Lorris Murail est né au Havre en 1951. Issu d’une famille d’écrivains, il est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques. Il écrit depuis l’âge de seize ans, d’abord parce que c’est son métier, mais surtout pour communiquer avec les autres. C’est pourquoi il trouve particulièrement gratifiant d’écrire pour la jeunesse, même s’il a aussi publié quelques romans pour adultes. Il enchaîne les activités puisqu’il a été critique littéraire (Science et Avenir, France Culture), traducteur (Stephen King, V.S. Naipaul...), scénariste de séries d’animation (Grand-Mère est une sorcière, les Renés) et journaliste spécialisé en gastronomie (critique gastronomique pour GaultMillau). Père de quatre filles, il vit actuellement à Paris.
En 2015 parait Douze ans, sept mois et onze jours dans lequel nous découvrons l’histoire d’un jeune garçon que son père abandonne dans une forêt du Maine. Livré à lui-même avec pour seules armes un fusil de chasse et les livres de Thoreau, il va devoir survivre par ses propres moyens. Il a douze ans, sept mois et quatre jours lorsqu’il est abandonné. Comme un leitmotiv, chaque soir pour prendre la mesure du temps qui passe, il ajoute un jour à son âge et le grave sur les planche de la cabane au coeur de la forêt. Mais pourquoi au juste son père l’a-t-il abandonné ?
Ce texte a été proposé à quatre classes de collégiens qui auront le plaisir de rencontrer Lorris Murail et d’échanger avec lui autour de ce beau roman le 6 juin prochain à l’occasion des journées scolaires.
Dans L’Horloge de l’Apocalypse (2018), on découvre l’histoire de Norma, en cavale malgré elle, en charge de sa nièce de huit ans. Retranchées dans le désert de l’Arizona, Norma et sa nièce tentent d’apprivoiser leur nouvelle vie malgré le caractère agressif des gens de la région. Elle découvre un étrange canal radio sur lequel un non moins étrange animateur diffuse blues, propagande anti-Trump et prêches apocalyptiques sur le dérèglement climatique. Ce roman intrigant mêle fiction et écho à la réalité avec une grande adresse... de quoi nous laisser à réfléchir.
Son dernier roman Chaque Chose en son temps mêle deux histoires. En 1915, une jeune infirmière fascinée par l’homme auquel elle livre des lettres découvre dans sa maison une étrange machine dirigée vers une tâche sombre... En 2015, deux enfants découvrent une tâche noire au fond de leur cave d’où leur parvient une voix. Ne s’agirait-il pas d’un mystérieux portail temporel...?
Photo : ©Patrik Hussenet
Bibliographie :
Jeunesse :
- Chaque chose en son temps (Gulfstream, 2018)
- L’Horloge de l’Apocalyspe (Pocket Jeunesse, 2018)
- Douze ans, sept mois, onze jours (Pocket Jeunesse, 2015)
- La machine a tout (Micmac Prod, 2008)
- Les semelles de bois (Grasset jeunesse, 2007)
- Danse macabre (Tome 2) : Cours, Jimmy, cours, et autres nouvelles (J’ai lu, 2007)
- Coup de blues pour Dan Martin (illustrations de Rabaté, Gallimard, 2006)
- Danse macabre (Seine, 2006, traduction des nouvelles de Stephen King)
- Le voyage d’Ulysse (Pocket, 2005)
- Flash Mob (Grasset, 2005)
- Golem, 5 volumes (Pocket junior, 2003 - Grand Prix de l’Imaginaire 2002, Prix des Incorruptibles 2002-2003)
- Les maitres de la science-fiction (Bordas, 2003)
- L’expérienceur (L’Ecole des loisirs, 2003)
- Cadeau mortel : Cinq nouvelles policières (collectif, Rageot, 2002)
- Les Pommes chatouillard du chef (Gallimard, 2000, ouvrage illustré)
- Blanche-Ebène (Robert Laffont, 1999)
- Dan Martin file à l’anglaise (illustrations de Rabaté, Rageot, 1999)
- Dan Martin fait son cinéma (illustrations de Rabaté, Rageot, 1998)
- L’ancêtre disparue (Flammarion-Père Castor, 1998)
- Qui c’est celui-là ? (Rageot, 1998)
- Le diable gardien (Epigones, 1996)
- La Course aux Records (Rageot, 1994)
- Dan Martin détective (illustrations de Rabaté, Rageot, 1994)
- Le cirque Manzano (L’Ecole des loisirs, 1991)
- L’Indien blanc (Robert Laffont, 1989)
- La grande roue (Robert Laffont, 1982)
Autres publications :
- La Science-fiction (Larousse, guide Totem, 2006)
- La Méthode albanaise (Mille et Une Nuits,1996, roman)
- Le tombeau de Ridge (François Bourin,1990, roman)
- Blanche-Ébène (Robert Laffont,1985, roman)
- La grande roue (Robert Laffont,1982, roman)
- L’hippocampe (Robert Laffont, 1981, science-fiction)
- Omnyle (Lattès, 1975, science-fiction)