PARKES Nii Ayikwei

Royaume-Uni/Ghana

Notre quelque part (Zulma, 2014)

Romancier, poète et adepte du spoken word, Nii Ayiwei Parkes partage sa vie entre Londres et Accra (Ghana). Il est l’auteur d’un premier roman très remarqué, Tail of the Blue Bird traduit en français sous le titre Notre quelque part en 2014. Ouvrage pour lequel l’écrivain a été finaliste du Commonwealth Prize et a reçu le prix français Mahogani qui récompense depuis 2012 les auteurs subsahariens ou afrodescendants.

Né en Angleterre en 1974, il a passé une grande partie de son enfance au Ghana. Une double culture qu’il entrelace dans son roman, à la fois dans la langue — académique et dialecte ghanéen, mais aussi dans les thèmes qui explorent aussi bien les traditions que les réalités sociales contemporaines, ou la voix de ces deux narrateurs, l’un chasseur, l’autre jeune scientifique fraîchement débarqué de Londres. Le panorama d’une Afrique en pleine mutation mis en mots par un poète hors pair.


Bibliographie :

  • Notre quelque part (Zulma, 2014)

Notre quelque part

Zulma - 2014

« Nous étions à notre quelque part quand ils sont arrivés. D’abord la fille avec ses yeux qui ne voulaient pas rester en place. Hmm, puisque tu es là, laisse-moi te raconter cette histoire avant qu’elle ne refroidisse. »
C’est Yao Poku, vieux chasseur à l’ironie décapante et grand amateur de vin de palme, qui nous parle. Un jour récent, une jeune femme rien moins que discrète, de passage au village, aperçoit un magnifique oiseau à tête bleue et le poursuit jusque dans la case d’un certain Kofi Atta. Ce qu’elle y découvre, dans l’épouvante, entraîne l’arrivée tonitruante de la police criminelle d’Accra, et bientôt celle de Kayo Odamtten, jeune médecin légiste tout juste rentré d’Angleterre. Renouant avec ses racines, ce quelque part longtemps refoulé, Kayo se met peu à peu à l’écoute d’Oduro, le féticheur du village, et de ses légendes étrangement éclairantes…
Porté à merveille par une traduction qui mêle français classique et langue populaire d’Afrique de l’Ouest, ce roman époustouflant nous laisse pantelants, heureux de la traversée d’un monde si singulier.

Traduit anglais (Ghana) par Sika Fakambi

Dans la forêt des contes

Grands débats en vidéo
Saint-Malo 2014

Avec Andrus Kivirähk, Pierre Dubois, Victor Dixen, Nii Ayikwei Parkes, Michel Le Bris
Animé par Jean-Luc Rivera

Histoires de « bonnes femmes », ramassis de vieilleries, superstitions toujours juste bonnes à collecter, témoins d’un autre temps ? Ou bien coffre aux merveilles, au carrefour magique des mémoires du monde ? Les romantiques allemands, les premiers, les pensèrent comme l’expression première du continent des rêves, porte, voie d’accès à un secret de l’humanité, au carrefour magique des mémoires du monde. « Les contes », rappelle Michel Le Bris, « n’éclairent jamais qu’en projetant de l’ombre... ». Avec Pierre Dubois, elficologue, Victor Dixen, créature de la nuit, Andrus Kivirähk, l’estonien venu avec ses trolls et ses légendes, Michel Le Bris, spécialiste du romantisme et co-auteur, avec Claudine Glot, de Elfes, fées et dragons (Hoëbeke), Nii Ayikwei Parkes, dont l’imaginaire du contre africain envahit l’écriture.


Écritures migrantes

Grands débats en vidéo
Saint-Malo 2014

Avec Nigel Thomas, Fabienne Kanor, Julien Delmaire, Hippolyte, Nii Ayikwei Parkes.
Animé par Géraldine Delauney

Ils disent l’entre-deux, le télescopage des cultures, l’expérience de l’exil – et la force alors du roman, pour habiter l’inconnu du monde, lui donner forme et visage…


Entre deux mondes

Les cafés littéraires en vidéo
Nii Ayikwei PARKES, Fabienne KANOR, Louis-Philippe DALEMBERT et Patricia MELO - Saint-Malo 2014

Nii Ayikwei PARKES, Fabienne KANOR, Louis-Philippe DALEMBERT et Patricia MELO
Animé par Maette Chantrel