- © Philippe Matsas/Opale/Éd. Sonatine
Cet ancien chirurgien et psychiatre, ceinture noire de karaté, est l’un des écrivains britanniques les plus percutants du moment. Qu’ils soient noirs ou historiques, ces romans déchaînent une violence riche en détails qui laisse au lecteur une odeur de sang. Tantôt comparé à James Ellroy tantôt à Alexandre Dumas, il imagine des histoires alambiquées et des personnages fous, hauts en couleurs.
Auteur de plusieurs polars et d’un ouvrage de jeunesse (Doglands, Syros, 2012), il dissèque l’Histoire dans ses derniers livres pour rapporter les boucheries des guerres de religion. Dans Les Douze enfants de Paris (Sonatine, 2014), son héros épique, Mattias Tannhauser, cherche sa femme dans le Paris de 1572 quand démarre l’un des épisodes les plus sanglants de l’histoire de France : le massacre de la Saint-Barthélemy. Faisant suite à La Religion, premier opus d’une trilogie centrée sur le personnage de Tannhauser, Tim Willocks livre une fresque barbare monumentale déroulée sur 36 heures d’action.
Bibliographie :
- Les douze enfants de Paris (Sonatine, 2014)
- La Cavale de Billy Micklehurst (Allia, 2012)
- Doglands (Syros, 2012)
- La Religion (Sonatine, 2009)
- Les rois écarlates (L’Olivier, 2001 ; Points, 2009)
- Bad City Blues (L’Olivier, 1999 ; Points, 2007)
- L’odeur de la haine (Plon, 1995 ; Pocket, 1997) ; réédité chez Sonatine en 2010 sous le titre Green River.