VERGE-FRANCESCHI Michel

France

Marseille : Histoire et dictionnaire (Robert Laffont, 2013)

Michel VERGE-FRANCESCHIBiographie

Historien passionné par l’histoire de la marine et des voyages, né en 1951, Michel Verge-Franceschi est un spécialiste reconnu du XVIIIème siècle. Il enseigne aujourd’hui à l’Université François Rabelais de Tours. Son dernier ouvrage, Marseille : Histoire et dictionnaire, explore la cité phocéenne moderne et son passé, riche de plus de deux millénaires d’évolutions et de transformations. Il a également préfacé en 2012 un essai consacré par Jean-Yves Nerzic à l’armateur malouin Duguay-Trouin.

Bibliographie succincte :

  • Marseille : Histoire et dictionnaire (Robert Laffont, 2013)
  • Paoli, un Corse des Lumières (Fayard, 2006 )
  • La Royale au temps de l’amiral d’Estaing (1977)

Présentation de Marseille : Histoire et dictionnaire :

La deuxième ville de France est aussi la plus ancienne. Son architecture actuelle est le reflet de deux mille six cents ans d’histoire. Entre la Méditerranée d’un côté et les collines de l’autre, Marseille est une ville mais aussi un terroir. Riche d’un patrimoine exceptionnel, cité d’accueil et d’immigration du berceau méditerranéen, Marseille bénéficie d’une culture plurielle et sans cesse enrichie par des apports multiples ou se mêlent influences italiennes, provençales, maghrébines et celles d’immigrés du monde entier. En dépit des controverses et de la montée de la xénophobie suscitée par la situation dans certains quartiers difficiles, beaucoup de Marseillais se souviennent que fin août 1944, ce sont les tirailleurs algériens et musulmans du 7e RTA qui ont libéré le sanctuaire culte de Marseille : celui de Notre-Dame de la Garde...

Ville de culture et grande métropole méditerranéenne, Marseille a aussi ses côtés noirs : la prostitution et le proxénétisme ; la drogue et le grand banditisme, qui en ont longtemps fait la capitale du « milieu ». Mais elle doit être aussi replacée, comme l’écrit l’auteur, « au coeur de ce qu’elle est depuis deux mille six cents ans : l’un des centres majeurs de la culture, de la richesse, des échanges – économiques, religieux et culturels – de l’Humanité ».

Le livre de Michel Vergé-Franceschi n’est pas seulement le premier dictionnaire exhaustif consacré à l’histoire de cette ville. C’est aussi, comme il le déclare dans sa préface, « une histoire d’amour, une histoire de famille », ce qui confère à cette entreprise un ton personnel et presque affectif.

Ce volume contient 3 parties :
* Une première partie est consacrée à ceux qui font ou ont fait Marseille : personnages mythologiques, souverains ou hommes politiques, historiens ou écrivains, danseurs ou encore footballeurs.
* La deuxième partie est réservée aux lieux, notamment les quartiers, monuments, promenades et hôpitaux.
* La troisième partie s’attache à la vie quotidienne, abordant l’art de vivre, la gastronomie, la musique, le parler marseillais, mais également les grandes épidémies, les migrations, le « milieu ».

