QUELLA-VILLEGER Alain

France

Loti en Amérique. De la Terre-de-Feu à New York (Bleu autour, 2018)

Fasciné par l’existence hors du commun de Pierre Loti, Alain Quella-Villeger exhume depuis plusieurs décennies le passé du grand voyageur français. Agrégé d’histoire, il fonde la revue Les carnets de l’exotisme, après s’être consacré à la Revue Pierre Loti dans les années 80. Son dernier livre poursuit l’analyse du parcours de Pierre Loti à travers la publication de ses textes méconnus, notamment des écrits de jeunesse, lors de ses séjours sur le continent américain.

Fasciné par l’existence hors du commun de Pierre Loti, Alain Quella-Villeger exhume depuis plusieurs décennies le passé du grand voyageur français. Ce dernier, militaire dans la marine et membre de l’Académie Française, a marqué le monde littéraire de la fin du XXème siècle par ses romans, inspirés de ses voyages autour du monde. Parmi ses ouvrages les plus connus se trouvent Pêcheur d’Islande, où il décrit la vie des pêcheurs bretons, et Aziyadée, l’histoire d’une passion vécue sur les rivages de la Turquie. Un profil atypique aux facettes multiples.

Professeur agrégé d’histoire-géographie à Poitiers et docteur ès lettres en histoire contemporaine, Alain Quella-Villeger est le directeur-fondateur de la revue Les carnets de l’exotisme, après s’être consacré à la Revue Pierre Loti dans les années 80. Il contribue depuis 2004 à l’Académie de Saintonge et continue de publier des études sur les explorateurs, puisant dans leurs carnets de voyage et d’exploration.

Après s’être intéressé à Marcelle Tinayre femme de lettres voyageuse, il a préfacé son roman La Veillée des armes puis a réuni et présenté les chroniques composant La Révolte d’Ève, titres tous deux parus aux éditions des femmes-Antoinette Fouque.

Après Pierre Loti Photographe, dans lequel il poursuivait l’analyse du parcours de Pierre Loti à travers la publication des photographies de voyage de celui-ci, Alain Quella-Villeger présente aujourd’hui Loti en Amérique, sur les voyages américains du grand écrivain à différentes périodes de sa vie. D’abord lorsque, tout jeune officier de Marine, il découvre à la faveur d’escale les paysages et les peuples des côtes américaines, sujets de dessins, de notes et d’articles ; puis lors d’un séjour de six semaines à New York, pour la première mondiale de sa pièce La Fille du ciel. Des textes rares d’un Pierre Loti insolite.


En savoir plus : Le blog de l’auteur


Bibliographie

  • Loti en Amérique. De la Terre de feu à New York (Bleu autour, 2018)
  • Marcelle Tinayre : La Révolte d’Ève. Chroniques et autres textes (des femmes-Antoinette Fouque, 2017)
  • Pierre Loti photographe (Bleu autour, 2012)
  • René Caillié, l’Africain : une vie d’explorateur (1799 - 1838) (éd. Aubéron, 2012)
  • Evadées du harem : affaire d’Etat et féminisme à Constantinople (1906) (André Versaille édition, 2011)
  • Pierre Loti dessinateur : une oeuvre au long cours (éd. Bleu Autour, 2009)
  • Chez Pierre Loti – Une maison d’écrivain-voyageur (Scéren-CRDP, 2008)
  • Belles et rebelles – Le roman vrai des Chasteau-Tinayre (Aubéron, 2000)
  • René Caillié – Une vie pour Tombouctou (Atlantique, 1999)
  • Pierre Loti, le pèlerin de la planète (Aubéron, 1998)
  • La Politique méditerranéenne de la France – Un témoin : Pierre Loti (1870-1923) (L’Harmattan, 1992)

Anthologies :

  • Balkans en feu (Omnibus, 2004)
  • Polynésie – Les archipels du rêve (Omnibus, 1996. Réédition 2004)
  • Istanbul – Rêves de Bosphore (Omnibus, 2001)
  • Nouvelles et récits de P. Loti (Omnibus, 2000 ; réédition 2012)
  • Indochine – Un rêve d’Asie (Omnibus, 1995)

Loti en Amérique de la Terre-de-Feu à New York

Bleu Autour - 2018

De 1870 à 1872, à la faveur d’escales sur les côtes américaines, le jeune officier de Marine Julien Viaud découvre « les débris de la race indienne » en Nouvelle-Écosse, les Basques d’Uruguay, des tribus perdues de la Terre-de-Feu, les belles Carmencita de Valparaiso, la fête à San Francisco… Curieux, ardent, il dessine gens et paysages, prend des notes, publie ses premiers articles qui annoncent le grand Loti.
Bien plus tard, en 1912, la première mondiale de La Fille du ciel, sa pièce “chinoise” coécrite avec Judith Gautier attire l’auteur d’Aziyadé pour six semaines à New York, cette « Babel effrénée » dont il se plaît à rapporter la vision pleine d’ironie d’un « Oriental très vieux jeu ».
Des textes rares d’un Pierre Loti insolite. Un plaisir.

