimerait poser des questions. ruais on est taiseux dans le Finistère. Livrée à ses doutes et à ses intuitions., elle écoute les murmures, rassemble les bribes. Tisse patiemment une histoire. Des années lui seront nécessaires pour percer le secret de son ascendance. mesurer l’invisible fardeau dont elle a hérité. D’une plume à la fois vibrante et pudique. Marie Le Gall décrypte l’échec d’une relation père-fille et touche au coeur.

Le soucis des gens

Saint-Malo 2010
Avec Florence AUBENAS, Amir VALLE, Jean-Marie LACLAVETINE, Marie LE GALL, Mahi BINEBINE. Un débat animé par Baptiste Liger.

L'esprit des lieux

L’esprit des lieux

Saint-Malo 2010

Avec Pierre PELOT et Marie LE GALL. Un débat animé par Marie-Madeleine Rigopoulos.

Légende de nos pères

Saint-Malo 2010
Avec Kéthévane DAVRICHEWY, Anna SOLER-PONT, Marie LE GALL. Une rencontre animée par Josiane Gueguen.