AGIER Michel

France

La peur des autres : Essai sur l’indésirabilité (Rivages, 2022)

© James Startt

Cet ethnologue et anthropologue français, spécialiste de la question des migrants et des réfugiés, invite à travers ses ouvrages à décentrer notre regard sur le monde. Directeur de recherche à l’IRD et directeur d’études à l’EHESS, il est membre de l’Institut Interdisciplinaire d’Anthropologie du Contemporain. Avec Vivre avec des épouvantails, le monde, les corps, la peur, l’auteur livre une analyse fine de la situation sanitaire actuelle. Une réflexion qu’il mène maintenant depuis le premier confinement, observant les nombreux effets pervers que suscite en permanence le climat de peur et d’incertitude lié à la pandémie. Après avoir publié plusieurs ouvrages sur la « mondialisation humaine », il avait replacé dans L’étranger qui vient la notion d’hospitalité au cœur de sa réflexion. Essentielle afin de comprendre la nature des rapports humains, elle permet de s’interroger sur le choix d’inclure ou d’exclure autrui dans nos sociétés. En 2022, il approfondit cette question avec La peur des autres, un essai autour de la notion d’indésirabilité – de l’autre, à l’opposé du familier, bien plus engageant –, qui réfléchit sur notre capacité à créer des communs et analyse de quelle manière l’inconnu devient peu à peu fantasmé en ennemi.

Michel Agier a vécu plusieurs années au Brésil et en Colombie dans les années 1980 et 1990. Pendant ce long séjour en Amérique latine, il mène des enquêtes sur certains quartiers défavorisés, et s’intéresse plus particulièrement aux pratiques rituelles des populations.

Depuis les années 2000, ses recherches portent essentiellement sur les relations entre la mobilité, les migrations et la formation des contextes urbains.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur les mobilités humaines ainsi que sur la condition et le statut des migrants tels que Gérer les indésirables (2008) ou encore Le couloir des exilés (2011).

La Condition cosmopolite. L’anthropologie à l’épreuve du piège identitaire (La Découverte, 2013) questionne le sens et l’usage de frontières et met en garde nos États - mais aussi notre attitude - face au piège de l’enfermement, de l’espace et de l’identité.

Après Les migrants et nous. Comprendre Babel (CNRS éditions, 2016), il publie Définir les réfugiés, un essai co-signé avec Anne-Virginie Madeira (docteur en droit, spécialiste du statut et des conditions d’accueil des étrangers en France). Ensemble, ils choisissent de se recentrer sur la figure du réfugié et sur le principe qui la fonde, l’asile.

Dans son essai L’Étranger qui vient. Repenser l’hospitalité, Michel Agier place la notion d’hospitalité au cœur de sa réflexion. En s’appuyant sur des travaux historiques, philosophiques et sur des faits avérés, il retrace l’histoire des différentes significations du mot "hospitalité" selon les époques et les contextes. D’après lui, ce terme est révélateur des relations qui s’instaurent entre les individus. S’interroger sur la place qui lui est faite dans notre société contemporaine, c’est aussi s’interroger sur la place donnée aux migrants. L’anthropologue mène ici une réflexion de fond sur cet enjeu éthique et sur la relativité du terme "étranger". Dans un contexte où les mouvements migratoires semblent se multiplier, il devient primordial de repenser notre rapport à l’autre, quel qu’il soit, et de travailler à la création d’un nouvel espace cosmopolite.