Pierre Loti homme du monde

Pierre Loti homme du monde

Didier ROTEN (Anekdota, avec la participation de France Télévisions /2011/52’) -

Comment la littérature exotique, dont Pierre Loti fut l’un des plus brillants auteurs, a-t-elle contribué à donner une image d’infériorité des peuples colonisés ? L’endroit paradisiaque que l’auteur décrivait dans l’un de ses premiers livres " Le mariage de Loti ", où avait été érigée sa statue, est aujourd’hui une cité populaire de Papeete. C’est là que son buste a été déboulonné et jeté à la rivière, son socle taggué. Du rêve des uns à la réalité des autres, du passé au présent, le film s’interroge : Loti, archétype du colon ou homme de cœur et d’ouverture ?

Marcelle Tinayre : La Révolte d'Ève. Chroniques et autres textes

Marcelle Tinayre : La Révolte d’Ève. Chroniques et autres textes

Éditions des femmes - 2017

Chroniques réunies et présentées par Alain Quella-Villéger
Préface de France Grenaudier-Klijn

« Sous ce titre La Révolte d’Ève paraîtront plusieurs articles sur la condition sociale de la femme, l’amour et le mariage dans la société actuelle et la société future. Ces articles formeront plus tard un volume », écrivait, le 5 septembre 1898, Marcelle Tinayre dans La Fronde, le premier journal féministe en France. L’ouvrage ne parut jamais mais, sous ce même titre, les éditions des femmes-Antoinette Fouque présentent une sélection de chroniques publiées durant une trentaine d’années par la romancière.
Dans sa « Lettre à une inconnue » (17 juillet 1898), elle définit le rôle qu’elle s’assigne dans le débat intellectuel et politique : « Nous qui avons l’honneur de tenir une plume, nous précisément, comme écrivains et comme femmes, nous devons être la conscience des inconscients, la voix des muets, les complices de toutes les évasions hors des vieux cachots séculaires murés par le prêtre, le soldat, le magistrat. »

De 1898 à 1933, 32 chroniques mettant au cœur les relations femmes-hommes donnent aussi à lire 35 ans d’Histoire française. Marcelle Tinayre traite de sujets innombrables (politique, vote des femmes, féminisme, éducation, indépendance, mariage, servitude, amour…), écrit des portraits de femmes artistes et fait quelques incursions en « Terres étrangères » (Turquie, Scandinavie…).
Émerge ainsi la voix singulière et subtile d’une femme engagée, irréductible à une quelconque idéologie, et dont le regard s’avère incroyablement pertinent, acéré et actuel, porté par une écriture d’une grande élégance et une ironie délicieusement efficace.


Revue de presse :

« Célèbre en son temps, auteure d’une Maison du péché (Calmann-Lévy, 1902) qui connut quarante éditions et fut louée par James Joyce, Marcelle Tinayre (1870-1948) est aujourd’hui tombée dans l’oubli. Ses chroniques pour la presse, dont trente-cinq viennent d’être exhumées par Alain Quella-Villéger, sont pourtant captivantes à double titre. Pour leur style, d’abord. Spirituelle, perspicace, cultivée, la « reporteresse » du journal féministe La Fronde n’a pas son pareil pour décrire les duperies des hommes, polémiquer avec brio, dessiner le portrait de la fantomatique poétesse Renée Vivien… »
Denis Cosnard, Le Monde des Livres, 18/05/2017 Lire l’article

« Ses chroniques et articles racontent toute une époque. Et ses limites. La quarantaine de chroniques que contient ce recueil, de 1898 à 1933, mérite lecture. »
Gilles Heuré, Télérama, 12/03/2017 Lire l’article

« Marcelle Tinayre n’est pas suffragette mais elle nomme ses ennemis sans peur : la bourgeoisie, la religion, les préjugés… Et certains textes n’ont jamais été aussi proches de 2017. »
Héloise Morel, L’Actualité Nouvelle-Aquitaine, Printemps 2017 Lire l’article

« Marcelle Tinayre c’est le « refus avéré de légitimer l’infériorisation des femmes ». Un pan de l’histoire du combat des femmes qu’il convient de faire connaître. »
D. Epsztajn, Entre les lignes entre les mots, 16/03/2017 Lire l’article

« Ses articles côtoient des portraits de femmes intimistes où se révèle une plume proche de Maupassant. Marcelle Tinayre, femme insoumise refusant le sacrifice, l’immolation et l’enfantement inéluctable… »
Virginie Gatti, l’Humanité, 6/04/2017 Lire l’article

« Marcelle Tinayre réfléchit sans pour autant s’enflammer sur l’union libre, les conditions de travail dans les usines, le vote des femmes, l’éducation. Elle croque également le portrait de femmes célèbres. »
Nelly Sanchez, Association des amis de Lucie Delarue-Mardrus, avril 2017