Marseille : Histoire et dictionnaire

Robert Laffont - 2013

La deuxième ville de France est aussi la plus ancienne. Son architecture actuelle est le reflet de deux mille six cents ans d’histoire. Entre la Méditerranée d’un côté et les collines de l’autre, Marseille est une ville mais aussi un terroir. Riche d’un patrimoine exceptionnel, cité d’accueil et d’immigration du berceau méditerranéen, Marseille bénéficie d’une culture plurielle et sans cesse enrichie par des apports multiples où se mêlent influences italiennes, provençales, maghrébines et celles d’immigrés du monde entier. En dépit des controverses et de la montée de la xénophobie suscitée par la situation dans certains quartiers difficiles, beaucoup de Marseillais se souviennent que fin août 1944, ce sont les tirailleurs algériens et musulmans du 7ème RTA qui ont libéré le sanctuaire culte de Marseille : celui de Notre-Dame de la Garde… Ville de culture et grande métropole méditerranéenne, Marseille a aussi ses côtés noirs : la prostitution et le proxénétisme ; la drogue et le grand banditisme, qui en ont longtemps fait la capitale du « milieu ». Mais elle doit être aussi replacée, comme l’écrit l’auteur, « au cœur de ce qu’elle est depuis deux mille six cents ans : l’un des centres majeurs de la culture, de la richesse, des échanges – économiques, religieux et culturels – de l’Humanité ». Le livre de Michel Vergé-Franceschi n’est pas seulement le premier dictionnaire exhaustif consacré à l’histoire de cette ville. C’est aussi, comme il le déclare dans sa préface, « une histoire d’amour, une histoire de famille », ce qui confère à cette entreprise un ton personnel et presque affectif. Ce volume contient 3 parties : Une première partie est consacrée à ceux qui font ou ont fait Marseille : personnages mythologiques, souverains ou hommes politiques, historiens ou écrivains, danseurs ou encore footballeurs. De Protis à Jean-Claude Gaudin, de Pythias le Massaliotte à Edmonde Charles-Roux et Zinedine Zidane. De grandes synthèses détaillent les différents corps de métiers : échevins, capitaine des galères, apothicaires… La deuxième partie est réservée aux lieux, notamment les quartiers, monuments, promenades et hôpitaux. La troisième partie s’attache à la vie quotidienne, abordant l’art de vivre, la gastronomie, la musique, le parler marseillais, mais également les grandes épidémies, les migrations, le « milieu ». L’ensemble offre une véritable immersion dans une ville à tous égards mythique, qui reste plus que jamais à découvrir.


Histoire de Corse : Le pays de la grandeur

Editions du Félin - 2013

Effacer les mensonges et les demi - vérités, réévaluer l’histoire de la Corse d’un regard neuf depuis l’origine jusqu’à aujourd’hui, avec la rigueur de l’historien et la passion du chercheur, tel est l’objectif que s’est donné Michel Vergé - Franceschi. Son ouvrage met à mal les idées reçues dressant le portrait d’une île repliée sur elle-même, et montre combien le destin de la Corse, et des Corses, s’inscrit dans la trame d’une histoire européenne multiséculaire. Les installations néolithiques du Vlle millénaire avant Jésus-Christ, qui témoignent du peuplement ancien de l’île, la présence grecque au vie siècle avant notre ère, la marque profonde de la Rome païenne puis chrétienne, les incursions barbaresques, la domination de Pise à partir du XIe siècle puis celle de Gênes qui gardera jusqu’au XVIIIe siècle son influence : voici les grands moments qui fondent les heurs et les malheurs d’une île que sa situation a placée au coeur de la géopolitique des grandes puissances. L’entreprise de séduction de la monarchie française, les rivalités politiques où l’Aragon et l’Angleterre tentent de tirer leur épingle du jeu, les contrecoups de la Révolution de 1789, puis la marque napoléonienne, ont fait la Corse autant que ses traditions ou sa ferveur démocratique saluée par Rousseau : avant l’Amérique et la France, l’élite corse, éprise de liberté, n’a-t-elle pas élaboré en 1735 la première constitution démocratique des Temps modernes, et donné avant tout autre le droit de vote aux femmes ? La longue et passionnante aventure de l’île que relate l’auteur permet de comprendre la situation économique, culturelle et politique de la Corse au début du XXIe siècle. Cette mise au point devrait servir longtemps de référence à tous ceux qui n’oublient pas que le présent est hanté par l’ombre et la lumière des Temps anciens, et qu’ils peuvent aussi éclairer l’avenir.