Bibliographie

  • La Peur des autres. Essai sur l’indésirabilité (Rivages, 2022)
  • Babels. Enquêtes sur la condition migrante (Seuil Points, 2022)
  • Refusons l’inhumain ! (Philippe Rey, 2022)
  • Vivre avec des épouvantails. Le monde, les corps, la peur (Premier Parallèle, 2020)
  • L’Étranger qui vient. Repenser l’hospitalité (Seuil, 2018)
  • Définir les réfugiés (Presses Universitaires de France, 2017) avec Anne-Virginie Madeira
  • Les migrants et nous. Comprendre Babel (CNRS éditions, 2016)
  • La Condition cosmopolite. L’anthropologie à l’épreuve du piège identitaire (La Découverte, 2013)
  • Campement urbain. Du refuge naît le ghetto (Payot, 2013)
  • Je me suis réfugié là ! Bords de routes en exil (Donner lieu, 2011) avec Sara Prestianni
  • Le Couloir des exilés. Être étranger dans un monde commun (Croquant, 2011)
  • Esquisses d’une anthropologie de la ville. Lieux, situations, mouvements (Academia-Bruylant, 2009)
  • Gérer les indésirables. Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire (Flammarion, 2008)
  • Salvador de Bahia : Rome noire, ville métisse (Autrement, 2005) avec des photos de Christian Cravo
  • La Sagesse de l’ethnologue (L’œil neuf, 2004)
  • Aux bords du monde, les réfugiés (Flammarion, 2002)
  • Anthropologie du carnaval. La ville, la fête et l’Afrique à Bahia (Parenthèses/IRD, PUF, 2000)
  • L’Invention de la ville. Banlieues, townships, invasions et favelas (Archives contemporaines, 1999)
  • Commerce et sociabilité. Les négociants soudanais du quartier zongo de Lomé (Togo) (IRD, 1983)
La peur des autres : Essai sur l'indésirabilité

La peur des autres : Essai sur l’indésirabilité

Rivages - 2022

La peur des autres – proches ou lointains – se transforme en repli sur soi, souvent en mépris, rejet. Plus encore, elle fonde des politiques. C’est ainsi que naît l’indésirable, image spectrale et effrayante de celle ou celui qui peut être chassé à la frontière, nationale ou urbaine, voire abandonné à la mort.
Il n’y a pas de compromis possible avec ces politiques de la peur et de la haine des autres. Une autre description du monde, un autre horizon des possibles et d’autres imaginaires sont nécessaires pour redonner à chacun et chacune le sens et le courage de la vie commune.

Babels : Enquêtes sur la condition migrante

Babels : Enquêtes sur la condition migrante

Seuil Points - 2022

Menée par une équipe d’une quarantaine de spécialistes, une monumentale enquête anthropologique pour comprendre ce que les frontières contemporaines font aux migrants et à l’Europe.
D’Alep à Lesbos, de Beyrouth à Calais, de Lampedusa à Paris, à partir d’ethnographies comparées, une quarantaine de chercheurs et chercheuses en sciences sociales ont, pendant trois, ans mené des enquêtes et recueillis des témoignages pour analyser ce que l’on a appelé « la crise migratoire » en France, en Europe et en Méditerranée.
Suivre les parcours des migrants aujourd’hui, c’est rendre compte des périls de la traversée, des mobilisations citoyennes de soutien comme des répressions policières, c’est découvrir l’hostilité publique et l’hospitalité privée. Particulièrement attentives aux villes comme lieux de passage, d’accueil, d’installation et de vie, ces études interrogent conjointement les solutions que les États, les villes et les sociétés apportent à la mobilité contrainte par les crises politiques, sociales, environnementales. Frontières, carrefours ou refuges, les villes, villages et leurs habitants se transforment en croisant les chemins des migrants… qui eux-mêmes changent dans ces nouvelles Babels…
Associant enquêtes de terrain et témoignages, ce livre propose un panorama très documenté sur ce qu’est être un migrant et sur la crise migratoire en Europe et en Méditerranée depuis 2015. Sujet régulièrement au cœur de l’actualité, la question migratoire est ici pensée dans sa globalité, interrogeant les frontières contemporaines, les impacts de la politique migratoire européenne, les politiques de l’asile et de l’hospitalité, le rôle des centres urbains, les mobilisations ou les rejets à l’égard des migrants.


L'étranger qui vient : Repenser l'hospitalité

L’étranger qui vient : Repenser l’hospitalité

Seuil - 2018

La condition d’étranger est appelée à se répandre. Mais la mobilité que l’on se plaît à célébrer se heurte aux frontières que les États-nations dressent face aux « migrants », traités en ennemis plutôt qu’en hôtes.