Pierre Loti photographe

Bleu Autour - 2012

Après Pierre Loti dessinateur (2009), voici Pierre Loti photographe. Une autre facette de cet artiste aux multiples talents. Un nouveau carnet de voyages, inspiré et largement inédit. Des voyages en Orient au fil desquels Loti, marin, promeneur, a composé, de 1894 à 1907, une œuvre d’un millier de clichés, dont plus de la moitié, les meilleurs, figurent ici. Chronologiquement : la Terre sainte ; l’Inde et la Perse, d’où il rapporte deux saisissantes séries ; la Chine, la Corée et l’Indochine ; puis, avant l’Égypte, son cher Istanbul, dont il donne un foisonnement d’images, parmi les plus vivantes ; sans oublier des portraits de marins et de proches qu’il capte chez lui, à Rochefort et au Pays basque. Des bords du Gange aux rives du Bosphore ou de la Bidassoa, de Jérusalem à Ispahan, le reporter Pierre Loti cède souvent le pas au romantique. Pénétré de l’évanescence des choses, il se hâte de les fixer de son regard d’artiste et d’enfant saisi par la magie de la photographie. Et il révèle du monde une vision pleine d’humanité, émerveillée.


René Caillié, l’Africain : une vie d’explorateur (1799 - 1838)

Aubéron - 2012

René Caillié (1799-1838), « le découvreur de Tombouctou », explorateur aux pieds nus, marcha autant dans ses rêves qu’avec ses pieds tuméfiés, dans le sable du doute autant qu’en celui de l’Afrique inconnue. La « longue marche » de ce fils de bagnard prend fin en septembre 1828, à Tanger : 4 500 kilomètres d’un voyage extraordinaire, commencé 508 jours plus tôt, à Boké sur la côte guinéenne. Après 207 journées de marche, puis la remontée du Niger à partir de Djenné, son arrivée à Tombouctou, dont il est le premier Blanc à revenir, marque le sommet d’une aventure africaine commencée en 1816. L’explorateur exploré ! Un homme attachant, courageux, d’une pensée humaniste moderne, qui aborde aussi bien la condition féminine que l’esclavage, et l’un des fondateurs de l’africanisme.


Pierre Loti : Journal 1887-1895

Les Indes savantes - 2012

L’officier de Marine Julien Viaud (Pierre Loti en littérature) est affecté à Rochefort, dans sa Saintonge natale, mais aussi sur la Côte d’Azur, en Méditerranée (dix ans après, il retrouve l’Afrique du Nord) et au Pays basque. Il retourne à Constantinople, sur les traces d’Aziyadé. D’une mission au Maroc, il rapporte le premier de ses grands récits de voyages. Le long périple qu’il effectue en Terre sainte ne lui apporte pas les réponses qu’il en espérait À quarante ans, il revient sur ses jeunes années et publie Le Roman d’un enfant (1890). Consécration suprême, l’écrivain est élu à l’Académie française en 1891. La fortune que lui rapportent ses livres lui permet de transformer sa maison natale en un très étonnant palais des merveilles. Ce Journal, toujours nourri de rencontres littéraires et mondaines, d’amitiés solides et variées, d’amours nombreuses, est constamment traversé d’interrogations sur la mort, sur la vie, sur le temps qui passe.


Evadées du harem : affaire d’Etat et féminisme à Constantinople (1906)

André Versaille éditeur - 2011

En janvier 1906, deux soeurs, Zennour et Nouryé Noury Bey, filles d’un des ministres du sultan, quittent secrètement Constantinople par le train. Elles fuient le harem. Le drame familial devient vite affaire d’État. Leur histoire haute en couleurs fait écho à ce qui est alors une grande question de société et qui le demeure pour le féminisme : la condition des musulmanes. Un journaliste français les interpelle : « Savez-vous que votre aventure est une date de l’histoire moderne ? Vous venez de briser de vos poings mignons une muraille de barbarie. Plus d’une de vos soeurs en servitude passera désormais par la brèche. Vous êtes de grandes révolutionnaires ». Ce récit rigoureusement historique ne manque ni de secrets ni de rebondissements, et vire parfois au roman d’espionnage. Au coeur de cette histoire : Pierre Loti (1850-1923) dont on redécouvre aujourd’hui avec succès les romans, les récits de voyage, le journal intime, les dessins étonnants. Ce récit révèle les secrets de son best-seller, Les Désenchantées. Romancier ami de la Turquie, il a fait au printemps 1904, sur les rives du Bosphore, la connaissance de trois femmes voilées (parmi elles, les soeurs Noury Bey). C’est leur témoignage sur la difficile condition de vie des femmes d’Orient qui lui inspira son roman. Désenchantées ou révolutionnaires ? En tout cas, ce sont deux figures attachantes aux destins très différents qui croisent d’autres femmes marquantes : Marie Lera, journaliste française qui signe Marc Hélys ; Grace Ellison, britannique et féministe ; la poétesse Renée Vivien ; leur complice d’évasion, Mirième. Et des hommes célèbres : Rodin, Maurice Barrès, Claude Farrère. Une certaine idée de l’Europe : les fugitives sillonnent l’Europe, Belgrade, Nice, Paris, Venise, Londres, la Suisse, la Russie, et font la ‘‘une’’ de la presse internationale ; regards d’Orientales sur l’Occident.


