MASSON Charles

France

Droit du sol (Casterman, 2009)

Charles Masson
D.R.

Charles Masson nous raconte l’inénarrable : Mes histoires sont des histoires qu’on ne raconte jamais ou alors le soir, à sa femme, en rentrant du bloc.
Médecin ORL, Charles Masson a toujours dessiné. La vie et son métier lui ont apporté les scénarios qui lui manquaient. Ses lecteurs sont devenus ses confidents. Il leur offre des histoires tirées de son expérience professionnelle, dures et noires, narrées sans complaisance mais avec humanité et empathie. Il y distille son trop plein d’émotion, voire une once d’espoir. Avec un humour parfois grinçant et un cynisme désespéré, il met à nu nos forces et nos faiblesses lorsque la machine se dérègle. Charles Masson ne peut se résoudre à accepter la souffrance et l’injustice. Il la combat au quotidien dans son premier métier ; il la raconte dans ses bandes dessinées pour reprendre son souffle. À nous parler de ce que nous n’avons pas souvent envie d’entendre, il défonce les portes du silence, provoquent l’apaisement chez ceux qui préfèrent affronter la ou les vérités. Il nous abasourdit avant de réveiller nos consciences. Son dessin rapide, lâché, va droit à l’émotion. Sa technique de narration repose sur un décalage entre le texte et l’image, alternant les accélérations et les arrêts sur image.

Charles Masson est né à Lyon en 1968. Il vit aujourd’hui sur l’île de La Réunion.
Il a publié chez Casterman dans la collection Ecritures, ses deux premiers albums remarqués par la critique, Soupe froide (Prix France Info) et Bonne santé.


Revue de presse de Droit du sol

Le monde
Le Nouvel Obs
Midi Libre
Métro


Lien

Le site de Charles Masson


Bibliographie

  • Droit du sol (Casterman, 2009)
  • Bonne Santé (Casterman, 2005)
  • Soupe froide (Casterman, 2003)

Présentation de Droit du sol

Quatorze personnes ont péri et sept étaient toujours portées disparues vendredi soir, 24 heures après le naufrage, au large de Mayotte, d’une barque chargée de clandestins en provenance des Comores venus chercher fortune sur l’île française de l’Océan indien. Selon les témoignages des rescapés, le "kwassa", une barque de pêche traditionnelle, transportait 33 personnes, dont 7 enfants. Il a sans doute heurté un platier, c’est-à-dire un haut-fond de corail découvrant à marée basse. C’est un pêcheur qui a découvert le naufrage. Il a réussi à sauver huit personnes en les déposant sur une plage, avant de donner l’alerte à 01H05 locales vendredi. Le PC de l’action de l’Etat a aussitôt été activé pour suivre le déroulement des opérations. Toute la nuit, une vedette de la police de l’air et des frontières, une autre de la gendarmerie ainsi qu’un navire de la gendarmerie maritime ont participé aux recherches, renforcées par un ULM au lever du jour. Quatre naufragés supplémentaires ont ainsi pu être secourus. Un précédent naufrage de "kwassa", le 24 juillet, avait fait six morts et seize disparus à un kilomètre à peine des côtes.

La dernière femme

Casterman BD - 2012

La dernière femme Albert, un homme dans la force de l’âge, prend la route en Allemagne, direction Lyon. On le devine marqué par une récente rupture sentimentale, en état de stress et de tension. La rencontre d’un tout jeune homme qu’il prend en stop, Al, va servir de dérivatif à sa colère et à sa frustration : Albert, apparemment ravi d’avoir un public, dévide à l’attention de son jeune passager les souvenirs marquants de son existence - où les femmes qu’il a séduites et parfois aimées, nombreuses, occupent une place centrale. Pourtant, Al prend parfois la tangente et semble s’ingénier à disparaître, pour ressurgir un peu plus tard. Le jeune homme a-t-il une existence réelle, ou bien n’est-il qu’une projection de l’esprit enfiévré d’Albert, désireux d’instrumentaliser un interlocuteur naïf qui ne serait au fond qu’un autre lui-même, plus jeune ? Un récit troublant en forme de road-movie existentiel, qui questionne jusqu’au vertige l’énigme d’être soi-même.


Droits du sol

Casterman BD - 2009

Quatorze personnes ont péri et sept étaient toujours portées disparues vendredi soir, 24 heures après le naufrage, au large de Mayotte, d’une barque chargée de clandestins en provenance des Comores venus chercher fortune sur l’île française de l’Océan indien. Selon les témoignages des rescapés, le "kwassa", une barque de pêche traditionnelle, transportait 33 personnes, dont 7 enfants. Il a sans doute heurté un platier, c’est-à-dire un haut-fond de corail découvrant à marée basse. C’est un pêcheur qui a découvert le naufrage. Il a réussi à sauver huit personnes en les déposant sur une plage, avant de donner l’alerte à 01H05 locales vendredi. Le PC de l’action de l’Etat a aussitôt été activé pour suivre le déroulement des opérations. Toute la nuit, une vedette de la police de l’air et des frontières, une autre de la gendarmerie ainsi qu’un navire de la gendarmerie maritime ont participé aux recherches, renforcées par un ULM au lever du jour.Quatre naufragés supplémentaires ont ainsi pu être secourus. Un précédent naufrage de "kwassa", le 24 juillet, avait fait six morts et seize disparus à un kilomètre à peine des côtes.

La jeune garde

Saint-Malo 2009
Lundi : 14h00 - La jeune garde
avec Bastien Vivès, Charles Masson et Laureline Mattiussi