Mis en demeure de pallier l’hostilité de leurs gouvernants, beaucoup de citoyens se sont retrouvés acculés à faire quelque chose : accueillir, nourrir ou transporter des voyageurs en détresse. Ils ont ainsi réveillé une vieille tradition anthropologique qui semblait endormie, celle de l’hospitalité. Cette façon d’entrer en politique par la petite porte de chez soi qu’on ouvre montre toutefois ses limites. Chaque hébergement est une goutte d’eau dans l’océan de l’errance globale et la faveur dont procèdent de tels gestes ne saurait durablement faire office de sauf-conduit.

Michel Agier nous invite à repenser l’hospitalité au prisme de l’anthropologie, de la philosophie et de l’histoire. S’il en souligne les ambiguïtés, il révèle aussi sa capacité à déranger l’imaginaire national. Car l’étranger qui vient nous demande de penser autrement la place de chacun et chacune dans le monde.


  • “Il doit à une enfance d’expatrié son vif intérêt pour l’expérience du déracinement. A l’inquiétude face à la “crise des migrants”, l’anthropologue Michel Agier oppose le droit à la mobilité et à l’hospitalité.” Télérama

Définir les réfugiés

Définir les réfugiés

PUF - 2017

La crise qu’a traversée l’Europe, avec l’augmentation spectaculaire des arrivées de migrants venus principalement du Moyen-Orient et d’Afrique, a mis en évidence l’incertitude des classifications institutionnelles qui servent à la description et à la gestion des flux migratoires. Si le caractère absolu voire « sacré » de l’asile est sans cesse réaffirmé par les gouvernements français, sa mise en œuvre donne lieu à des attitudes bien différentes de son principe universaliste. Réfugiés, migrants, demandeurs d’asile, mais aussi réfugiés de guerre, migrants économiques, migrants clandestins, sont autant de termes apparemment descriptifs qui, pourtant, engagent toute une épistémologie et une politique des classifications institutionnelles, médiatiques, populaires ou savantes. Leur analyse est à faire, alors qu’aucune de ces classifications ne peut prétendre à l’existence de définitions absolues, partout et toujours vraies des catégories. C’est à cette relativité des modes de classifications et des catégories utilisées que veut répondre le présent ouvrage, en se centrant sur la figure du réfugié, et sur le principe qui la fonde, l’asile.


La condition cosmopolite

La condition cosmopolite

La Découverte - 2013

La mondialisation libère les uns et oppresse les autres. Et dans cette partition du monde, chacun est renvoyé à une identité prétendument essentielle et « vraie ». D’où un véritable « piège identitaire », négation de l’autre et de sa subjectivité, parfois justifié par l’anthropologie - à l’opposé de sa vocation humaniste et critique. Face à ce défi, le regard contemporain sur le monde doit être repensé, en dépassant le relativisme culturel et ses « ontologies » identitaires.
Dans ce livre, Michel Agier prend une position résolument « décentrée », invitant le lecteur à reconsidérer les sens et les usages de la frontière : lieu de passage, instable et sans cesse négociée, elle nous fait humains en instituant la place et l’existence sociale de chacun tout en reconnaissant celles des autres. Le mur est son contraire : il incarne le piège identitaire contre l’altérité.
Cette enquête sur l’état du monde et sa violence, sur les frontières et les murs, sur le sens des mots (« identité », « civilisation », « race », « culture ») propose ainsi une réflexion originale sur la condition cosmopolite, figure à double face : d’un côté, l’étranger absolu, global et anonyme, que dessinent les politiques identitaires sous des traits effrayants ; de l’autre, le sujet-autre, celui qui venant de l’extérieur de « mon identité », m’oblige à penser tout à la fois au monde, à moi et aux autres. En plaidant pour la validité de l’approche anthropologique, Michel Agier cherche ici à dépasser le piège identitaire, à montrer que d’autres manières de penser sont possibles. Réapprendre à passer les frontières où se trouve l’autre, à les reconnaître et à les fréquenter, est devenu l’un des enjeux majeurs de notre temps.