Pierre Loti dessinateur : une oeuvre au long cours

Bleu Autour - 2009

Le romancier à succès Pierre Loti (1850-1923) a occulté le dessinateur. Sous son véritable nom de Julien Viaud, comme reporter et pour le plaisir, il avait pourtant composé, au fil de ses campagnes de jeune officier de marine, une remarquable œuvre graphique, ethnographique aussi. La voici pour la première fois réunie. Plus de cinq cents dessins, accompagnés de gravures qui en furent tirées et de textes de l’écrivain, forment un singulier carnet de voyages autour du monde, vers les lointains de cet artiste polymorphe et raffiné :Terre de Feu, île de Pâques, Tahiti, Brésil, Amérique du Nord, Sénégal, Maghreb, Adriatique, Indochine, Japon, mais aussi Bretagne et Saintonge natale,sans oublier son cher « Stamboul ». Du simple croquis à l’aquarelle aboutie, le trait, sûr et inspiré, fait surgir un foisonnement de portraits et d’événements, d’étonnements et de fantaisies, de visions.Le monde de l’un des derniers romantiques.


Pierre Loti : Journal 1879-1886

Les Indes savantes - 2008

Ce deuxième volume (1879-1886), qui accompagne l’entrée de Pierre Loti dans la carrière littéraire, correspond à la période la plus importante, la plus complexe, de sa vie. Ces années nomades, de l’Adriatique à Ceylan et jusqu’au Japon, font de l’aspirant de Marine inconnu, un écrivain en route vers la gloire (Pêcheur d’Islande, son « best seller », paraît en 1886). Les séjours de la décennie précédente nourrissent les romans à succès de celle-ci : Turquie d’Aziyadé, Polynésie du Mariage de Loti, Sénégal du Roman d’un spahi. Des amitiés littéraires se forgent : Sarah Bernhardt, Juliette Adam, François Coppée, Alphonse Daudet, Ernest Renan. De l’académicien au marin illettré, de la duchesse à la sauvageonne, du salon à la taverne, Loti franchit frontières et limites. S’affirme désormais une qualité d’écriture mûrie, infiniment attachante…


Chez Pierre Loti – Une maison d’écrivain-voyageur

Scéren-CRDP - 2008

Né Julien Viaud le 14 janvier 1850 à Rochefort (17), dans une famille de petite bourgeoisie protestante, vite imprégné par un désir d’ailleurs inextinguible, Pierre Loti - un pseudonyme d’origine tahitienne - opta en 1867 pour la carrière maritime. Une histoire d’amour, vécue à Constantinople, lui inspire son premier roman, Aziyadé (1879), et sa passion définitive pour la Turquie et l’islam. La notoriété littéraire vient avec le succès de Pêcheur d’Islande (1886), Madame Chrysanthème (1887), Les Désenchantées (1906), et de ses nombreux récits de voyages. Il est élu le plus jeune académicien français en 1891. Passionné et inquiet, grand amoureux, artiste hypersensible, styliste impressionniste, écrivain engagé, Pierre Loti n’est pas mort à Rochefort, mais dans sa maison basque d’Hendaye, le 10 juin 1923. Auteur de plus d’une cinquantaine d’ouvrages où flotte l’exotisme comme imaginaire de la différence, Pierre Loti retrouve aujourd’hui la faveur, méritée, du public. Excellent dessinateur, photographe de talent, il fut également, entre 1877 et 1907, l’architecte avisé d’une maison infiniment originale : un véritable palais des voyages, devenu musée en 1969. Le présent ouvrage, accompagné d’un DVD et grâce à une riche iconographie, rare ou inédite, entend proposer des clefs pour entrer chez Pierre Loti, ouvrir les portes qui donnent accès à un univers insoupçonné, et pénétrer jusqu’à l’âme de ce bourlingueur atypique et attachant.


