ADNAN Taha

Maroc

Bye Bye Gillo (Elyzad, 2013)

« Transformer mon insipide quotidien en instants extraordinaires », tel est pour l’écrivain Taha Adnan le rôle de la poésie. Résidant à Bruxelles, il vit, travaille et communique en français mais a gardé l’arabe comme langue d’écriture, expliquant qu’on ne « change pas sa langue d’écriture aussi facilement que sa coupe de cheveux ». Après une enfance à Marrakech où il intègre une troupe de théâtre amateur, il participe en 1994 à la création d’un cercle de jeunes poètes non-conformistes et contestataires désireux de faire découvrir la poésie autrement. Épris de culture, il participe au rayonnement de la culture arabe en Belgique en coordonnant notamment le Salon littéraire arabe de Bruxelles et les soirées de poésie d’amour arabe en Belgique.

Né en 1970 à Safi, Taha Adnan a grandi à Marrakech et réside depuis 1996 en Belgique où il a suivi des études de Management. Il travaille, depuis 2002, à la Fédération Wallonie-Bruxelles tout en continuant son activité poétique avec passion. Épris de culture, il participe au rayonnement de la culture arabe en Belgique en coordonnant notamment le Salon littéraire arabe de Bruxelles et les soirées de poésie d’amour arabe en Belgique.

Après avoir intégré une troupe de théâtre amateur à Marrakech, il participe en 1994 à la création d’un cercle de jeunes poètes non-conformistes et contestataires désireux de faire découvrir la poésie autrement. Il co-fonde avec notamment Yassin Adnan, son frère jumeau, L’Algarade poétique, revue permettant à une nouvelle génération de poètes d’affirmer leur différence.

Il publie son premier recueil de poèmes (Wa liya fiha anakib okhra) en 2003 par le biais du Ministère de la culture au Maroc. Une traduction française de ses poèmes Transparences paraît en 2006 aux éditions L’Arbre à Paroles à Liège. Son recueil Je hais l’amour (2010) (Akrah al-hob paru à Beyrouth en 2009) est le fruit d’une décennie de vie dans les terres d’immigration. Il est à la fois une carte d’identité poétique et la biographie d’un expatrié moderne.

En 2013 paraît la traduction française de sa première pièce de théâtre Bye Bye Gillo, qui a reçu d’emblée un accueil positif de la part des critiques et du grand public. Al-Jilali, alias Gillo, émigré marocain sur le point de se faire expulser vers son pays natal, livre ses souvenirs d’enfance et retrace sa vie en Europe tel un cri de révolte. À travers ce monodrame, Gillo fait éclater tous ses conflits internes (avec lui-même et avec son existence illégale en Belgique), ses conflits familiaux et amoureux avec Lisbeth qui l’a quitté. Sélectionnée par le projet de dramaturgie arabe contemporaine, financé par l’Union européenne, et en tournée internationale, la pièce a été mise en scène dans le cadre de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, par monté par le théâtre palestinien Al Harah.


Bibliographie

  • Bye Bye Gillo (Elyzad, 2013)
  • Marokkaans alsjeblieft (maelstrÖm, Bruxelles 2012)
  • Je hais l’amour (Le Fennec, 2010)
  • Transparences (L’Arbre à paroles, 2006)
Bye Bye Gillo

Bye Bye Gillo

Elyzad - 2013

Al Jilali, alias Gillo, est sur le point d’être expulsé de Belgique vers son Maroc natal. Jeté dans un avion, sous l’escorte de deux "anges gardiens" en képi, il a tout juste le temps de nous livrer le récit de sa vie. Sur un ton mêlant légèreté et gravité, il évoque les tractions sordides qui l’on conduit en Europe, l’exploitation par sa propre famille, sa vie de sans-papiers, toute la joyeuse énergie avec laquelle il fait contre mauvaise fortune bon coeur, même quand il rencontre l’amour, un amour contrecarré par sa condition. Au terme des épreuves qu’il a traversées, ce retour sur soi permet d’affronter l’instant fatal en homme lucide et libre.
Par ce monologue théâtral, Taha Adnan donne voix à tous ceux que l’on n’entend jamais, les immigrés clandestins, et livre un témoignage brûlant, qu’il est urgent de considérer.

Bye Bye Gillo

Bye Bye Gillo

Elyzad - 2013

Al Jilali, alias Gillo, est sur le point d’être expulsé de Belgique vers son Maroc natal. Jeté dans un avion, sous l’escorte de deux "anges gardiens" en képi, il a tout juste le temps de nous livrer le récit de sa vie. Sur un ton mêlant légèreté et gravité, il évoque les tractions sordides qui l’on conduit en Europe, l’exploitation par sa propre famille, sa vie de sans-papiers, toute la joyeuse énergie avec laquelle il fait contre mauvaise fortune bon coeur, même quand il rencontre l’amour, un amour contrecarré par sa condition. Au terme des épreuves qu’il a traversées, ce retour sur soi permet d’affronter l’instant fatal en homme lucide et libre.
Par ce monologue théâtral, Taha Adnan donne voix à tous ceux que l’on n’entend jamais, les immigrés clandestins, et livre un témoignage brûlant, qu’il est urgent de considérer.


Je hais l’amour

Le Fennec - 2010

Taha Adnan a mis dix ans pour composer son recueil de neuf poèmes (1997-2007). Une décennie poétique qui témoigne du changement vécu par l’auteur en terre d’émigration. Dans ses premiers textes, il s’agit d’une sorte d’introspection ou l’écoute d’un cœur qui se languit : le dépaysement, l’étrangeté, la nostalgie, sans toutefois tomber dans le piège des lamentations et jérémiades. Les poèmes suivants constituent d’autres portraits comme si, se familiarisant avec son nouvel univers, le poète, sorti de sa réclusion intérieure, commence l’examen du monde qui l’entoure. "Je hais l’amour" est, à la fois, une carte d’identité poétique et la biographie d’un émigré moderne. Un recueil écrit dans un esprit rebelle : un mouvement contre la poésie classique, contre l’amour et contre un monde de plus en plus macdonaldisé".

L’exil, patrie « d’ailleurs »

Saint-Malo 2014

Avec Salah Al Hamdani et Taha Adnan.
Animé par Bruno Doucey.


Quelle place pour la culture au Maroc aujourd’hui ?

Saint-Malo 2014

Avec : Taha Adnan, Kenza Sefrioui, Minna Sif, Kebir M. Ammi, Fouad Laroui
Animé par : Santiago Mendieta


Maroc du monde entier

Saint-Malo 2014

Avec : Fouad Laroui, Taha Adnan
Animé par : Marie-Madeleine Rigopoulos


Le monde est un théâtre

Saint-Malo 2014

Avec Lyonel Trouillot, Sorj Chalandon et Taha Adnan.
Animé par Alain-Gabriel Monot.