Revue de presse

  • "Michel Agier signe avec La Condition cosmopolite un bel essai échappant à l’éloge philosophique des frontières comme au rêve tout aussi spéculatif d’un monde qui en serait dépourvu." Le Monde
  • Michel Agier sur France 24 :


Des nouvelles des indésirables

Saint-Malo 2023

(Avec Michel Agier, Florence Aubenas, Laurent Gaudé et J.M.G. Le Clézio)
Animé par Éric Fottorino

La peur des autres n’est-elle pas instrumentalisée pour nous diviser ? Affirmons notre responsabilité collective face à des discours d’exclusion et de repli sur soi, avec quatre invités réunis pour notre rencontre inaugurale exceptionnelle. De leurs plumes empathiques, les auteurs dressent le portrait de ceux que l’on croise, que l’on préfère ignorer, par crainte ou méconnaissance, nous invitant à la curiosité. Un univers littéraire où sont battues en brèche les fantasmagories racistes, les constructions de l’exclusion, les hiérarchies politiques produisant des «  indésirables  ». J. M. G. Le Clézio (en visio), prix Nobel de littérature, avec son nouveau recueil, Avers, rend une nouvelle fois un hommage vibrant à la valeur de chaque être ; la journaliste Florence Aubenas (Ici et ailleurs) privilégie les marges pour raconter les soubresauts du monde ; Laurent Gaudé (Chien 51) alerte dans ses fictions sur l’inhumanité qui nous guette ; tandis que l’anthropologue Michel Agier (La peur des autres) met en garde contre les constructions politiques de «  l’indésirabilité  ».


Réparer et retisser les mondes

Saint-Malo 2023

Comment établir de nouveaux rapports avec la terre, le vivant, les non-humains ? Une communauté terrestre pourrait être notre dernière utopie pour sauver notre planète Terre, unique maison dont nous disposons. L’économiste et romancier Felwine Sarr, un des co-créateurs des Ateliers de la pensée, explore des moyens de construire des relations fondées non plus sur le mercantile, mais respectueuses des savoirs et des êtres, en puisant notamment dans les cosmogonies africaines, un horizon inspirant. Il invite l’anthropologue Michel Agier, pour réfléchir ensemble à des manières de bâtir la communauté humaine. Une rencontre en écho aux Ateliers de la pensée de Dakar de mars 2022.

Une rencontre animée par Yann Nicol.


Demain, tout numérique ?

Saint-Malo 2023

Les outils numériques nous font basculer dans un nouveau monde, un nouveau paradigme. Comment être alerte face à cette mutation ontologique ? Le monde de demain sera-t-il voué au tout numérique ?
Une rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos, avec le philosophe Pierre Cassou-Noguès et l’anthropologue Michel Agier.

Dans le cadre de nos rencontres sur l’IA et le futur de la création.


Europe en ses frontières

Avec Michel QUINT, Alexandre LÉVY, Michel AGIER, Inara VERZEMNIEKS - Saint-Malo 2019

Avec Michel QUINT, Alexandre LÉVY, Michel AGIER, Inara VERZEMNIEKS
Animé par Xavier DE BONTRIDE


L’accueil de l’autre

Avec Pierre GUICHENEY, Jean-Luc BANSARD, Michel AGIER - Saint-Malo 2019

Avec Pierre GUICHENEY, Jean-Luc BANSARD, Michel AGIER
Animé par Sophie EKOUE


Un monde en crise

Avec Souleymane Bachir Diagne, Felwine Sarr, Michel Agier - Saint-Malo 2019

Avec Souleymane Bachir Diagne, Felwine Sarr, Michel Agier
Animé par Yann NICOL


Le temps de la colère

Avec Mireille Delmas Marty, Tristan Garcia, Marc Weitzmann, Michel Agier - Saint-Malo 2019