Vous, d’horizons

Editions Kailash - 2007

Une femme au silence mystérieux, un voyageur dont on ignorera tout, guident ce roman nomade, qui fait escale au Kerala comme à Istanbul, à Tombouctou comme à Tokyo ou Zanzibar, à Porto, Amsterdam, Paris... Les lieux arpentés y sont probablement aussi importants que les personnages : le sens du monde, ses seuils, ses faux semblants touristiques, font écho à un discours amoureux auquel ne manquent ni l’humour, ni la dérision, ni la gravité. Un roman poétique, subtil et attachant, dont la chute est inattendue…


Pierre Loti : Journal 1868-1878

Les Indes savantes - 2006

Ce premier volume du Journal de Pierre Loti (1850-1923), largement inédit, couvre les dix années d’apprentissage (1868-1878) où le jeune aspirant de Marine (Julien Viaud à l’état-civil) découvre le monde et vit les aventures qui donneront naissance à ses premiers livres. De l’île de Pâques à la Turquie, de Tahiti à l’Algérie, de la Terre de Feu au Sénégal, ce journal de bord devient le journal intime de ses passions et de ses espérances. Le voici prêt à devenir écrivain : Aziyadé va être publié au tout début de 1879...


Balkans en feu

Omnibus - 2004

La guerre n’a rien d’un jeu : pour les soldats projetés dans l’enfer des guerres balkaniques du début du XXe siècle, l’apprentissage est rude. Dès le début, les écrivains, les reporters sont à leurs côtés : sur les fronts les plus improbables, au cœur des montagnes comme au bord des mers Egée et Adriatique, dans les villes de Salonique, Monastir ou Bucarest, dans le " Désert des Tartares " de la plaine de Thrace, l’entrée dans le monde moderne se joue. Combattants ou témoins, idéologues chauvins ou pacifistes convaincus, les plus grands auteurs se font face : Turcs (Mehmet Emin Yurdakul et Omer Seyfettin), Grecs (Ion Dragoumis), Serbes ou Bosniaques (Milutin Bojic et Ivo Andric), Bulgares (Yordan Yovkov), ils sont rejoints par les plus brillants journalistes de l’époque, John Reed, Marcelle Tinayre, les frères Tharaud, ainsi que par des romanciers à la prose vigoureuse : Albert t’Serstevens, Henri Frapié et le remarquable Roger Vercel qui donne ses lettres de noblesse aux corps francs dans Capitaine Conan. Tous entendent faire entendre leurs voix : ils s’observent dans les tranchées, ils se traquent sur les champs de bataille et si leurs plumes exaltent parfois le sang et la glèbe, ils finissent par se rejoindre dans l’horreur de la guerre. Trois auteurs contemporains - Starova, Gürsel, Maspero - reviennent sur le lieu des crimes afin de livrer un témoignage humaniste.


Dans l’intimité de Pierre Loti (1903-1923)

Le Croît Vif - 2003

Voici une chronique inédite et fort riche qui suit les faits et gestes de Pierre Loti au point de constituer une nouvelle biographie du célèbre auteur d’Aziyadé. L’image de Loti est souvent déformée par son auréole de grand écrivain et son goût marqué pour la mise en scène de son propre personnage. "Officier de salon, homme des cours royales, écrivain des princesses ivres de plaisirs", le portrait habituel qu’en donnent ses détracteurs se voit mis à mal à travers ce document d’exception que sont les archives personnelles de Gaston Mauberger.Pendant vingt ans, l’avocat et homme de lettres Gaston Mauberger, devenu secrétaire particulier de Pierre Loti, a pris des notes de ses rencontres avec le grand écrivain, enregistré des conversations, conservé des lettres, observé de près celui dont il devint finalement l’ami et le confident. Jamais son témoignage n’avait été publié. Alain Quella-Villéger l’a retrouvé et en a reconstitué le puzzle. On sait que Pierre Loti arrêta son Journal intime pendant l’été 1918 : ce document le double et le dépasse puisqu’il commence en 1903 et va jusqu’à sa mort en 1923, ses derniers jours ? fort émouvants ? s’égrenant même d’heure en heure. On y voit un Pierre Loti qui parle, qui écrit, se confie, rit, s’énerve, se révolte, s’exaspère, s’enthousiasme, souffre... Un Pierre Loti plus vivant et plus vrai chaque jour, un Pierre Loti qui s’engage de façon acharnée ? et très professionnelle, commenterait un "lobbyiste" actuel ? en faveur du maintien de l’arsenal de Rochefort et de sa préfecture maritime, un Pierre Loti soucieux de la diffusion de ses oeuvres, un Pierre Loti quelquefois agacé par ses proches qui cherchent à profiter de sa gloire, un Pierre Loti au contraire généreux envers ses anciens marins dans le besoin, un Pierre Loti en même temps quotidien et émouvant...Le témoignage de Gaston Mauberger passionnera les admirateurs de Loti qui y trouveront un complément à l’oeuvre elle-même, il intéressera aussi tous ceux pour qui compte l’histoire du littoral atlantique et de la "Royale". Au-delà des nombreux liens amicaux et littéraires qui trament ces souvenirs, le point véritablement saillant de l’ouvrage reste en effet le combat commun d’un écrivain et de sa ville, port et arsenal, Rochefort.


