ZARIÂB Spôjmaï

Afghanistan

Dessine-moi un coq (L’Aube 2003)

Spojmaï ZARIÂB

Michael Barry, le spécialiste français de la littérature persane a dit d’elle : " Spôjmaï - son prénom signifie la " pleine lune " - est l’un des trois plus grands écrivains afghans de notre temps, avec les deux poètes, Khalîlî, mort en exil, et Madjroûh, assassiné ".

Spôjmaï Zariâb est née en 1949 à Kaboul dans une famille cultivée et francophile. Elle est l’auteur de nouvelles écrites en dari (persan) qu’elle a commencé à publier dès l’âge de dix-sept ans. En 1990, alors que les talibans interdisent le travail des femmes, elle quitte l’Afghanistan et s’installe en France à Montpellier, où elle obtient le statut de réfugié politique. Elle est venue à Saint-Nazaire en 2001 à l’invitation de la Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs. Christophe Rouxel a créé, avec le théâtre Icare, une adaptation de Ces murs qui nous écoutent en 2003.


Bibliographie :

  • Dessine-moi un coq (L’Aube 2003, nouvelles)
  • La plaine de Caïn (L’Aube, 2001, nouvelles)
  • Ces murs qui nous écoutent (édition bilingue, L’Inventaire, 2000)

Résumé de Dessine moi un coq :

L’innocence de l’enfance, les désastres de la guerre, les humiliations de la pauvreté, la tyrannie des fondamentalistes, la situation de la femme afghane, la douleur de l’exil sont les thèmes qui traversent ces nouvelles. Dans un style clair et tranchant, Spôjmaï Zariâb excelle à dénoncer l’implacable tragédie d’un peuple brisé par le totalitarisme religieux.
Ecrites entre 1978 et 2002, ces nouvelles sont autant d’études pénétrantes de la société afghane, de narrations psychologiques d’une véracité déchirante.