- Dominique PINON
- © Nathalie Mazeas
En 1983, Dominique Pinon est nommé pour le César du Meilleur jeune espoir masculin pour Le Retour de Martin Guerre, film dans lequel il incarne un paysan un peu obtus. C’est pourtant en 1991 que sa carrière cinématographique décolle véritablement avec le Delicatessen de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet : il y interprète le rôle principal, personnage lunaire amoureux de Marie-Laure Dougnac.
S’il est l’un des comédiens fétiches de Jean-Pierre Jeunet au cinéma, Dominique Pinon est fidèle à l’univers de Valère Novarina au théâtre. C’est toutefois dans une mise en scène de Zabou Breitman, en 2004, qu’il reçoit le Molière du meilleur comédien pour son interprétation de L’Hiver sous la table de Roland Topor.
L’acteur, polyvalent et à l’aise aussi bien dans le drame que dans la comédie, dans les films policiers que dans les longs métrages déjantés ou intimistes, est devenu en quelques années une ’gueule’ du cinéma français. Grand lecteur, il prête également sa voix rocailleuse et reconnaissable entre toutes pour des livres audio.
Dominique Pinon sera présent lors du festival en compagnie de Jørn Riel, dont il a mit en voix La maison des célibataires en 2012.
Livres audio :
- Bazar Circus (2013)
- La maison des célibataires (Éditions Gaïa, 2012)
- Le Hobbit (Audiolib, 2012)
- Contes pour enfants pas sages (2012)
- La contrepèterie en une heure (2012)
- Le roman de Renart (2011)
- Histoires comme ça (2010)
Filmographie succincte :
- L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Pivet (2013)
- Les profs (2013)
- Musée haut, musée bas (2008)
- Dikkenek (2006)
- Un long dimanche de fiançailles (2004)
- Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001)
- Alien la résurrection (1997)
- La cité des enfants perdus (1995)
- Delicatessen (1991)
- Le retour de Martin Guerre (1982)
Présentation de La maison des célibataires
Texte de Jorn Riel, lu par Dominique Pinon
Les copains d’abord, telle pourrait être la devise de ces célibataires, plus cigales que fourmis, et surtout soucieux de ne rien perdre du bel été groenlandais.
Oui, mais... les plus belles choses ont une fin, et tant qu’à faire, mieux vaut se ménager des vieux jours paisibles et une sortie honorable. Sans pour autant bien sûr grever le présent en se contraignant au travail. Comment faire ? Kernatoq a bien une idée. Et même s’il lui faut se laver – devant ses amis atterrés – et se mettre sur son trente et un, la situation l’exige : il se sacrifiera en épousant la veuve Bandita. Certes, Bandita est aussi célèbre pour son immense troupeau de moutons que pour ses biceps de catcheuse. Mais pour Kernatoq, elle est surtout le gage d’une retraite heureuse pour le clan. Et, quoi qu’ils fassent, ses amis ne pourraient rien pour le dissuader. À moins que...
Revue de presse :
- « La lecture magistrale par Dominique Pinon de La maison des célibataires nous entraîne à Sardloq, petit comptoir du sud du Groenland. (...) Mélange de fourberies et de traditions séculaires vues par des hommes bourrus, romantiques et cabochards, cette fable burlesque à lire et (ou) écouter, dresse le tableau étonnant et rieur d’un Groenland attachant, le portrait chaleureux d’un pays froid où, sous la plume du conteur Riel, il fait bon vivre. »
— L’humanité dimanche, Michaël Melinard, le 9 juillet 2009