Port sépia

Le Croît Vif - 2002

Un port, des souvenirs, des amours, une atmosphère... Le journaliste Gaston Fierce s’installe à Rochefort quand le relieur Louis-Toussaint Lutard rencontre la passion. L’un vit au passé, l’autre au présent, autour d’eux, la météorologie d’un port atlantique, mi-partie grand arsenal et chef-lieu d’arrondissement. La ville est ici une héroïne à part entière : femmes pleines de mystère, cercles d’amis cultivant la poésie, grèves ouvrières, révolte sanglante de prisonniers, un crime entre passion amoureuse et revendication politique... il y a dans cette évocation de Rochefort à la Belle Époque toutes les humeurs du moment, son imaginaire maritime, ses apartés exotiques, son goût pour la culture et son angoisse profonde du déclassement. Illustration de couverture : Rives de la Charente de Louis-Ernest Lessieux (1848-1925), cliché Jean-Claude Laurent, collection Musée d’art et d’histoire de Rochefort. Prix Royan Atlantique 2003 décerné par la ville de Royan.


Aziyadé suivi de Fantôme d’Orient de Pierre Loti

Gallimard - 2001

« Étrange destin que celui d’Aziyadé, premier livre de son auteur, livre à peine voulu, paru anonymement, sans grand succès - et devenant, lorsque Pierre Loti connaît la gloire, son livre le plus célèbre, l’un des trois ou quatre (avec Pêcheur d’Islande, Madame Chrysanthème et Ramuntcho) auxquels on peut avoir tendance à l’identifier. [...] Comment ce premier livre d’un jeune officier de marine, qui se voulait dessinateur plutôt qu’écrivain, a-t-il conservé ce pouvoir, c’est ce qu’il faut tenter d’expliquer. »


Istanbul – Rêves de Bosphore

Omnibus - 2001

Génie du lieu ou connivence mystérieuse avec les mots, certaines villes n’ont cessé d’entretenir avec les voyageurs des liens littéraires d’exception. Istanbul, port du bosphore, porte de l’orient, ville-légende, coeur des histoires byzantine, ottomane et turque, est assurément l’une de ces cités majeures qui, depuis plus de cent cinquante ans, exerce une fascination jamais démentie sur les esthètes venus du reste du monde, les romantiques comme les voyageurs de l’ " orient-express ", mais aussi sur les romanciers turcs eux-mêmes, qui, en quelque sorte, se sont réapproprié leur patrimoine de pierre et de rêve. De hans christian andersen (le bazar d’un poète, 1841) à nedim gürsel (la première femme, 1986), cet ouvrage rassemble des textes de herman melville, mark twain, pierre loti, halit ziya, claude farrère, nâzim hikmet, john dos passos, paul morand, abdülhak sinasi hisar, ahmet h tanpinar, jean cocteau, yachar kemal, michel ragon, michel butor, füruzan, enis batur.


Belles et rebelles – Le roman vrai des Chasteau-Tinayre

Aubéron - 2000

Au XIXe siècle, pour les femmes de la famille Chasteau-Tinayre, travailler, voyager, faire la révolution, devenir institutrice ou romancière, aimer à corps perdu, furent autant d’expressions d"un même refus de la soumission, d’un même désir d’émancipation. Louise Chasteau entreprit en 1899 des mémoires afin de témoigner aux générations futures, « entre le romantisme agonisant de nos mères, nées vers 1830, et l’individualisme militant qui anime aujourd’hui nos filles ». Victoire Tinayre, dont on fusilla le mari, crut fermement que la Commune apportait dans les plis de son drapeau rouge, la justice sociale. Leur fille et belle-fille Marcelle Tinayre (1870-1948), figure centrale de ce livre, personnalité riche, complexe, attachante, s’imposa comme romancière, féministe et co-fondatrice du prix Femina. Du laboratoire des Curie aux salons parisiens, où l’on croise Victor Hugo, Marcel Proust, Anna de Noailles, Renée Vivien, Sarah Bernhardt, des bas-fonds bordelais aux dorures de Monaco, d’Issoire à Troyes, de Tulle au Pays basque, du pays charentais des Destinées sentimentales aux environs de Paris, ces vies singulières et bouleversantes sillonnent le monde entier. Accompagnées d’hommes amis, amants, militants, artistes, elles sont étroitement mêlées aux remous de la Grande Histoire, aux mutations sociales de la France. Fondée sur des archives totalement inédites, l’évocation de ces belles et rebelles, de leurs rêves et de leurs révoltes, de leurs peurs et de leurs bonheurs, véritable épopée familiale inscrite dans une traversée des siècles, de la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale, constitue une audacieuse et passionnante entreprise de biographies croisées.


