LAZAREVSKI Georgi

france

Le jardin de jad (Arturo Mio, 2007)

Georgi LAZAREVSKI

Macédonien, Georgi Lazarevski est né à Bruxelles en 1968. A 22 ans, il s’installe à Paris pour suivre des études de cinéma à l’Ecole Nationale Louis Lumière et collabore à la prise de vue de nombreux films de long-métrage. Parallèlement, il entreprend une carrière de photographe indépendant, faisant de nombreux voyages à l’étranger. Ses travaux portent entre autres sur la Macédoine (’Konsko-Gorno" 1992), Le Grand Nord (’Inuk" 1993), La Liberté et l’Image dans l’Image (’Profils Bas" 1994) où l’ex-Yougoslavie en guerre (’Natures Yougoslaves’ 1995).

En 1993, il participe au projet "Autour du Monde" de l’Association Française d’Action Artistique (AFAA -Ministère des Affaires Etrangères) qui regroupe et expose le travail de photographes français à Paris et à l’étranger.

De 1994 à 1997, il part en reportage pour Amnisty International dirigeant ainsi plusieurs films sur le Mali, l’Irak ou Israël et publie ses photos dans les agendas de l’association. En 1998, il se lance à l’assaut d’un nouveau continent – l’Amérique – en réalisant un reportage photographique sur la Patagonie et l’année suivante, il renouvelle l’expérience "Autour du monde" exposant aux Chroniques Nomades de Honfleur. Aujourd’hui Gerogi Lazarevski est un photographe reconnu puisque, outre le prix des Chronique Nomades de Honfleur, ses photos figurent aujourd’hui dans les collections de la Bibliothèque Nationale.

Directeur de la Photographie et réalisateur, son métier l’a aussi mené sur les plateaux de théâtre et de cinéma même si c’est dans le documentaire qu’il s’est illustré en suivant notamment son grand père dans Voyage en sol majeur, un documentaire récompensé en 2006. Il revient aujourd’hui avec Le jardin de Jad, une chronique empreinte d’humour et de mélancolie sur le conflit israelo-palestinien, vu au prisme du quotidien compliqué d’une maison de retraite.

In Engish


Filmographie

  • Le jardin de jad (Arturo Mio, 2007)
  • Voyage en sol majeur (Quark Production, 2006)

Synopsis du Jardin de Jad

Fil conducteur de cette chronique, l’énigmatique Jad, un vieil homme éternellement coiffé d’un bonnet et toujours en vadrouille, nous guide dans cet environnement pris en tenaille. Par des petits riens - un camion coincé, des graffitis désabusés -, le film suggère les tracas quotidiens de cette petite communauté coupée du reste du monde.

La maison de retraite Notre-Dame-des-Douleurs, Jérusalem. À l’aide d’une petite échelle en bois, des femmes chargées de paquets franchissent les murets grillagés qui entourent l’hospice. À l’intérieur, Jamal s’affaire autour de monsieur Thomas, serviette et blaireau en main. "Je te jure, mon ami, c’est la galère pour venir ici", soupire-t-il. "Quand je te vois courir comme ça, ça me brise le cœur", compatit le vieil homme. La construction du mur de sécurité, qui passe juste devant l’entrée du bâtiment, ne facilite pas le quotidien du home. Comme celui-ci se retrouve en zone israélienne, de nombreux pensionnaires voient s’espacer les visites de leurs proches qui résident pour la plupart en Cisjordanie et peinent à obtenir des laissez-passer. Quant au personnel, il doit, à l’instar de Jamal, effectuer un parcours du combattant pour venir travailler...

Le Jardin de Jad

Le Jardin de Jad

Georgi Lazarevski (Arturo mio, 2007, 60’) -
Le Jardin de Jad
D.R.

A l’est de Jérusalem, la construction du mur se poursuit, à quelques mètres d’un hospice de vieux. La progression du mur est inéluctable, spectaculaire. L’assombrissement de la lumière fait écho à la mort prochaine des pensionnaires. Dans les jardins de Notre-Dame-des-Douleurs, certains vieux résistent au déni…

Diffusion le lundi 12 mai à 16h15 au Vauban 1

Le jardin de Jad

Arturo Mio - 2007