Mer et Religion : Neuvièmes Journées Universitaires de Bonifacio

Alain Piazzola - 2013

La Corse dans ses rapports avec Gênes est un sujet historiographique particulièrement fouillé depuis près de deux-cents ans. Michel Vergé-Franceschi, directeur scientifique des Journées universitaires de Bonifacio a donc entrepris depuis plus de dix ans une série de travaux qui étudient - au sein de cette collection - les rapports de l’île avec d’autres partenaires : la Corse et l’Angleterre, la Corse et l’Ecosse, la Corse et Venise, la Corse et le monde musulman. Cet ouvrage est consacré à la Corse dans ses rapports avec les Espagnes. Pour cela, une dizaine d’auteurs se sont réunis pour donner des éclairages précis à travers les siècles : Philippe Colombani, professeur d’histoire à Ajaccio et Antoine Franzini, auteur d’une thèse de doctorat qui fait autorité, ont consacré leurs travaux à la Corse à l’époque du siège de Bonifacio par Alphonse d’Aragon qui a laissé son nom à l’Escalier du roi d’Aragon. Michel Vergé-Franceschi, Professeur à l’Université de Tours, ancien Directeur du Laboratoire d’Histoire et d’Archéologie maritime du CNRS/Paris-IV-Sorbonne/Musée national de la Marine, aujourd’hui membre de l’Equipe de recherches EMAM (Monde arabe et méditerranéen), s’est intéressé aux Bonaparte dans leurs relations avec l’Espagne depuis l’époque où l’aïeul bonifacien de Napoléon (Cataccioli) recevait l’aïeul hashourgeois de Marie-Louise (Charles Quint) jusqu’à celle où l’aïeul d’Eugénie de Montijo (Fernando Cortés) débarquait à Bonifacio (1541). Luigi Migliorini, Professeur à l’Université de Naples, Dominique Taddei, Président d’université honoraire, donnent de leur côté un éclairage novateur sur les rapports de la Corse avec Naples - cité paoline - et sur la politique espagnole des premiers révolutionnaires corses lors des débuts de la Révolution corse. François Moureau, Professeur à l’Université de Paris IV-Sorbonne, Directeur du CRLV, Directeur des Presses universitaires de Paris IV-Sorbonne, Jacques-Olivier Houdon, Professeur à l’Université de Paris 1V-Sorbonne, éminent spécialiste de Napoléon, David Chanteranne, à travers L’intervention de Napoléon après les événements de Madrid de mai 1808 peints par Gova contribuent à faire de cet ouvrage novateur un livre de référence qui n’aurait pas été complet sans la contribution de Philippe Lucchetti, historien cap corsin dont le travail Le drapeau à tête de maure : une origine autre qu’aragonaise, a eu les honneurs récents de la presse régionale. Cette recherche est enrichie d’une chronologie, La Corse et les Espagnes, due à Michel Vergé-Franceschi, qui va de Sénèque (natif de Cordoue), prisonnier à Luri, jusqu’à la mort d’Eugénie de Montijo (native de Grenade) et veuve de Napoléon III.


La Corse et la monarchie espagnole : Treizième journées universitaires d’histoire maritime de Bonifacio

Alain Piazzola - 2009

Le Masque de Fer

Fayard - 2009

L’affaire du « masque de fer » fait partie de ces dix ou douze énigmes qui défraient la chronique, génération d’historiens (les uns fantaisistes, les autres rigoureux) après génération d’historiens. Sans parler du roman historique. Comment trouver, comment dire du nouveau sur un sujet battu et rebattu ? Y a-t-il des documents inédits ou faut-il attendre la lumière de nouvelles interprétations ou « lectures » ? Recensant la plupart des hypothèses recevables sur la véritable identité de l’« homme au masque de fer », Michel Vergé-Franceschi, en une approche convaincante, rend cette vieille histoire aussi vivante qu’une intrigue politico-policière survenue de nos jours.