Nouvelles et récits de Pierre Loti

Omnibus - 2000

L’extrême célébrité dont jouit actuellement Pierre Loti (1850-1923) laisse encore dans l’ombre une part importante de son œuvre, faite de nouvelles et de récits brefs qui connurent en leur temps un succès aussi considérable que ses romans, mais qui n’ont pour la plupart jamais été réédités : nouvelles comme Pasquala Ivanovitch, Suleïma ou Les Trois Dames de la Kasbah ; souvenirs et récits intimes, tendres ou cruels, comme Profanation, La Maison des aïeules ou Le Château de la Belle au bois dormant ; ou encore rapides évocations des mille et une escales de l’écrivain-voyageur. Parmi ces Nouvelles et récits enfin réunis, le lecteur butinera librement au gré de ses humeurs, de ses disponibilités et de ses goûts. Au fil des pages, il mesurera la richesse et la multiplicité des existences d’un homme - ses joies et ses peines, ses nostalgies et ses terreurs, ses rêves et ses plaisirs parfois, presque toujours sa souffrance masquée. Loin des poncifs habituels sur le romancier impressionniste et sentimental ou le voyageur exotique, il découvrira la profondeur et la variété des talents d’un écrivain né il y a tout juste cent cinquante ans.


René Caillié – Une vie pour Tombouctou

Atlantique - 1999

En même temps qu’un voyage conduisant vers des lieux encore chargés de légende, au Sénégal, en Guinée, au Mali, mais aussi en Poitou-Charentes, cet ouvrage vise à redonner à René Caillié (1799-1838), premier grand explorateur français entré dans Tombouctou, la place qu’il mérite, en le dépoussiérant des erreurs et autres récupérations dont il fut victime.


Pierre Loti, le pèlerin de la planète

Aubéron - 1998

L’œuvre et la personnalité de Pierre Loti (Julien Viaud, 1850-1923) ont suscité enthousiasmes fervents et fascinations inconditionnelles. Raymond Roussel stipulait qu’il lui fallait chaque jour sa ration de Loti. Marcel Proust était capable d’en réciter par cœur certaines pages. L’homme complexe, hypersensible, attachant, agaçant, passionnant, obsédé par la mort, par la fuite du temps, n’a cessé, en authentique pèlerin de la planète, de rechercher des certitudes, à Jérusalem, dans l’Islam, en Inde, au Pays basque… De son époque il partagea les fièvres : il est l’un des premiers écrivains engagés de ce siècle. Lui même, pourtant si souvent pessimiste, jugea finalement que son existence avait été féerique. « J’adore la vie ; j’adore même ma vie à moi, bien qu’elle soit si mêlée de sombres choses ; je l’adore telle qu’elle est, ne lui reprochant que d’être rapide, instable, de m’échapper, de finir ». Analyse de l’homme intime et de l’œuvre diverse et souvent inattendue, cette admirable biographie, aboutissement de vingt ans de complicité avec les documents les plus rares, les derniers témoins et les lieux eux-mêmes, attire l’attention sur la modernité du « magicien du verbe » et lui redonne sa juste place parmi les plus grands.


Soldats bleus – Journal intime de Pierre Loti (1914-1918)

La Table Ronde - 1998

Au début de la guerre de 1914, le capitaine de vaisseau Pierre Loti, écrivain célèbre, académicien, se bat auprès de l’État-Major pour être mobilisé et envoyé au front. Officier de liaison, il parcourt les zones de combats : le Nord, la Champagne, l’Alsace et le front italien. Il découvre les villes en ruines, les tranchées, les cimetières militaires, rencontre poilus et généraux, témoigne dans un style à la fois épique et précis. Il continue aussi à mener une vie sociale et mondaine dans les salons parisiens, voyage, négocie au plus haut niveau avec les Turcs et les Espagnols, rend visite au président de la République française et au roi des Belges. Mais, dès qu’il le peut, il retrouve la province, ses maisons de Rochefort et d’Hendaye où il s’adonne avec bonheur à son « éternelle nostalgie ». La guerre lui permet d’éprouver à l’extrême des sentiments familiers, l’amour, la fuite du temps, l’angoisse de la séparation – son fils Samuel est lui aussi mobilisé – et la fascination de la mort. Ce journal intime est l’un des derniers documents encore inédits sur la guerre 14-18. C’est un monument littéraire au service de l’Histoire.


Cette éternelle nostalgie – Journal intime de Pierre Loti

La Table Ronde - 1997

Toute sa vie Pierre Loti a tenu son journal. De cette œuvre restée inédite sont nés la plupart de ses romans, d’Aziyadé à Ramuntcho. On retrouve dans cette épopée au quotidien le Loti de la légende : marin et voyageur, nomade et sédentaire parcourant la Bretagne, la Charente, le Pays basque, le Moyen-Orient, la Turquie, l’Inde et l’Asie. On découvre aussi un Loti plus inattendu : contrebandier quand il n’est pas académicien, joueur de pelote basque quand il n’est pas dramaturge acclamé, organisateur de fêtes costumées, décorant sa cabine des dépouilles de l’Empire chinois. Fils aimant, mari résigné, ami passionné, père attentif, amant infatigable, on n’en finit pas de recenser tous les rôles qu’il tient avec la même ardeur, le même talent. Lire le journal de Pierre Loti, c’est partager son sentiment contradictoire de la vie, le battement de cœur d’un être singulier, attachant, torturé, qui se livre sans pudeur ni détour, mais sans exhibitionnisme : le Loti de l’éternelle nostalgie.


