ESSAADANI Aadel

Maroc
©RethaFerguson

Militant, Aadal Essaadani est l’un des acteurs clés de la scène culturelle de Casablanca. Il porte de nombreuses casquettes : président de l’association Racines, ancien président du Collectif de la Fabrique culturelle des anciens abattoirs de Casablanca, il est aussi scénographe, urbaniste et dirige l’Institut des métiers de Casablanca.

Né à Casablanca, il fait des études d’urbanisme et de sociologie urbaine en France. Après une formation en régie technique, il travaille comme directeur technique et de la communication de différents festivals en France. Lorsqu’il rentre à Casablanca en 2007, il fait renaître le célèbre club "Jazz sous le rocher".

Membre depuis 2004 de l’association Casamémoire, chargée de la sauvegarde du patrimoine du XXe siècle du Maroc, il s’investit dans de nombreux projets patrimoniaux, telle que la reconversion des anciens abattoirs de Casablanca en friche culturelle. Son nouveau projet : de réhabiliter le cinéma l’Empire, chef-d’oeuvre de l’Art déco, pour en faire un club de jazz et une salle de musiques actuelles.

Depuis 2010, aux côté de Kenza Sefrioui et Dounia Benslimane, Aadel Essaadani est aussi président de la très dynamique association Racines, engagée pour le développement culturel, social et humain au Maroc. Ses missions sont nombreuses : interpeller les dirigeants sur leur politique culturelle, faire réagir les intellectuels et les producteurs culturels, mais aussi organiser des collectes, aider à construire des réseaux nationaux et régionaux, susciter des débats sur les arts, la culture et les industries créatives au Maroc et en Afrique…
Racine est également représentante nationale du réseau africain The ARTerial Network. L’objectif de ce réseau est d’œuvrer – dans le cadre d’une coopération sud-sud – pour la mise en place de politique culturelles en Afrique, pour la protection des droits des artistes et la propriété intellectuelle, pour la promotion de la culture en tant que droit humain et en tant que facteur de développement humain, social et économique ainsi que pour la mise en place d’une industrie créative pérenne.