Napoléon, une enfance corse

Larousse - 2009

" Cette île de Corse, si éloignée de la civilisation de l’Europe, si différente de la Barbarie d’Afrique, a ouvert des fenêtres sur mon intelligence, m’a fait entrevoir d’autres rapports ". Ainsi s’exprime Napoléon au soir de sa vie. Pourtant, longtemps, les travaux sur Napoléon se sont contentés de signaler l’enfance corse pour mieux l’oublier ensuite, comme si ces années de jeunesse n’avaient en rien marqué la vie et la pensée de l’Empereur des Français. Or comme l’écrit Jean Tulard, dans son avant-propos, " on ne peut comprendre la personnalité de Napoléon si on le coupe de ses origines ". Explorer le contexte politique de l’île à l’époque, ressusciter les mentalités du temps, ou bien encore analyser les coutumes ancestrales, tel est l’objet de ce livre, qui nous permet de comprendre comment s’est formé le génie napoléonien. C’est également l’occasion de redonner toute sa place et son importance à Letizia Bonaparte, " madame Mère ", dont Napoléon disait qu’il lui devait toute sa fortune et tout ce qu’il avait fait de bien...


Paoli, un Corse des Lumières

Fayard - 2006

Né dans un hameau peuplé d’une centaine d’âmes, le Père de la patrie corse est mort dans la plus grande capitale européenne de son temps, Londres. Né en 1725, élevé à Naples, rentré pour moins de quinze ans de « pouvoir » (1755-1769), exilé en Angleterre jusqu’en 1790, revenu à Corte pour quatre ans, retourné à Londres de 1794 à sa mort en 1807, celui qui fut enterré à l’ombre de Westminster a vécu trente-deux ans en Corse, trente-quatre années en Angleterre, seize années de jeunesse italiennes et quelques semaines parisiennes. Corse de Corse, Paoli est aussi Corse de la diaspora, comme Sampiero Corso avant lui et Napoléon Bonaparte après lui. Paoli surprend, étonne, séduit, révolte parfois. Quel est-il ? Philosophe du siècle des Lumières ? Religieux comme son frère, tertiaire franciscain mort au couvent ? Franc-maçon précocement affilié à une loge italienne ? Ou tardivement affilié à une loge anglaise à Londres ? Humaniste ou soldat ? Homme de plume ou d’épée ? Homme d’action ou de réflexion ? Les sources sont si abondantes que la synthèse est malaisée et que l’on néglige presque toujours les trente premières années de sa vie, celles qui pourtant permettent de saisir (enracinement du personnage dans une terre, une tradition, une généalogie ; c’est l’un des apports décisifs de ce livre que d’évoquer la genèse de l’homme d’État et de lui redonner ainsi sa cohérence et sa vigueur. Cette première biographie exhaustive replace Paoli dans son contexte historique et rend le personnage passionnant.


La société française au XVII siècle

Fayard - 2006

La société de l’Ancien Régime - et particulièrement celle du xviie siècle - nous est aujourd’hui à peu près aussi exotique que celle de l’Antiquité classique ou de l’Amérique précolombienne... Nous avons d’elle une vision figée par les trois siècles qui nous en séparent, et longtemps une lecture idéologique du passé de la France a stérilisé les recherches des historiens. Il n’en va heureusement plus ainsi de nos jours, car de nombreux travaux d’érudition ont fait « bouger les lignes » : les synthèses deviennent possibles. De cette « société d’ordres » - et en aucun cas de classes ! - Michel Vergé-Franceschi dresse ici un tableau complet et vivant, l’analysant sous un triple prisme : celui de la tradition (avec ses charges de grand veneur, grand louvetier, grand fauconnier, etc.) ; celui de l’innovation (avec par exemple ses chirurgiens qui ne sont plus barbiers, ses ingénieurs, ses officiers de marine...), enfin celui de l’ouverture, car, sous Louis XIV, et contrairement aux idées reçues, un fils de pêcheur illettré peut devenir officier général (Jean Bart), le descendant de simples artisans champenois ministre (Colbert), le rejeton de grenetiers au grenier à sel chanceliers de France et gardes des Sceaux (les d’Aligre père et fils) , etc. Pour reposer sur des fondements radicalement différents de ceux que nous connaissons, la société française du xviie siècle n’en a pas moins été, à sa manière, une société ouverte.


La Royale au temps de l’amiral d’Estaing

La Pensée universelle - 1977