Comme un banc de brume [suivi de] Barkhanes

Le Torii - 1996

Polynésie – Les archipels du rêve

Omnibus - 1996

« Adieu, peuple heureux et sage, soyez toujours ce que vous êtes, c’est la véritable utopie. » Depuis Bougainville, les îles du Pacifique n’ont cessé de nourrir le mythe puissant du Paradis perdu dans les mers du Sud. Toute une littérature s’y est développée dans l’ombre de Stevenson et de Gauguin. Chargée de fantasmes d’amour et de fuite, de révolte et d’échec, elle s’est faite aussi le porte-parole d’un peuple maohi silencieux. Avec les premières photographies de Tahiti (1859) et des dessins de Pierre Loti Romans, nouvelles et illustrations réunis et présentés par Alain Quella-Villéger


Indochine – Un rêve d’Asie

Omnibus - 1995

Entre les décennies 1860 et 1930, du Tonkin au Mékong, du Cambodge à l’Annam, à Saïgon, Hanoï, Pnom Penh ou Hué, le rêve et l’aventure le disputaient volontiers à la réalité. En marge de l’aventure coloniale indochinoise, dans son sillage, se développa alors une geste littéraire qui devait être balayée peu après par les vents de l’Histoire. Le décor était grandiose, amplifié par le décalage des heures et des saisons. Il y avait l’obscure puissance de la Nature qui écrasait l’homme, la forêt menaçante, l’opium et la divine fumée qui exaltait les conteurs, la sagesse orientale, la dimension cosmique d’un monde harmonieux brisé par l’intrusion des blancs, il y avait l’exil et puis l’héroïsme, l’amour, la mort, la violence, la nostalgie. Dans l’ombre de personnages et de destinées souvent hors du commun, des romans, des récits, des nouvelles ont construit un espace imaginaire injustement oublié aujourd’hui, où peuvent s’épanouir nos éternels rêves d’ailleurs.


Istanbul – Le regard de Pierre Loti

Renaissance du livre - 1992

Une soixantaine de photographies de Pierre Loti et des extraits inédits de son journal font de cet ouvrage « un classique de l’exotisme » « Marin et académicien français, Pierre Loti (1850-1923) fut de la Turquie l’ami passionné, le citoyen, le reporter, le dessinateur, le poète, le romancier, le défenseur même. On sait rarement qu’il en fut aussi le photographe avisé. C’est au cours d’un long séjour de vingt mois, de 1903 à 1905, que Loti réalisa un reportage exceptionnel sur celle qui fut à ses yeux "la ville unique au monde", la Constantinople chargée d’Orient et de mystères. Pour lui, photographie et journal intime expriment la même nécessité d’amarrer la réalité au rêve, de retenir - par-delà la "permanence" des monuments - le fugitif, l’éphémère, la fêlure, la vibration, le souffle. Réunis pour la première fois dans ce livre, journal inédit et photographies inconnues se rejoignent en un rare témoignage qui privilégie, entre Bosphore et Corne d’Or, l’univers des mosquées et des quartiers humbles, comme un hommage sensible d’esthète et d’amoureux. Un document historique. » (présentation de l’éditeur) Textes rassemblés par Alain Quella-Villegier


La Politique méditerranéenne de la France – Un témoin : Pierre Loti (1870-1923)

L’Harmattan - 1992

Lokenath BHATTACHARYA, Sonallah IBRAHIM, Christian PETR, Alain QUELLA-VILLEGER, Zoé VALDES

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec : Lokenath BHATTACHARYA, Sonallah IBRAHIM, Christian PETR, Alain QUELLA-VILLEGER, Zoé VALDES - Saint-Malo 1995

Avec : Lokenath BHATTACHARYA, Sonallah IBRAHIM, Christian PETR, Alain QUELLA-VILLEGER, Zoé VALDES
Animé par Maëtte CHANTREL et Christian ROLLAND


Claude CAUSSANEL, Serge GRUZINSKI, Michel LEQUENNE, Alain QUELLA-VILLEGER, Volkmar ZIEGLER

Revivre le festival : Cafés littéraires
Claude CAUSSANEL, Serge GRUZINSKI, Avec : Michel LEQUENNE, Alain QUELLA-VILLEGER, Volkmar ZIEGLER - Saint-Malo 1992

Avec : Claude CAUSSANEL, Serge GRUZINSKI, Michel LEQUENNE, Alain QUELLA-VILLEGER, Volkmar ZIEGLER
Animé par Maëtte CHANTREL, Christian ROLLAND