Avec Mireille Delmas Marty, Tristan Garcia, Marc Weitzmann, Michel Agier
Animé par Xavier DE BONTRIDE


SOS Méditerranée

Avec Jean VIARD, Michel AGIER, Jean-Paul MARI, Yahia BELASKRI, Maud VEITH - Saint-Malo 2019

Avec Jean VIARD, Michel AGIER, Jean-Paul MARI, Yahia BELASKRI, Maud VEITH
Animé par Yahia BELASKRI


Quand la Méditerranée nous submerge : Enjeux des temps présents

Avec Hakan Günday, Tahar Ben Jelloun, Michel Agier, Jean Viard - Saint-Malo 2017

Avec Hakan Günday, Tahar Ben Jelloun, Michel Agier, Jean Viard
Animé par Yann Nicol

L’essai que publie Jean Viard sous ce titre (Actes Sud) nous interpelle : là-bas se joue une partie qui nous concerne tous. Et le débat n’est pas entre réalisme et sentimentalisme. Car c’est une idée de nous-même, de nos valeurs, de ce qui nous fait être ensemble, qui meurt chaque jour en Méditerranée.


Quand nous multiplionsles frontières

Avec Patrick Chamoiseau, Michel Agier, Fabienne Brugère, Raphaël Krafft et Jean Viard - Saint-Malo 2017

Avec Patrick Chamoiseau, Michel Agier, Fabienne Brugère, Raphaël Krafft et Jean Viard

À l’universalité théorique du droit à l’asile, à l’obligation de l’hospitalité, répondent aujourd’hui la prolifération des définitions, autrement dit des barrières, jusqu’à « l’entre-deux monde » des camps : réfugiés, exilés, migrants, clandestins… la liste est longue. Conflits, replis, ouverture – la question des frontières devient centrale pour la définition d’un espace politique possible.Retour ligne automatique
Avec : Patrick Chamoiseau qui publie Frères Migrants, Michel Agier, auteur de Définir les Réfugiés (Puf) et Les migrants et nous (CNRS) qui souligne comme le défi que représente la mobilité des humains multiplie les situations de frontières, nationales, ethniques, religieuses, linguistiques, sociales, culturelles, Fabienne Brugère, qui s’interroge sur La Fin de l’hospitalité (Flammarion) ; Jean Viard, qui dans son essai Quand la Méditerranée nous submerge (L’Aube) veut repenser la France et ses identités multiples, prône une ouverture vers l’Afrique.


Démocratie : État de crise

Avec Hakan Günday, James McBride, Michel Agier - Saint-Malo 2017

États-Unis, Turquie, Moyen-Orient, monde musulman, Europe dite de l’Est, et France, bien sûr : les signes se multiplient d’une crise inquiétante. Ici, énorme crise de la représentation, là, haine absolue, ailleurs tentations de solutions radicales. Un après-midi avec James McBride (Américain, National Book Award en 2013), auteur de Mets le feu et tire-toi, chez Gallmeister, superbe récit « à la recherche de James Brown et de l’âme de l’Amérique », Hakan Günday, grande figure montante de la littérature turque, Prix Médicis 2015 pour Encore (Galaade) et qui publie Malafa, roman drôle, acerbe et sans concession sur la Turquie d’aujourd’hui, Yann Moix qui pose dans Terreur (Grasset) la question de la transcendance et de sa perte ou encore Jean Viard dont l’essai Quand la Méditerranée nous submerge (L’Aube) tire la sonnette d’alarme et appelle à la solidarité.
Animé par Baptiste Liger

Avec Hakan Günday, James McBride et Michel Agier


Passage des frontières, construction de l’étranger

Saint-Malo 2014

Avec Michel Agier et Sanjay Subrahmanyam.
Animé par Cédric Enjalbert.


Oser penser une France multiculturelle

Saint-Malo 2014

Avec Jean-Marie Gustave Le Clézio, Pascal Blanchard, Didier Daeninckx, Michel Le Bris, Elisabeth Leuvrey, Michel Agier.